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Jérémie
143 abonnés
749 critiques
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3,5
Publiée le 8 avril 2019
Agréable surprise que ce film inspiré et inspirant. Il y a de la poésie et de l’intelligence dans ce film. Certes, côté effet spécieux, c’est très ancré culturellement, mais mis de côté, on passe un moment plus qu’agréable. Une belle petite épopée à l’histoire plaisante !
« Detective Dee... ou quand Hong-Kong découvre les effets numériques », tel aurait dû être le titre du dernier film de Tsui Hark. C'est bien simple, il n'y a que ça... En certaines circonstances cela ne me dérange pas le moins du monde, mais alors là ça n'a pas été possible du tout me concernant et cela pour deux raisons : d'une part – désolé messieurs les Chinois – mais ces effets spéciaux que nous pond Hong-Kong depuis quelques années sont absolument hideux. J'ai toujours entendu dire qu'un bon effet spécial était un effet qui ne se voyait pas, dans le cas de "Detective Dee" c'est tout l'inverse. Non seulement le rendu visuel désincarne et dématérialise totalement le monde et les personnages auxquels le film nous confronte, mais en plus on nous en fout la pelleté à tous les niveaux : reconstitution des décors, armes et combats, animaux qui parlent... On croirait vraiment des gosses qui découvrent un nouveau jouet et qui font n'importe quoi avec. Du coup, j’ai l'impression que Tsui Hark n'a eu que pour seule préoccupation dans ce film que celle d'en faire une vaste démonstration technique, où chaque scène et même l'ensemble de l'histoire ne sont pensés que dans la logique de montrer que maintenant il sait aussi maîtriser l'art numérique. Conséquence directe : on se retrouve avec une accumulation de combats qui n'ont ni enjeu, ni rythme ni grâce, le tout dans une histoire absolument absurde de prêtres magiciens, d'animaux qui parlent, et de ventriloques hypnotiseurs... Autant l'univers de Tsui Hark marche sur moi d'habitude, autant là on franchit aisément la barre du mauvais goût et du ridicule pour ne rien trouver d'intéressant de l'autre côté si ce n’est qu'un film qui se donne des allures pittoresques mais qui au final n'est banal produit formaté qui cherche à nous convaincre juste par de la débauche visuelle. Finalement, avec ce film, Tsui Hark me fait un peu penser à ses compatriotes Zhang Yimou et John Woo... Le roi dollar a transformé leur cinéma énergique et expressif en pur cinéma d'esbroufe, et Detective Dee n'en est malheureusement pour moi qu'un exemple de plus. Quel dommage...
Une farce innomable, qui essaie vainement de surfer sur la vague "Tigre et dragon", un film qui ne convainc absolument pas à cause d'effets spéciaux trop démesurés et qui en deviennent du coup franchement banaux, une intrigue simpliste et une interprétation des plus mauvaises. L'un des pires films que j'ai vus sur les cinq dernières années, d'une arrogance vraiment désagréable.
Non! Impossible! Mais non, je vous dis que vous confondez! Et pourtant si : c'est bel et bien le même Tsui Hark, auteur de l'ignoble merde « Piège à Hong Kong », qui est derrière la caméra pour ce « Détective Dee ». Je savais que les réalisateurs asiatiques (enfin, pas qu'eux d'ailleurs, Mathieu Kassovitz peut en témoigner) avaient tendance à perdre tout talent et personnalité en partant aux Etats-Unis, mais à ce point... Remarquez, il vaut mieux que ce soit dans ce sens là que dans l'autre. Car quel régal! C'est simple : j'ai rarement vu spectacle aussi beau, envoutant et riche ces dernières années, Hark n'ayant ici rien à envier au cinéma de Zhang Ymou et à son somptueux « Tigre et dragon ». Mais en plus de cette infinie richesse (quels décors!), on se passionne également pour les nombreux enjeux de l'époque, très bien décrits, ainsi que pour l'enquête policière, digne de Sherlock Holmes et offrant de nombreuses surprises. Le réalisateur n'en oublie surtout pas pour autant l'action, d'autant que sur la question, les chorégraphies sont époustouflantes... Bref, une oeuvre vraiment éblouissante que ce « Détective Dee », sans doute le plus beau divertissement de 2011, et peut-être même le plus beau depuis longtemps. Un pur bonheur.
Rendus célèbres par les livres de Robert van Gulik, qui avait adapté les romans de Lin Qian-Yu, le Detective Dee n’avait jamais connu les joies de l’adaptation cinématographique.
Par chance, c’est Tsui Hark qui s’y colle, sur ce Detective Dee : le Mystère de la Flamme Fantôme. Le réalisateur hongkongais n’a plus sa réputation à faire, c’est un visionnaire qui respire le cinéma et dont chaque plan possède au moins 5 idées. Pour un univers aussi fantaisiste que celui du Detective Dee, c’était une bonne nouvelle. De plus, le casting composé d’Andy Lau, Carina Lau, Li Bingbing et Tony Leung Ka-Fai est réellement impressionnant. Si les trois premiers sont très bons, comme d’habitude, Tony Leung Ka-Fai en fait par contre des caisses. Et c’est symptomatique du véritable problème du film : l’exagération. Le mieux est l’ennemi du bien et c’est ce que Tsui Hark aurait dû comprendre. Le film enchaîne les scènes d’action toutes plus stylisées les unes que les autres sans que les choix artistiques ne soient réellement gagnants (c’est marrant, un combat de cerfs. Mais les CGI ne sont pas très drôles, dans le film) et surtout, sans que la narration s’en sorte grandie. On perd très souvent le fil dans une enquête où les complots se mélangent sans qu’ils soient passionnants à démêler. Tout ce cirque fatigue avant les deux heures. Il en reste que Tsui Hark reste Tsui Hark et que certaines scènes sont tellement dantesques que le film reste un peu divertissant.
Detective Dee : le Mystère de la Flamme Fantôme fonctionne probablement mieux pour un public qui connaît déjà les ouvrages adaptés. Mais ce n’est pas comme cela qu’on réalise une bonne adaptation.
Un des rares films que je n’ai pas pu finir, la scène avec les cerfs dans le monastère, a fini de m’achever. Franchement j’ai beaucoup de mal à adhérer à la mise en scène et la gestuelle asiatique et principalement dans ce genre de film, cette façon hyper théâtrale de sur jouer en en faisant des tonnes fini par devenir insupportable. Je reconnais que c’est culturel, mais personnellement ça passe mal, de plus les scènes de combat finissent par devenir grotesques par l’accumulation de situations et de postures toutes aussi invraisemblables les unes que les autres et même dans le cadre d’un film d’Heroic Fantasy façon asie, ça fini par vraiment lasser. Mais je crois que c’est la répétition des scènes d’action/combat qui fini le plus par user, il y a vraiment un coté too much qui frise l’overdose. Bref je n’ai pas vraiment aimé, la réalisation est parfaite, les images très belles, l’histoire passable mais la mise en scène, combats, effets spéciaux, trop, trop, vraiment trop !
Entre la mythologie chinoise et la conspiration politique, rie de va plus quand le couronnement de la première Impératrice approche. Le féminisme aura bien son mot à dire dans l’histoire… Tsui Hark parvient à rendre l’univers à son époque d’origine, où la peur et le chaos restent furtifs. Le mystère règne autour de morts inexplicables. L’ancien juge Dee est alors appelé pour la résoudre. Le sens de déduction et surtout de l’observation est de rigueur. Comme elle n’est pas toujours évidente, le spectateur n’a pas d’autre choix que de suivre ses hypothèses et ses raisonnements. Il s’agit d’un point regrettable mais l’on se rattrape rapidement avec un bon divertissement, riche en suspense et de scènes d’arts martiaux traditionnels et voltigeuses. Les propos restent cohérents entre la science et le spectaculaire inculqués aux meurtres. Andy Lau décrit toute cette lucidité dans la peau d’un personnage à la fois impartial et « incassable » moralement. Son sens de la justice le laisse souvent froid face aux émotions auxquelles nous sommes confrontés. Pei Donglai (Chao Deng) traduit la partition de craintes que le temple suprême semble incapable de gérer. Sa spontanéité et sa force font de lui un guerrier exemplaire, malgré quelques pulsions inconscientes. Quant à Shangguan Wan'er (Bingbing Li), elle est le personnage le plus élaboré pour rythmer l’aventure. Elle fait le pont entre les motivations de Dee et celle du palais impérial. Sa position est troublante et laisse plusieurs interrogations quant à son identité réelle, ainsi que sur sa loyauté envers son entourage royal. Le tout muni d’une bande-son typiquement harmonieuse, « Detective Dee : Le mystère de la flamme fantôme » bluffe subtilement par son pragmatisme empreint d’un grand symbole. On pensera notamment à un Sherlock Holmes oriental.
Comment expliquer l'attrait que ce film a suscité auprès des critiques ??? Décors en carton pâte, musique assourdissante, mimiques en toc et scénario ultra mince. Bien éloigné de la poésie de "tigres
Je n'aime pas dire d'un film qu'il est nul car cela projette l'image d'un avis posté à l'arrache suite à un visionnage dans de mauvaises conditions... Alors objectivement je dirais que tout était là pour faire un bon film avec des moyens confortables, des acteurs convenables, et une réalisation très séduisante (quelques effets spéciaux un peu legers tout de même). Même le début du film est correct... Mais rapidement le scenario se perd et finit par devenir saoulant. Suivre devient difficile et facilement on décroche (passant de l'écoeurement à la consternation). Un cinéma asiatique vraiment capable du meilleur comme du pire: là vous êtes dans le pire!
En mélangeant arts martiaux et thriller fantastique plein de rebondissements, le réalisateur nous invite à un spectacle flamboyant et divertissant mais au scénario un peu confus.
Un film venu de Chine (de Hong-Kong plus précisément), jubilatoire et virtuose tout à la fois. À partir de l’œuvre de Robert van Gulick et de son personnage du juge Ti, Tsui Hark nous livre sans avoir l’air d’y toucher une véritable réflexion sur le pouvoir et sur l’amour… La reconstitution de la Chine du VIIe siècle (dont au passage on se fout totalement de savoir si elle est authentique ou pas) est extraordinaire et donne lieu à des images grandioses et baroques. L’interprétation (d’où se détachent Andy Lau et Bingbing Li) est homogène et de qualité. C’est du bon cinéma qu’il faut évidemment prendre au second degré et c’est un spectacle passionnant dont on sort ébloui.
L’histoire se déroule en Chine, en l’an 690, durant la période trouble correspondant à l’ascension de l’impératrice Wu Ze Tian. Tout est prêt pour la cérémonie du couronnement et la petite ville de Chang-An est dans ses habits de fête. Mais une série de morts mystérieuses menace l’intronisation de Wu Ze Tian. L’impératrice décide alors de faire appel au seul homme capable de percer ce mystère : le juge Dee, de retour après huit ans de prison pour insolence et insubordination… Ce Sherlock Holmes asiatique dans une aventure digne d'Indiana Jones se suit avec beaucoup de plaisir. L'intrigue est passionnante, les scènes de bagarre efficaces, les décors impressionnants, la mise en scène de Tsui Hark éfficace et Andy Lau est toujours aussi talentueux et charismatique. Un divertissement de très grande qualité qui ravira les amateurs d'énigmes et de films d'aventures.
déçu... très déçu... en même temps les critiques étaient moyennes donc j'aurais du me méfier... histoire confuse... pas très palpitant dans l'ensemble malgrè quelques bons moments mais trop rares!
C'est à un divertissement ébouriffant,savoureux et complexe que nous convie le toujours vert Tsui Hark."Detective Dee",son dernier film,est un redoutable mélange de wu xia pian,de polar fantastique et de drame historique.Il recèle 100 idées à la minute,et se déroule à une rapidité jubilatoire.Dans la Chine du VIIème siècle,le juge Dee,une sorte de cousin oriental à Sherlock Holmes ou Philip Marlowe,tente de démêler le mystère de la flamme qui embrase certaines personnes.Il ne faut pas chercher une logique à un récit qui reprends les codes du film noir à la sauce chinoise.Le contexte politique n'est pas exclut par Tsui Hark(la seule impératrice de l'Histoire,la conversion au bouddhisme),mais ce sont surtout les innombrables scènes d'action qui retiennent l'attention.Suspendus à 3 mètres du sol,usant de leur arme avec dextérité,les combattants y déploient leur grâce aérienne et leur inventivité dans les duels à l'arme blanche.C'est très spectaculaire,et magnifiés par des effets digitaux,certes un peu voyants,mais étourdissants.Andy Lau incarne un détective intelligent et perspicace,qui ne se bat que par obligation.L'imagerie baroque et fantasmagorique du film lui donne un cachet véritablement attachant.
Tsui Hark prouve une fois de plus, par le biais de ce long métrage, qu’il a des idées pleins la tête et qu’il est un metteur en scène extrêmement doués en ce qui concerne la réalisation des scènes d’actions qui sont bien réjouissantes à visionner. Mais malheureusement, ce film et aussi et surtout un échec artistique bien important, car s’il faut reconnaître la présence de superbes costumes, il y a tout de même beaucoup trop de plans numériques ratés, comme on peut le constater d’ailleurs dès l’introduction qui est bourré de CGI plus que douteuses. Ce qui est fort dommage, car l’histoire ne manque pas d’intérêt et le casting de talent.