Je ne vois pas du tout où est l'intérêt de ce film; il tente d'adapter l'ascension politique de nicolas sarkozy. Mais quel évènement inintéressant et insipide! Les situations sont grotesques et mettent en scène des acteurs qui tentent de ressembler tant physiquement qu'oralement aux politiciens qui sont eux-même des personnages grotesques... Le film s'auto-parodie tout seul dans des imitations pénibles et le propos tellement indigne. Le thème est à vomir, la thèse passe-partout.
Au début, le film est plaisant à suivre. Découvrir les acteurs singer des personnalités "ah mais c'est untel etc.", avoir l'impression d'être dans les coulisses secrètes de la campagne de Sarkozy etc etc... Mais au bout d'un moment, ça lasse complètement. Je sais pas, le film manque de mise en scène pour que ça se tienne sur 1h30 en fait, tout simplement. Parce qu'au final, faire un film sur un mec qui se présente et qui à la fois gagne un pays et à la fois perd sa femme, c'est intéressant, mais La conquête ne parvient pas du tout à rendre ça sur l'écran. Du coup ça devient terne et sans intérêt, j'en avais marre de supporter Sarkozy, j'en avais marre du film, je n'avais plus du tout l'intérêt là dedans, vu qu'on sait ce qu'il s'est passé, s'il n y a pas l'intérêt cinématographique il n y a plus grand chose qui peut porter La conquête.
Pour les générations qui l'ont vécu (ou subit), ce film n'apporte rien mais je pense qu'il prendra tout son intérêt dans 2 ou 3 générations quand on racontera à nos descendants qu'on a été assez naïf en France pour élire un nain cupide et arriviste ils ne nous ne croiront pas et après l'avoir vu, ils se moqueront de nous...Oh vous pourrez toujours prétexter que vous n'avez pas voter pour lui, vous passerez pour un âne tout de même...Remarquez...Si on fait un film sur l'actuel, ce sera pire, depuis Chirac, président, c'est une fonction qui pue un peu non ? Ici le film vaut surtout par Podalydes qui nous fait un Sarkozy à pile avec mimiques et gestuelles de pantins parkinsonien. Le Coq en Chirac, très bien et celui qui fait notre cher poète raté très bien aussi. L'histoire nous détaille l'explosion en vol d'un couple et l'ascension inexorable de l'homme de ce couple qui voit sa vie sentimentale partir en fumée car il est un queutard et qu'il se soucie plus du pouvoir que de sa femme, quoi qu'il en dise. La quête du pouvoir ne peut se faire que si tout le monde veut la même chose et là, madame Cécilia n'en voulait pas mais en bonne collègue de conquête du pouvoir, elle la joue solidaire pour ce qui est de la présence devant les cameras, ils faut rassurer les moutons sur leur canapé, le président est dans un couple solide et les malheureux journalistes parisiens savent tous que ce mariage part en sucette mais pas un ne balancera la vérité mais tous dans leurs critiques ciné expliqueront qu'on apprend rien...Tas de ... Si peur peu qu'on s'intéresse pas à la vie sentimentale de ses hommes politiques, on apprend des choses. Mais aujourd'hui pour savoir comment va la tête de l'état il vaut mieux lire Closer et Gala que le Monde non ?
Un film assez amusant, réalisé sous l'angle de la satire qui met en parallèle l'ascension politique fulgurante de Nicolas Sarkozy entre 2002 et 2007 avec la destruction de sa vie sentimentale. Ce film se révèle plaisant et crée une réelle ambiance délétère que l'on imagine proche de l'univers politique vécu au jour le jour dans cet univers si particulier du pouvoir. Les acteurs parviennent à rendre leurs personnages attachants, presque dramatiques malgré des actes souvent antipathiques grâce à l'exploitation de réels talents comme Denis Podalydes, à souligner également le gros effort d'imitation tant dans le physique que dans les mimiques de l'ensemble des personnages étudiés. Cependant, l'ensemble ne parvient jamais à dépasser le stade de la caricature améliorée, rythmé par une BO qui ressemble à s'y méprendre à l'entrée des artistes dans un cirque. Au final il s'agit donc d'une réalisation critique, qui pose de réelles questions tant sur les coulisses du pouvoir que sur les procédés du journalisme, sans toutes fois jamais apporter d'éléments de réponse nouveaux. En tous cas la politique n'en sort pas grandie.
Je ne peux pas faire comme certains, c'est-à-dire de voir ce que ce film peut dénoncer. Je vois ici, un Sarkozy qui ne peut s'empêcher d'utiliser une insulte toutes les minutes... Un film qui n'a aucun fil conducteur... Certes de belles performances, notamment pour Chirac mais le reste... Je me suis retenu pendant tout le film de l'éteindre, mais ce fut difficile.
Œuvre cinématographique superflue où un docu-fiction aurait suffi, l’aspect tactique, « magouille » politicienne et petites phrases assassines rendent l’ensemble captivant sur ce parcours politicien. Une suite pour 2017 ?
Denis Podalydès incarne majestueusement son personnage et parvient à faire oublier l'acteur qui est derrière (tout comme l'ensemble de la distribution). Après, il faut sans doute être très intéressé par l'Histoire immédiate pour apprécier autant le fond que la forme.
Film à revoir en 2013 à la lumière de ce qu'il s'est passé en 2012. Film à revoir avant les élections en 2017 pour ce qu'il risque de nous tomber sur le nez si les mêmes personnages sont toujours en lice !! En tout cas film remarquable grâce au jeu des acteurs.
Un film sur un sujet qui n'a à priori aucun intérêt au cinéma. Un sujet rébarbatif , didactique ,tout juste bon pour faire un bon reportage TV , à l'ancienne. Mais la direction d'acteurs et le jeu de tous les acteurs en fait un suspens agréable à regarder . La cruauté , la trahison , le cynisme des politiciens y sont magnifiquement montrés. Poladyles est remarquable, sa performance l'on vit un vrai drame cornélien. Une réussite dans le genre.
Ce film est une catastrophe. Un vrai-faux biopic. Au-delà de l'histoire, qui laisserai place à une multitude de critiques, il symbolise l'envers du décor, le film de trop. Dans cette overdose de film sur les campagnes électorales, vous apprécierez largement mieux Les marches du pouvoir de Clooney, où pour rester français, L'exercice de l'Etat de Pierre Schoeller. Podalydés, Le Coq et autre consorts se ridiculisent de minute en minute. Même si le réalisateur tient à préciser que ce n'est qu'une fiction, il en demeure pas moins qu'on reste effaré devant le pathétisme des imitations en tous genres. Il ne faut pas en vouloir aux acteurs, mais bien à l'écriture, qui est complètement grotesque et qui ridiculise le cinéma français.
Fade, pâle et sans vie, La Conquête n'apporte rien de grand chose à la biographie déjà connue de Nicolas Sarkozy à l'aube des Présidentielles de 2007. Denis Podalydés réaliste une performance assez réussie, ce qui reste un point très positif où il était attendu au tournant. Mais au final, ni de sa vie totalement privée, ni des révélations du personnage sont mis en valeur, alors qu'on l'attendait. On voit le même personnage devant et derrière les caméras. Manque de tonus, de travail documentaire.