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Gourmetdefilms
60 abonnés
657 critiques
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4,5
Publiée le 11 octobre 2012
Cinématographiquement Denis Podalydes est épatant au point où il efface presque tout les autres acteurs très bons aussi (ça fait parti du personnage). C'est bien fait, le récit est haletant et très instructif. Après de manière plus générale, ce film est la matérialisation de la nausée qu'une personne lucide ressentait devant toutes les gesticulations politicardes médiatiques de l'époque. Une vue des coulisses où se côtoie le machiavélisme, la démagogie, le cynisme, la rhétorique, les calculs méprisables, l'hypocrisie, la trahison, les délits d'initiés etc... Un monde où la presse est une alliée à manier avec doigté pour être ensuite utilisée comme outil de propagande dans un pays pourtant démocratique. Bref un exposé sur la politique du clan Sarkozy/ump et un exorcisme pour les masos nostalgiques.
Voilà un film politique passionnant sur l'accès au pouvoir du président Nicolas Sarkozy. Les acteurs sont juste époustouflants dans leur prestation, du rôle de chef de l'état en passant par ces autres politiciens (Villepin, Guéant, Chirac etc...). "La conquête" résume parfaitement la campagne de ce candidat, jusqu'à sa prise de fonctions au siège de l’Élysée. Après la forte médiatisation de ce président emmenant à la peopolisation de celui-ci, pour nous présenter cet aspect politique sous forme de saga continuelle, on se replonge dans cette période avec grand intérêt. C'est passionnant, si l'on s'est plongé télé-visuellement dans les aléas de ces politiciens, le scénario ne nous livrera pas forcément de surprise, mais aura le mérite de mettre parfaitement en scène toutes ces histoires bout-à-bout. Mention spéciale à Denis Podalydès qui incarne le chef de l'état avec une énorme ressemblance aussi bien physique que verbale, sans oublier sa gestuelle et son comportement. Un rôle difficile à porter au cinéma pour ne pas tomber dans la caricature ridicule qui le guettait, où Podalydès a évité ce sentiment prévisible en se surpassant dans son jeu d'acteur. Xavier Durringer signe un film réussi, entre biopic et thriller.
Il est difficile de noter un film pareil pour différentes raisons. Déjà il faut essayer de rester objectif par rapport à sa direction politique ensuite il faut avoir quelques connaissances dans ce domaine et enfin le plus compliquer c’est de savoir quand s’arrête la réalité et quand commence la fiction. Car l’histoire dans ses grandes lignes on la connait mais ensuite beaucoup de petites affaires viennent se greffer et l’on suit comme si on y était une « carrière » politique ce qui est très impressionnant. En effet la violence verbale et psychologique est au-delà de tout ce que l’on peut imaginer mais le problème est de savoir si toutes ces paroles ont été dites ou si c’est de la fiction et cette question on se la pose durant tout le film. Les insultes fusent encore plus que dans un hall de banlieue. Certaines scènes sont très violentes spoiler: comme celle ou Sarkozy fait face à un homme de la cgt, celle où il s’engueule avec Cécilia, celle où De Villepin dit vouloir le « baiser avec du gravier » ou encore quand Chirac fait mine de lui tirer dessus . Mais on apprend aussi que la vie politique donne lieu à des moments drôles mais aussi de solitude ou l’on ressent de la sympathie et même de l’empathie pour Sarkozy et même un passage touchant lorsqu’il spoiler: écrit son discours avec Guaino . Le film fourmille de détails que l’on ne soupçonnerait pas comme le vouvoiement ou le tutoiement entre certain protagonistes, les coups fait par derrière ou les petits messages envoyés lors de réunions. Parlons enfin de l’interprétation des différents hommes politique qui est de très grande qualité. Les acteurs sont toutes et tous très bien choisi et collent parfaitement à leurs personnages mais mention spécial à Bernard Le Coq pour son rôle de Jacques Chirac que je trouve génial. Mais tous on subit une transformation physique, gestuelle et vocale impressionnante. Une chose est sur ce film me fera regarder la politique d’une façon différente, que l’on soit allergique à elle ou non je conseil à tous de regarder ce film passionnant.
Comme son nom l'indique, le film de Xavier Durringer s'attarde surtout sur la quête du pouvoir et ne parle pas de politique. Les acteurs s'enferment trop dans l'imitation de leur modèle et le film, malgré une légère ironie, devient parfois caricatural.
Très bon film ! Les acteurs ressemblent très bien aux politiciens dans ce film ! Je pense notamment à l'acteur qui incarne Dominique de Villepin.
Le scénario est plutôt bon, on voit bien la difficulté d'un homme d'état à gérer sa vie privée ainsi que sa carrière surtout quand il se présente à l'élection présidentielle. On revoit bien une partie du parcours de Nicolas Sarkozy avant qu'il ne soit candidat et tout ce qu'il a dût faire pour réussir à le devenir.
Bref, le film est très bien réalisé sur tous les points !
Film plutot interessant. N'étant pas un fan de politique avant 2007, j'ai appris des choses notamment sur les relations qu'entretennaient certains hommes politiques, sur les causes du divorce entre Nicolas et Cecilia etc. Les rôles attribués sont assez bien joués, j'ai d'ailleurs beaucoup aimé celui de Chirac et de De villepin dont la ressemblance au niveau du visage est vraiment réaliste! Concernant le personnage de Nicolas Sarkozy, j'ai trouvé le rôle surjoué, surtout au niveau des toc.
C'est un peu marrant de voir ce film aujourd'hui. On ne peut pas s'empêcher de faire le parallèle avec les vrais personnages dont les traits de caractères ressemblent énormément et tiennent limite de l'excellente imitation des acteurs dans un exercice certainement très difficile à éviter. On se mettrait presque à regretter les facéties de certains. Un petit moment de vie politique très peu romancée finalement.
Ne pas vous attendre à un documentaire réaliste sur la montée au pouvoir de Nicolas Sarkozy. Ce film est clairement une comédie, assumée en tant que telle, à prendre au second degré. J’ai été agréablement surprise en ce sens, et j’ai souvent ri, grâce à de nombreuses répliques croustillantes. Ainsi l’aspect caricatural ne nuit pas au film, et les personnages sont souvent empreints de sympathie.
En revanche, c’est bien là tout le danger de ce film sorti à 1 an des élections présidentielles de 2012. Car il ne faut pas se leurrer : que ce soit voulu ou non, c’est un formidable outil de propagande. Sarkozy et ses conseillers, sous couvert de transparence dénonçant leurs petits défauts, sont présenté sous un jour humain et favorable. Le Président est humanisé : un homme comme les autres, qui aime sa femme, et qui, s’il a conquis la France, y a perdu sa compagne (symbolisé dans la toute dernière scène du film, où il laisse Cécila en bas de l’escalier au terme d’un dernier baiser, et grimpe les marches vers la Présidence). Un homme ambitieux, voire manipulateur, mais avec ses doutes, sa vulnérabilité. A voir donc comme une fiction, et ne pas se laisser endormir par une jolie histoire dont nos politiques sont les sympathiques protagonistes.
aurait pu être vraiment captivant mais on reste au niveau du bof. Le film reste quand même pas mal pour comprendre le personnage et sa victoire en 2007.
Un tres bon film, bien joue, bien realise, sans chichis. le titre du film dit tout, c'est l'histoire de la montee en puissance de sarkozy, Je comprends pas pourquoi certains disent qu'il n'y'a pas d'histoire. Le film est plutot neutre, je pense, donc on voit un sarko differend des cliches. de droite ou de gauche d'ailleurs. Juste un homme et ses ambitions.
Intéressant mais un peu caricatural avec un Sarko qualifié de "nain" sans arrêt (d’ailleurs suffit de voir l'affiche du film). Le film est un peu brouillon avec une chronologie pas très claire malgré les écriteaux. La ressemblance des acteurs et les imitations sont quand à elles plutôt réussis.
Le dessous des cartes connu par le Canard Enchainé ou les dossiers des hebdos est ravivé complété par quelques traits moins connus comme le flot de vacheries d'un Chirac rancunier ou les états d"âme de Cécilia qui nous la rendent plus sympathique Le film nous laisse sur notre faim d'analyse politique : reste la distribution qui est excellente Le Coq campe avec crédibilité un Chirac subtil et madré et Denis Podalydes qui malgré l"erreur du choix capillaire arrive à nous faire croire qu'il est Sarko!
Je m’attendais à un film forçant la caricature et critiquant de manière très franche et dans tous les sens notre ex-Président Nicolas Sarkozy. En réalité, il n’en est rien. Il me semble que les critiques envers sa personne sont plutôt douces et assez justes. Elles concernent même plus la forme que le fond. Globalement, le long-métrage m'a paru amusant et réaliste, c’est une agréable surprise même s’il n’y a pas de révélation. J'ai eu une forme de plaisir à voir le comportement des hommes politiques quand ils ne sont pas devant les caméras de télévision, bien que cela reste une fiction. Cela les humanisent un peu et nous montrent qu'ils ne sont pas dotés d'une intelligence supérieure finalement (bon, ça se saurait sinon). Si le long-métrage est inégal dans l’intérêt, il doit son salut aux performances d’acteurs, dont la brillante interprétation de Denis Podalydés.
Quel est l’intérêt de ce film ? Le réalisateur s'est dit "Tiens j'ai envie de me faire du fric et quel meilleur moyen que de sortir un film sur l'actuel président ?" Non il ne c'est surement pas dis ça, mais alors quoi, il a voulu se prouver qu'il avait du courage ? Non parce que l’intérêt de faire un film comme ça c'est de soit : provoquer et du coup de faire rire le spectateur, soit : d'apprendre aux gens des choses qu'ils ne connaissaient pas. Parce que de ce coté là c'est raté, tout ce qui est raconté je l'ai en lisant des magazines !! Un comble, ! Il n'y a rien de nouveau là !! En plus la réalisation est pitoyable, très paresseuse, la mise en scène, elle elle est inexistante et le scénario vraiment facile. En plus c'est pas drôle, et ce n'est pas ajouter une musique de cirque pour nous dire que les politiques sont des clowns qui y changera grand chose ! Seul bon point : les acteurs, qui imitent tellement bien leurs personnages qu'on croirait entendre nos chers politiques. Alors bravo à Denis Podalydès, génial, bravo à Bernard le Coq, excellent et zéro pointé à Xavier Durringer qui nous livre un film fade, sans âme et sans couleur, à croire qu'il a tout misé sur le jeu d'imitation. Bref, une véritable perte de temps.