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    La Dame en noir
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "La Dame en noir" et de son tournage !

    La scène d'ouverture, poétique et glaçante

    La longue séquence dans la maison : 20 minutes sans paroles mais avec beaucoup de tension

    Daniel Radcliffe aux antipodes de son rôle de petit sorcier à lunettes

    Un film d'épouvante à l'ancienne, qui mise plus sur l'ambiance que les effets faciles

    Le retour de La Dame en noir...

    La Dame en noir est adapté d'un roman anglais, "The Woman In Black", écrit par Susan Hill et publié en 1983. Depuis cette date, cette histoire de fantôme est devenue une pièce de théâtre à succès, jouée un peu partout dans le monde. Le roman n'en est pas à sa première adaptation, puisqu'un téléfilm du même nom a déjà été produit pour la télévision anglaise en 1989.

    James Watkins : l'horreur, sinon rien !

    Le réalisateur de La Dame en noir, James Watkins, est un spécialiste des thrillers horrifiques. Après avoir écrit les scénarios de My Little Eye et The Descent : Part 2, il signe ici son second passage derrière la caméra, après le violent Eden Lake.

    Une heureuse coïncidence

    C'est au moment où le réalisateur James Watkins travaillait avec difficulté sur un projet de fantômes de son côté, qu'il a eu vent du scénario qu'écrivait Jane Goldman. Voyant en cela l'opportunité de trouver la matière dont il avait besoin pour son film, le cinéaste a aussitôt contacté la scénariste. C'est donc de leur collaboration qu'est née l'adaptation cinématographique de La Dame en noir.

    L'après Harry Potter

    Le personnage d'Arthur Kipps est le premier rôle post-Harry Potter pour Daniel Radcliffe. Avant de jouer les sorciers, on avait pu le voir dans Le Tailleur de Panama. Entre Harry Potter et l'Ordre du Phénix et Harry Potter et le Prince de sang mêlé, il avait également tourné dans December Boys. La Dame en noir est donc son troisième film en dehors des murs de Poudlard !

    Le maquillage : une épreuve !

    Liz White incarne le fantôme de La Dame en noir. Pour ce faire, l'actrice a dû subir de longues heures de maquillage : "En général, on m’amenait au maquillage deux heures avant de tourner. On m’appliquait trois couches de produits différents, collants, puis un composé chimique avec une forte odeur à des endroits précis du visage. Ensuite venaient les teintes. La dame en noir est censée avoir passé du temps sous terre, donc elle a commencé à se décomposer", raconte-t-elle.

    Un film d'horreur format western

    Réticent à l'idée d'inscrire son film dans les clichés éculés du genre, le réalisateur James Watkins a voulu éviter le format oppressant du long-métrage d'horreur traditionnel, pour s'orienter vers des choix plus contrastés, raison qui l'a poussé à tourner en 2.35 à la place du 1.85.

    Harry Potter remplace James Potter...

    Dans la version télévisée de "La dame en noir" de 1989, c'est l'acteur Adrian Rawlins qui jouait le personnage d'Arthur Kidd, aujourd'hui tenu par Daniel Radcliffe. Or, Rawlins n'est autre que James Potter dans la saga Harry Potter, le père du célèbre sorcier !

    Un village hors du temps

    Une grande partie de l'action se déroule dans le village sinistre de Crythin Gifford, lieu imaginaire dont il ne fut pas évident de trouver l'équivalent. Avec la modernité, la plupart des endroits étaient défigurés par les infrastructures d'aujourd'hui. Heureusement, l'équipe est enfin tombée sur le lieu idéal : "Nous avons fini par découvrir Halton Gill, un petit village posé au beau milieu de la région des Yorkshire Dales, un endroit où vous ne passez pas par hasard. L’immobilier n’y a pas été sur-développé. Toutes les maisons sont authentiques et datent d’environ 400 ans", explique avec soulagement la chef décoratrice Kave Quinn.

    La maison a des yeux

    Pour porter à l'écran cette atmosphère étrange et fantomatique, l'équipe du film s'est mobilisée pour trouver le manoir idéal. Après diverses recherches, la chef décoratrice a eu le coup de foudre pour une vieille bâtisse : "Nous avons déniché un édifice de style jacobin auquel l’architecture de sa façade confère un aspect presque diabolique – on dirait que cette résidence a des yeux", se souvient Kave Quinn.

    Des inspirations entre tradition et modernité

    Le film, au même titre que le roman, s’inscrit dans la grande tradition des histoires de fantômes de l’époque victorienne, et convoque des références classiques comme Les Hauts de Hurlevent. Cela dit, la scénariste Jane Goldman confesse s'être inspirée de récits plus modernes : "Je voulais parvenir à un résultat digne des meilleurs exemples d’horreur psychologique de ces dernières années. Le genre horrifique japonais, surnommé « JHorror » et popularisé par des films comme The Ring et The Grudge."

    Un acteur hanté

    Dans ce film où il est question de fantômes, il n'y avait pas que les maisons qui étaient hantées, comme le dévoile James Watkins au sujet de son acteur principal : "Daniel a été habité par le rôle. Je n’avais quasiment plus besoin de le diriger. A la fin, il comprenait parfaitement son personnage et il le vivait entièrement."

    Mélancolie et vulnérabilité

    Comme l'explique le metteur en scène, son choix s'est porté sur Daniel Radcliffe car c'est, selon lui, un acteur capable d’apporter une certaine mélancolie et de la vulnérabilité au personnage.

    Fidélité et originalité

    L'auteure Susan Hill se plaint souvent du fait que ses écrits soient (mal) adaptés au cinéma ou à la télévision. Mais pour La Dame en noir, elle se réjouit du travail opéré par la scénariste Jane Goldman, restée fidèle à l'esprit du roman : "Quand Jane m’a envoyé son script, elle s’attendait certainement à des conseils et des modifications de ma part. Mais tout était excellent ! (...) Elle est parvenue à s’approprier l’histoire sans toutefois m’en déposséder", s'enthousiasme la romancière.

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