Votre avis sur Le Cheik blanc ?
2,0
Publiée le 15 juin 2021
J'ai récemment regardé Le Cheik blanc de Federico Fellini et j'ai été stupéfait de l'horreur pure qu'il représente. Il faudrait en fait complimenter les auteurs pour avoir fait un film aussi mauvais car à ma connaissance aucun autre réalisateur ayant un semblant de dignité ne pourrait être capable de faire un film aussi mauvais. C'est un film réservé au fans de Fellini uniquement et même les deux étoiles que je donne est généreux...
2,5
Publiée le 7 février 2021
Le film, en noir et blanc, a mal vieilli et raconte une histoire digne du théâtre de boulevard et qui ne préfigure pas la carrière du réalisateur : Ivan Cavalli et son épouse Wanda née Giardino, sont en voyage de noces à Rome le 24 mai 1952 ; il en profite pour présenter sa femme à sa famille (son oncle travaille au Vatican) et être reçu, en audience publique, par le pape (Pie XII). Rien ne se passe comme prévu : spoiler: Wanda décide de s’éclipser (le temps d’un bain chaud à 200 lires) pour rencontrer, à 10 mn de l’hôtel, son idole, Fernando Rivoli (Alberto SORDI) qui joue le cheik blanc dans les romans photos qu’elle lit assidument et qui l’avait invitée, par courrier, le 13 septembre 1951, à le rencontrer à Rome. L’absence de Wanda étant plus longue que prévue (1 jour et 1 nuit !), le mari prétexte qu’elle est souffrante pour justifier son absence auprès de sa famille
. Aucun personnage n’est intéressant : Wanda est niaise, son mari aliéné par les conventions sociales et Alberto Sordi campe un bellâtre, veule et ridicule. On a même droit à une courte scène nocturne où une prostituée au grand cœur, Cabiria [Giuletta MASINA, épouse du cinéaste depuis l’âge de 23 ans, dont c’est le 2e film avec lui (sur un total de 7) et qui reprendra ce personnage dans « Les nuits de Cabiria » (1957)]. Un court métrage aurait suffi ou en se focalisant sur le tournage du roman-photo en bord de mer. La musique de Nino ROTA (dont c’est la 1ère collaboration avec Fellini) évite de sombrer dans l’ennui.
2,0
Publiée le 9 mai 2011
Premier film en solo de Fellini, et loin d'être le plus réussi, Le Cheik Blanc est une comédie dramatique qui nous guide vers une femme, qui, lors de son voyage de noce à Rome, souhaite s'eclipser pour rencontrer le héros d'un roman-photo qu'elle lit passionnément.

Lourdement porté par une bien piètre actrice, le film se compose d'une ribambelle d'acteurs rendant leurs personnages antipathiques (si ce n'est, à la rigueur, l'oncle et le concierge), qui m'a profondément agacé sur la majeur partie de la bande. Fort heureusement, l'apparition furtive de Giulietta Masina à la fin vient redorer un peu ce quasi-fiasco. Dire que je n'ai pas apprécié est certainement un euphémisme, mais cela est principalement dû à cette profonde cruche qu'est Brunella Bovo, qui me sortait littéralement par les yeux. Bougre de bougre, il y a un réel gouffre entre ce film et Les Vitelloni, la réalisation en est encore très loin, mais l'interprétation globale, elle, en est à des années lumières ! Certes, ça se laisse regarder, mais on en est pas encore au grand Fellini !
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