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chrischambers86
13 920 abonnés
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4,5
Publiée le 14 janvier 2022
Clairement le meilleur film sur la Grande Boucle! Règlement modernisè et esprit nouveau! Le Tour 1939 comme si vous y ètiez avec ses grimpeurs, ses rouleurs et ses sprinters! Les coureurs sont dans une forme splendide, le moral est bon (la Seconde Guerre Mondiale n'a pas encore èclatè) et la confiance est grande chez tous les supporters français malgrè la prèsence (dèjà) d'une èquipe belge qui s'annonce formidable et redoutable! Le porte drapeau de la course se nomme Albert Brègeon et c'est l'un des plus gros attraits du peloton! Grosse vedette de l'avant-guerre, Albert Prèjean se glisse parfaitement dans la peau de ce coureur nerveux et ombragè comme tous les coureurs de race! Les stratègies sont les mêmes qu'aujourd'hui, on perd des minutes pour ramener son leader en difficultè! Pluie, vent, chaleur, souffrance de l'effort...A l'aube, les coureurs roulent avec l'aide de leur directeur sportif! Surrèaliste! Dans la haute montagne, c'est le moment pour changer de braquet, on attaque l'Izoard et on descend à tombeau ouvert son versant vers Guillestre! Le dopage n'est pas non plus èpargnè dans ce film (le masseur va chez le pharmacien et exècute une simple ordonnance). Bref, Stelli en connait un rayon sur cette course et va donc à l'essentiel (la plus belle victoire n'est-elle pas celle qu'on remporte soi-même ?) Le message final, même banal, est beau : Dans la vie, quand on est modeste, loyal et courageux, on finit toujours par gagner! On n'abandonne pas même pour cause de blessure à l'âme! Un vrai plaisir d'antan pour les passionnès du Tour! Une vraie raretè...
Cette histoire charmante et pittoresque n'est pas une exaltation simplette des vertus du sport. Certes, si Albert Brégeon est lespoiler: vainqueur moral du Tour 39, c'est parce que l'épreuve a transoformé la vedette lasse et ombrageuse, antipathique le plus souvent, en un sportif modeste et courageux. En dehors de cet aspect assez conventionnel mais de toute façon accessoire, le film de Jean Stelli est surtout une intéressante évocation des coulisses du Tour de France d'avant-guerre, de sa popularité, de son caractère nécessairement désuet comme de ses pratiques aujourd'hui plus encore amplifiées, tels les rapports avec les médias et l'argent ou le dopage.
Le sujet et ses protagonistes ne sont pas forcément traités de façon réaliste, et la course est elle-même réduite à quelques péripéties. Le film alterne donc des scène de course et des petites histoires du Tour, extrasportives généralement, parmi lesquelles la querellespoiler: bientôt sentimentale entre une journaliste profane et la star Brégeon qu'elle a pris pour cible.
Comédie sportive attachante, "Pour le maillot jaune" peut être considéré finalement comme le témoignage quasi historique du Tour de France dans sa trentième année.
Un film sur le cyclisme cela est rare pas mal,mais il manquait de moyens et cela ce vois.Le film a mal vieillie,mais reste quand même d'assez bonne qualité pour l'époque.