Clairement le meilleur film sur la Grande Boucle! Règlement modernisè et esprit nouveau! Le Tour 1939 comme si vous y ètiez avec ses grimpeurs, ses rouleurs et ses sprinters! Les coureurs sont dans une forme splendide, le moral est bon (la Seconde Guerre Mondiale n'a pas encore èclatè) et la confiance est grande chez tous les supporters français malgrè la prèsence (dèjà) d'une èquipe belge qui s'annonce formidable et redoutable! Le porte drapeau de la course se nomme Albert Brègeon et c'est l'un des plus gros attraits du peloton! Grosse vedette de l'avant-guerre, Albert Prèjean se glisse parfaitement dans la peau de ce coureur nerveux et ombragè comme tous les coureurs de race! Les stratègies sont les mêmes qu'aujourd'hui, on perd des minutes pour ramener son leader en difficultè! Pluie, vent, chaleur, souffrance de l'effort...A l'aube, les coureurs roulent avec l'aide de leur directeur sportif! Surrèaliste! Dans la haute montagne, c'est le moment pour changer de braquet, on attaque l'Izoard et on descend à tombeau ouvert son versant vers Guillestre! Le dopage n'est pas non plus èpargnè dans ce film (le masseur va chez le pharmacien et exècute une simple ordonnance). Bref, Stelli en connait un rayon sur cette course et va donc à l'essentiel (la plus belle victoire n'est-elle pas celle qu'on remporte soi-même ?) Le message final, même banal, est beau : Dans la vie, quand on est modeste, loyal et courageux, on finit toujours par gagner! On n'abandonne pas même pour cause de blessure à l'âme! Un vrai plaisir d'antan pour les passionnès du Tour! Une vraie raretè...