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    Le Lys brisé
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    3,5
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    17 critiques spectateurs

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    Charlotte28
    Charlotte28

    127 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 juillet 2024
    Quelle lourdeur...! Bien que la réalisation se fasse plutôt habile, la charge pathétique de l'histoire de cette nouvelle Cosette se voit terriblement appesantie, au point d'en devenir ridicule, tant par la musique assommante et l'accumulation des violences subies que par la théâtralité de l'interprétation ou par les intertitres à vocation soit didactique soit psychologique explicitant des évidences! Par ailleurs, même si l'actrice n'en est plus une, l'héroïne demeure une jeune fille mineure dont s'éprend un adulte (caricature affligeant du chinois!), ce que d'aucuns qualifieraient de relation pédophile... L'ensemble crée une intrigue ennuyeuse, dénuée d'émotion sincère. Un mélodrame éprouvant par son manque de subtilité!
    gabdias
    gabdias

    89 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mars 2021
    Plutôt habitué aux grandes fresques historiques, David W Griffith s’offre un mélodrame familial et plus intimiste avec un savoureux mélange de culture. Malgré une bonne dose de naïveté et de caricature notamment dans la vision du personnage chinois, c’est un classique du cinéma à voir pour sa structure, son image et ses valeurs de tolérance surtout en nos temps troubles
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 décembre 2019
    Le genre de film muet comme une carpe, à regarder exclusivement sans écouteurs, voir des images se défiler dans ce déballage de scénario écrit, commençant par une histoire d’amour, entre l’homme de Chine immigré et la fille d’Angleterre martyre.
    Une frêle jeune femme Lys brisé, la star muette classique Hollywood survivante, se mettra une barrière paternelle violente, boxeur synonyme d’impulsivité explosive caractérielle, symbole du racisme 1919, des barbares policiers anglo-saxons peuplés à Chinatown.

    L’étendard du moralisateur réalisé, navigue de philosophie bouddhiste en poésie chinoise, des écritures pancartes calligrammes raffinées si sophistiquées, un rôle et même plusieurs cliché facial synthétique comme cela se fait au vieux temps Hollywoodien silence..... ça tournera pour tenir sa boutique, c’est bien.
    Oh combien de fois se représente au théâtre cinéma fiction joue Roméo et Juliette entre des peuples amicaux cordialement...!
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 437 abonnés 4 462 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 février 2017
    David Wark Griffith réussit un film très audacieux avec Le Lys brisé, un film vraiment marquant, et qui prouve qu’il est un réalisateur complet, capable de faire des miracles dans un registre très différent de ses grandes fresques historiques.
    Je noterai juste deux petits défauts, enfin, un qui est tout de même assez problématique. D’abord le fait que le personnage asiatique principal est campé par un acteur très européen. Bien sûr cela peut être logique vu l’âge du film, mais c’est clair que ça fait bizarre, et ça abime un peu le sérieux du film, tant on a l’impression de voir un bal costumé. Dommage, mais bon, c’est l’époque du film qui veut cela, je ne lui en tiens pas rigueur. En revanche, plus problématique est le surjeu de l’acteur qui joue le père : Donald Crisp. Ce dernier est tout de même bien cabotin, et il n’a pas, en plus, un physique de grand boxeur, maigrouillet comme il est ! Là il y a sans doute eu une petite erreur de casting.
    Malgré cela, Le Lys brisé reste un film très efficace. Si Crisp n’est pas mémorable, en revanche Lillian Gish est excellente. Le réalisateur s’attarde énormément sur elle, et je dois dire qu’elle est exceptionnelle, offrant un jeu touchant, rendant son personnage émouvant, et proposant quelques passages d’une étrange folie (le placard). Face à elle, et même s’il n’est pas asiatique, Richard Barthelmess joue juste, imposant une sobriété d’excellent aloi, et campant un personnage intéressant, pétri de ses dogmes de paix, mais qui saura les mettre de côté pour sauver une innocente (ou la venger ?).
    Le scénario est très bon. Parfaitement rythmé, Le Lys brisé fait un peu penser dans son côté réaliste, cru, dans la beauté des sentiments aussi et dans son final inéluctable, à Tess d’Ubervilles. Fort, puissant, notamment par son final, abordant un sujet grave, celui de la maltraitance d’une enfant, ce qui charme ici c’est surtout la délicatesse des sentiments, ou la subtilité avec lesquels ils sont amenés. Pétri de très beaux moments, Le Lys brisé est une œuvre forte, touchante, sans temps mort, et où chaque séquence est essentielle.
    Mais c’est vrai que son caractère vraiment imposant, Le Lys brisé le doit encore davantage à sa mise en scène. Griffith signe une réalisation dantesque, avec des scènes qui peuvent entrer dans la légende du cinéma muet. Le sourire, le visage de Cheng Huan qui se transforme à travers la vitre, en gros plan, la scène du placard, le final, Griffith est énorme dans ce film et s’impose clairement comme un des réalisateurs les plus importants et ingénieux de sa génération. Et il fait tout cela en limitant pourtant ses décors, les lieux dans lesquels se passe l’action. Comme quoi, à la différence de certains réalisateurs de grosses productions actuelles, avec peu de choses Griffith pouvait être tout aussi talentueux, et même encore davantage.
    En clair, Le Lys brisé est un film très important, et un des grands moments de cinéma. Dommage vraiment que Donald Crisp soit peu convaincant, car dans ces conditions on était réellement dans un film idéal. Même si ça ne pourrait être qu’un détail, son importance dans le film est trop marquée pour que ça ne pèse pas dans ma note finale. 4.5
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2014
    Notamment connu pour ses très grosses reconstitutions historique, D. W. Griffith était aussi capable de réaliser de beaux et touchants mélodrames, à l'image de "Le Lys Brisé" qui a aussi la particularité d'être le premier film distribué par United Artist (studio fondé par Griffith, Chaplin, Douglas Fairbanks et Mary Pickford). Il nous raconte l'histoire d'une jeune femme martyrisé par son violent et boxeur de père, qui va se faire aider par un immigré chinois.

    Griffith prend le temps de nous présenter les protagonistes que ce soit le chinois que l'on va d'abord voir essayer de calmer un groupe de soldats bagarreur ou Lucy, une douce et pauvre fille malheureuse trainant sur les docks et victime de la brutalité de son père boxeur.
    Pour ce touchant mélodrame, il fait appel à sa muse, la merveilleuse Lillian Gish qui montre (une fois de plus) qu'elle était l'une des plus grandes actrices du muet, capable de nous toucher et de nous émouvoir à travers un geste, un sourire (même forcé avec les doigts !) ou un regard... Pour le rôle de l'asiatique, bizarrement Richard Barthelmess est convaincant et la direction d'acteurs de Griffith est impeccable.
    L'histoire est plutôt simple mais bien construite et intéréssante, tout comme les personnages. Il sublime son histoire (et Londres par la même occasion) grâce à une mise en scène sobre et impeccable et il excelle toujours au niveau du montage (notamment lors de la dernière demi-heure). Certaines scènes sont très fortes et superbes (comme la fin, la rencontre avec le chinois...) et Griffith nous offre une morale allant à l'encontre de "Naissance d'une nation" où le Chinois est glorifié au contraire du père raciste...

    Un très beau et touchant mélodrame, emmené par une fabuleuse Lillian Gish et une belle réalisation.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    160 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 février 2024
    Si l'on excepte les personnages quelque peu caricaturaux et la vision colonialiste (à replacer dans son contexte tout de même) de l'auteur vis-à-vis de l'« Homme Jaune », «Le Lys Brisé» constitue l'un des sommets de l'oeuvre de l'américain D. W. Griffith, et donc du cinéma muet. L'apport de Griffith au cinéma et à sa grammaire est discutable mais néanmoins indéniable, et c'est une fois de plus l'occasion de s'en rendre compte : son utilisation du montage ou de la diversité des plans (surtout les gros plans!) est absolument remarquable, tout comme la composition du plan est elle aussi extraordinaire de maîtrise. Mais «Le Lys Brisé» vaut surtout le coup d'oeil pour Lillian Gish. Elle crêve l'écran à chacune de ses apparitions, que ce soit par son envoûtante beauté ou son jeu d'une finesse exceptionnelle, surtout quand on la compare aux acteurs de l'époque (le cinéma muet donnant souvent lieu à des interprétations excessives, rarement du meilleur effet). En ce sens la collaboration Gish/Griffith est similaire à l'association Mifune/Kurosawa (entre autres) : leurs films communs valent bien plus que la somme de leurs talents. A peu de choses près, un chef-d'oeuvre. [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    Yohan Marques
    Yohan Marques

    23 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 juillet 2012
    Ce film n'est rien moins que l'acte de naissance définitif du grand mélodrame à l'américaine, genre phare de l'industrie hollywoodienne durant toute la période de l'age d'or. Le travail photo y est magistral et Lilian Gish y rayonne d'une lumière presque surnaturelle. Pour sa troisième collaboration avec le maître Griffith, elle décroche l'un des plus beaux rôles de sa carrière et s'installe définitivement au panthéon des grandes stars d'Hollywood. Les éléments constitutifs du Mélo sont ici mis en place par l'orfèvre-cinéaste, ces fondations n'ont quasiment pas bougé jusqu'à aujourd'hui.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 095 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juillet 2012
    derrière ce titre magnifique se cache un mélodrame dans toute sa splendeur et je pense que je préfère Griffith lorsqu'il fait du mélo avec Gish plutôt qu'une fresque historique, aussi réussi soit elle. Parce qu'il sait faire naître l'émotion dans le visage de son actrice, il y a des scènes fabuleuse (dont la fin), une par exemple où Gish force son sourire avec ses doigts, j'ai trouvé ça déchirant. C'est le genre de scène qui ne peut que marcher dans le cinéma muet. Pour moi Gish est vraiment la meilleure actrice que j'ai pu voir dans les films muets que j'ai vu. Elle est sublime et dévoile toute son âme aux spectateurs.
    J'aurai juste un petit reproche à faire, c'est assez long 1h30 pour un film dans lequel au final il ne se passe pas grand chose. Mais sinon tout le reste est excellent, la mise en scène sachant capter l'endroit juste où placer la caméra pour saisir la scène qu'il veut filmer. Vraiment du grand art. Et la photographie du film est magnifique.
    benoitparis
    benoitparis

    113 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juillet 2012
    Un magnifique mélodrame, dans sa naïveté et sa sublimité. Naïveté dans le personnage du chinois, avec toute son idéalisation. Le bouddhisme ressemble à une sorte d’évangélisme parfait. La sublimité est dans le platonisme de l’amour liant le chinois à la pré-adolescente, dans l’abnégation et l’innocence dans le malheur extrême de Lucy. Griffith montre tout son art du montage, de l’action alternée : les séquences du combat de boxe avec le repos de la fille avec son hôte sont très réussies. Le paysage londonien dans la brume, sa photographie, sont splendides. L. Guish a par moment la beauté d'une icone. Voir « Le lys brisé » après « Naissance d’une nation » est très surprenant. Autant la seconde partie de ce dernier film apparaît clairement comme un manifeste raciste, autant « Le lys brisé » en prend le contre-pied et le démonte. Le chinois, le « jaune » est un prototype de « bon » personnage. Le Blanc, l’anglais raciste, est une brute ignoble, imbu de ses origines, mu par une jalousie ou un complexe sexuel sous-jacent dans sa haine et sa violence. C’est réellement à se demander si le même homme a tourné les deux films. Ou alors le racisme peut lui aussi être sélectif.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    765 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 juillet 2012
    Réalisé en 1919 par D.W.Griffith , " Le Lys Brisé " est un des films muet les plus émouvant que j'ai pu visionner. L'histoire est celle d'une fillette, Lucy ( qui est magistralement interprétée par une Lillian Gish en état de grâce ) qui est recueillie par un Chinois ( Richard Barthelmess que j'ai découvert à travers ce film s'avère prodigieux ) au coeur d'or, alors que celle-ci s'est retrouvée évanouie à cause des coups que l'on portait son père, un boxeur ( un rôle évidemment difficile à joué et pourtant l'acteur Donald Crisp s'en sort avec tout les honneurs ) . Il s'agit donc d'un film possédant une histoire extrêmement forte et émouvante, la mise en scène de D.W Griffith est une fois de plus excellente, notamment sur certaines séquences ( surtout celle à la fin du film quand le père retrouve sa fille ) qui restent gravées dans les mémoires, grandement aidé aussi par une photographie de G.W.Bitzer et Karl Brown qui tient encore bien la route pour l'époque. Bref, nous avons le droit de visionner un véritable chef-d'oeuvre du cinéma muet et qui se doit d'être visionner par tous.
    Plume231
    Plume231

    3 928 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juillet 2012
    Loin de l'opulence de ses super-productions, David Wark Griffith avait réalisé ce film modeste au niveau de la mise en scène et de l'histoire mais qui ne l'est surtout pas au niveau de l'ensemble. Si le film n'évite pas les stéréotypes sur "The Yellow Man", il se presente comme l'antonyme de "Naissance d'une nation" car ici c'est le raciste, représenté par la brute ignoble incarné efficacement par Donald Crisp, qui est présenté comme un méchant. Richard Barthelmess parvient sans mal à nous convaincre qu'il est asiatique et la lumineuse Lilian Gish arrive toujours à nous toucher par son talent et sa grâce naturelle. L'histoire quand à elle est magnifique de simplicité. Un très beau film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 juillet 2012
    Je me suis laissé captivé par ce film muet de Griffith avec son égerie Lillian Gish, malgré un côté suranné, le charme opère, envoûtant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 juillet 2012
    Contrairement à Tête de Radio, je ne trouve pas caricaturaux les personnages (le tort en reviendrait d'aillleurs à Burke, dont la nouvelle "The Chink & The Child" tirée du recueil "Limehouse Nights" a inspiré le film), ni que l'apport de Griffith à la grammaire du cinéma soit douteux. Evidemment que Lillian Gish crève l'écran comme dans tous ses films, mais Barthelmess est 1 Chinois tout à fait crédible, sans grimage excessif vu son physique naturellement 1 peu asiatique (voyez-le dans "A Travers l'Orage" du même Griffith, avec la toujours sublime Lil). Rien que la trogne de Donald Crisp en père alcoolique & violent suffirait à le rendre crédible, mais ce vétéran griffithien, qui créera plus tard sa propre boîte de production, savait incarner un type humain en pantomime. Le combat de boxe est admirablement filmé, gros plans sur poings & travellings en diagonale, & le montage alterné, marque de fabrique de D. W., intensifie l'action en liant la rage du père boxeur à la découverte de Lucy chez Cheng Huan par l'espion. Une des 1ères apparitions de la boxe dans 1 fiction, il ne m'étonnerait pas que Scorcese s'en fût souvenu pour "Raging Bull". A vérifier... Si l'on ajoute cela au plan d'intérieur soir de la fumerie d'opium, comme suspendue en lévitation dans d'oniriques volutes, où la déréliction progressive du Chinois idéaliste est perceptible par de beaux flashes-back, & le magnifique plan de la jonque quittant le port, qui encadre le film, l'apport à une certaine forme poëtique de cinéma est évident. Je ne m'attarderai pas sur les expressions horrifiées de Lillian, où ses yeux immenses s'écarquillent parfois dans un éclat presque blanc, je me répèterais pour chacun de ses films. Mention spéciale tout de même pour la scène du placard, qui me semble le prototype de celle de "Shining" - sauf qu'ici, une seule femme suffit à incarner la mère & l'enfant. & elle a inventé tte seule le fameux pseudo-sourire dessiné avec ses doigts en V. Que faut-il de pour 1 mythe ?
    stebbins
    stebbins

    507 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2012
    Parmi les films les plus célèbres de David Griffith, Broken Blossoms est probablement mon préféré. Car malgré le caractère novateur de Birth of a Nation et l'architecture impressionnante de Intolerance, ce joli mélodrame s'avère davantage efficace que ses prédécesseurs : le rythme y est nettement mieux maîtrisé, l'ensemble peut-être moins ambitieux par le registre et la durée mais aussi beaucoup plus cohérent. Cependant il faut savoir relativiser et resituer l'oeuvre dans son contexte : l'intrigue est des plus plates et la mièvrerie des intertitres ne participent pas à rendre Broken Blossoms pleinement palpitant. On retiendra toutefois l'utilisation magistrale du montage alterné dans le dernier quart d'heure ( à côté, l'ultime chevauchée maléfique de Birth of a Nation semble presque insignifiante...) ainsi qu'une puissance visuelle mieux exploitée que d'habitude - l'expression du visage de Lillian Gish réserve des moments de pure grâce. A voir au moins une fois, ne serait-ce que pour mieux (re)découvrir Griffith...
    Alasky
    Alasky

    358 abonnés 3 453 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 juillet 2012
    Lilian Gish est une de mes actrices préférées et dans ce film elle est merveilleuse... Le Lys Brisé est un petit bijou que j'aime beaucoup..
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