Il y avait des petites idées, comme quand on apprend un peu la mythologie nordique d'un dragon portant le nom de "vouivre". Un personnage qui joue un général extravagant. Visuellement la bête est pas trop mal. Malheureusement, le reste est beaucoup trop simpliste et neuneu. C'est regrettable, parce qu'il y avait une semi-touche rocambolesque assez sympa.
Hum, hum. Après deux bons I Spit on Your Grave, redescendons d'un ton. Renouons donc pour Steven R. Monroe avec le nanar monstrueux. Genre auquel il va se frotter également pour Jabberwocky. Encore une affaire de lézard volant, une vouivre cette fois-ci, prisonnier des glaces et qui va sortir de sa cachette suite au réchauffement climatique. Comme ça coûterait trop cher de voir le monstre ravager une grande ville, Monroe et Cinetel placent l'action dans une bourgade minuscule composée d'un saloon, une station radio et deux ou trois maisons. Les habitants, au nombre de cinq ou six (j'ai retenu qu'il y avait l'acteur de série télé Don S. Davis à qui il est rendu hommage à la fin) vont tenter de résister avec les moyens du bord. C'est-à-dire pas grand chose à part un fusil. Outre l'inintérêt qu'ils ont à jouer ce qu'on leur demande, ils ne serviront que de chair à pâtée au monstre. Le héros étant le camionneur, c'est bien sa relation avec la serveuse plutôt jolie (et l'explosion finale pourrie) qui m'a motivé à supporter jusqu'au bout cette série Z.
Un film typique de seconde partie de soirée sur la TNT : une idée de départ sympathique, pas transcendante, mais sympathique, une réalisation banale et des acteurs de troisième zone presque aussi charismatiques qu'un balai brosse (de luxe, soyons cool) et des effets spéciaux tout aussi impressionants pour un film qui se révèlera du même intérêt que le dernier Steven Seagal. En bref, c'est pas très intéressant, pas du tout même, mais ça a au moins le mérite d'endormir rapidement. Inutile de vous dire que cett production est à oublier...