Avis sur Wild Things: Foursome

Ce quatrième volet de la franchise "Sexcrimes", réalisé cette fois par Andy Hurst et sorti en 2010 est le pire des quatre et est très mauvais, tout simplement. Et encore, j'aurais pu mettre une note encore plus basse mais je pars du principe que c'est un téléfilm et que ce genre de téléfilms, si médiocre soient-ils, sont utiles à la télévision, américaine ou française d'ailleurs. D'ailleurs, à l'issu d'un film comme ça, nous ne pouvons pas non plus franchement être surpris de son très mauvais résultat étant donné que l'on voit venir le navet à des kilomètres, surtout en ce qui concerne le quatrième film d'une saga, déjà sous l'eau depuis le deuxième volet. C'est donc encore une histoire de partage d'argent et tous les personnages vont essayer de se magouiller les uns les autres entre deux scènes de sexe. C'est malheureux mais la saga "Sexcrimes", c'est réellement devenu la saga plan à trois ou à quatre avec des lesbiennes, alors que le premier comportait bien d'autres choses. Je ne dis que ce genre de chose est négative, bien au contraire, c'est le principe d'un thriller érotique mais malheureusement, dans les suites, le côté thriller est beaucoup plus mis de côté, au profit de l'érotisme. Forcément, les scénaristes ont vu ce qui marchait, du coup chaque suite de "Sexcrimes" est un prétexte pour inclure des rapports lesbiens, fantasme des hommes, ou bien des plans à trois. spoiler: Et justement ici, à l'instar de la scène post-générique du troisième opus, nous avons un plan à quatre et on voit que c'est la scène clef du film. Le film est en effet tellement insistant sur cette scène que l'on comprend pourquoi le titre, en dehors de faire un jeu de mots bidon, insiste bien sur ce point. Si on enlève cette scène, le film est totalement vide. Nous retrouvons en effet tous les ingrédients des précédents opus, tout est prévisible et du coup, le film en devient mou et terriblement ennuyant. Même l'accumulation de retournements de situation à la fin du film ne rattrape pas le coup. Et puis nous avons comme dans chaque "Sexcrimes" les scènes post-génériques qui nous explique un peu le déroulement des magouilles et il est intéressant de constater que nous aurions très bien pu nous contenter de ces scènes pour comprendre l'intrigue du film, tellement cette dernière est vide. En ce qui concerne les personnages, c'est toujours pareil, le beau gosse qui relie la blonde riche et la brune pauvre entre elles et alors ici, il fallait bien une autre fille pour faire le plan à quatre mais qui ne sert, sans surprises, strictement à rien. Les acteurs incarnant ces personnages ne sont pas vraiment mieux et la B.O. essaye au maximum de se rapprocher de l'excellent thème de George S. Clinton du premier opus, sans succès. "Sexcrimes : Partie à 4" est donc une très mauvaise suite, de nouveau inutile.

Un quatrième volet déconcertant. la scène de sexe tourne l'orgie pornographique. Mais le reste du film reste bancal.

Bon, ben voilà, j’en termine avec la saga des Sex Crimes, avec ce quatrième épisode, le plus mauvais en fait.
Ça y est, la recette a été totalement épongée avec ce quatrième film, qui une énième fois nous ressert le même plat. La saga n’aura décidément pas réussie à se renouveler après le premier épisode, et ce quatrième film, s’il a le mérite de commencer un poil différemment reprend encore les scènes clés vues dans les trois autres films. L’histoire suit le même principe, mais cette fois ça ne prend pas. La faute à une narration molle, des rebondissements qui arrivent surtout dans les vingt dernières minutes, sachant que tout est beaucoup trop prévisible et convenu. La diminution du nombre de protagonistes n’y étant pas pour rien, et les décalques des précédents films non plus. Pour ma part après un début intriguant j’ai très vite démêlé l’écheveau, et l’accumulation finale de rebondissements ne tient pas la route.
Les acteurs sont clairement sans saveur, hormis John Schneider qui tire son épingle du jeu. Les personnages sont typiquement les mêmes que dans les autres films, mais les interprètes sont nettement moins au point, et cela, malgré la présence de quelques seconds couteaux plutôt honnêtes comme Mamette Patterson. Et bien non, là les acteurs ne tiennent pas la route, et le fait qu’ils héritent de personnages essorés au possible dans les trois films antérieurs ne les aident pas.
Visuellement on conserve la même ambiance, les mêmes décors, la même photographie, et je dois dire que c’est peut-être la seule chose qui parviendra encore à séduire, car une des qualités constante de la saga est au moins de ne pas avoir offert un film au soleil à l’image complétement trafiquée et bidouillée comme c’est souvent le cas. On se sent sous les Tropiques au moins, et cela rend bien à l’écran. Pour le reste le réalisateur ne fait pas d’étincelles, et s’avère trop prévisible. En effet, et la scène finale le montre bien, on sent qu’il a de bonnes intentions, mais ses effets tombent souvent à plat, sous-tendant à des kilomètres ce qui va se passer tant c’est classiques. Enfin, la bande son n’a rien de bien mémorable, elle suit les images avec une certaine faiblesse.
En fait Sex Crimes 4 est clairement le plus dispensable des quatre films. Si le 3 commençait surtout à saouler par une redondance flagrante avec les deux premiers films, ce quatrième accuse franchement une baisse qualitative. A voir que si vous voulez dire en société que vous avez vu les quatre films, sinon, mieux vaut se limiter aux deux premiers. 1.