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Un visiteur
2,5
Publiée le 30 mai 2011
Je suis contente d'avoir vu ce film, mais soyons franc ça n'a rien de transcendant: les acteurs jouent bien, on voit un Nicolas Sarkozy tel qu'on peut l'imaginer, ambitieux et mégalomane. après il n'y a rien de surprenant, on n'apprend rien de ce film et je trouve que le scénario 'est que n'est que la 1ere couche, le superficiel de cette histoire. pk ne pas avoir creuser cette personnalité, ce caractère de Sarko, et les Sarko_boys et Mme Dati. ils sont la, dansent sur la table de reunion un fois et se contentent de suivre partout Sarko ... on ne sait pas ce que ces gens pensent de cette situation, de cet homme. avant de voir le film j'avais entendu qu'il ne fallait pas prendre le film comme un reflet exact de la réalité, que les scènes de disputes Cecilia/nicolas avaient été imaginées ... pk ne pas avoir creusé encore cette partie imaginaire ? HEADen bref je reste sur ma faim.
je reviens de la salle de cinéma, le moins que l'on puisse dire c'est que le jeu d'acteur est génial. le film était un défi car c'est la première fois qu'un biopic du genre est fait. le but n'est pas de faire un film pro ou anti sarko, mais sur les rouages de l'accession du pouvoir. il nous montre les combines parfois douteuse et des manipulations. le film aurait pu être transposé sur un autre moment de la vie politique francaise mais ca s'y prete bien ici car c'est récent et frais dans nos mémoires. Chirac n'est pas "méchant" mais il en veut a Sarkozy pour 95. De Villepin pense que Sarko n'est pas fait pour être président. Sarko manipule l'opinion aussi mais on le montre sans le descendre.... a voir
moyennement intéressant. Le film se contente de ressortir les petites phrases de Sarkozy sans les inscrire dans une vraie narration. La rupture avec sa femme est particulièrement soporifique.
Malheureusement ce film aurait pu donner quelque chose de bon et d'inattendu, mais... on est loin de cette idée. Cinématographiquement la conquête reste au rang du téléfilm, il lasse et se traîne en longueur. Une histoire sans surprise avec des paroles marquantes, anecdotes... C'est aussi une histoire (trop) centré sur le couple Nicolas/Cécilia, qui grade Cécilia au rang d'infidèle, on en vient à éprouver de la peine pour Nicolas, il veut monter au pouvoir mais les méchants lui mettent des bâtons dans les roues mais tout de même il s'accroche, puis sa femme le quitte, il fera tout pour la reconquérir même s'il doit abandonner sa place de ministre de l'intérieur pour retourner aux finances enfin bref ce n'était pas ce à quoi on s'attendait. Les personnages sont surjoués, J. Chirac n'est nullement crédible, N. Sarkozy en fait trop (ou pas assez), on a l'impression d'assister à une parodie d'ailleurs la musique le confirme bien! On est dans un cirque. Fiction ou réalité ? Enfin de compte on ne sait pas exactement comment prendre ce film. La conquête n'a pas de grand intérêt, on n'en apprend peu, mais tout de même je met une étoile pour avoir « osé » faire un film sur un homme encore président et d'avoir peut être éclaircie certains points.
Les producteurs de ce film ont beaucoup pleuré dans la presse les semaines précédant sa sortie. Eh oui, la plupart des vilains financiers (certainement de droite) leur ont longtemps méchamment claqué la porte au nez, ne voulant pas prendre de risques avec le pouvoir en place. Heureusement, l'intrépide chaîne Canal qui défend la veuve et l'orphelin est venue à leur rescousse pour pouvoir boucler leur projet. Tant mieux d'ailleurs, car "La conquête" est une oeuvre fort intéressante. D'une part car elle évoque la brillante victoire de notre bien-aimé président Nicolas Sarkozy (bénie soit la femme qui l'a enfanté) à la présidentielle de 2007. Mais surtout parce qu'elle s'intéresse à l'envers du décors, ponctuant son récit des petites phrases qui égaient en permanence notre politique et que connaît depuis longtemps le lecteur assidu des médias et en particulier celui qui déguste régulièrement "Le canard enchaîné". Enfin, les acteurs sont formidablement bien rentrés dans la peau des personnages qu'ils incarnent, que ce soit Denis Podalydès en Sarko, Bernard Le Coq en Chichi et Samuel Labarthe en Villepin l'exalté. Justement, concernant ces deux derniers, je demeure en revanche circonspect un tantinet sur la vision qu'on en donne (surtout Chirac en fait) puisque le réalisateur les fait passer en définitive pour des nuls. Par ailleurs, si la saveur de cette évocation provient avant tout de l'histoire toute récente qu'elle retranscrit avec des personnages qui nous sont encore très familiers, j'ai peur qu'elle vieillisse assez mal et qu'elle perde beaucoup d'intérêt au fil des années à venir. En attendant, vivement "La conquête 2" !
J'avoue que c'est une très bonne surprise que ce film ! Les acteurs sont vraiment tous excellents et on se laisse séduire par leur jeu, leurs bons mots (des répliques qui tuent et vont devenir cultes). Ceux qui n'aiment pas Sarkozy continueront à le détester et ceux qui l'apprécient ne seront pas décontenancés. J'ai franchement bien rigolé même si ça n'est pas censé être une véritable comédie.
je suis sortie du cinema bluffée par la performance des acteurs et en particulier celle de Denis Polydades (acteur inconnu pour moi). Je fais partie des électeurs de Sarkosy et déçue par sa politique mais là je ne sais plus quoi penser. Le milieu politique : je ne le croyais pas si dur. Villepin et Chirac sont horribles. Je me dis qu'on ne peux faire confiance en personne. L'influence des épouses aussi m'a surprise : on dirait qu'un homme ne peut agir sans l'amour et l'assentiment d'une femme. Les femmes sont elles aussi influentes ???? Quant on vote pour quelqu'un il faut donc aussi s'interesser à sa femme ou ses femmes (puisqu'il y en a qui sont polygames)... Un film tres original et qui fait reflechir. On s'aperçoit qu'avec la proliferation des médias la politique est devenue un jeu et du cinéma et que les electeurs ne sont que des moutons qui ne savent plus reflechir par eux-mêmes. Nous sommes des figurants servant leurs interêts. Je n'ai plus envie d'aller voter......
Pas de révélation fracassante mais un cynisme discret qui donne à l'ensemble un ton plutôt sympathique (on est dans le registre de la comédie), sans jamais oublier de faire passer les politiques pour ce qu'ils sont : des escrocs assoiffés de pouvoir. Le film manque cependant d'un peu de mordant.
Ce film est parfois à la limite de la caricature surtout au début et c'est alors dérangeant. Cela devient un peu plus naturel au cours du film. Il y a des moments sarcastiques vraiment drôles. Le film est cependant un peu long à mon goût.
Alors, là bravo aux acteurs qui jouent à la perfection. Ce qui m'a fait le plus rire, c'est à la fin du film, quand une fille (probablement anti-Sarkoziste)dans la salle de cinéma, fut déçue que Sarkosy soit dépeint plutôt sympathiquement, alors que d'autres et surtout De Villepin soit antipathique au possible. Désolé de vous décevoir Mademoiselle, mais Sarkosy est comme décrit dans le film, un mec qui a la soif du pouvoir qui a passé toute sa vie à bâtir ce personnage politique hors pair (qu'on aime où pas), pour devenir ce qu'il est aujourd'hui. Mais cela reste néanmoins, un homme transparent et profondément humain( avec ses défauts et ses qualités) et Polydadès a su avec grandeur, interpréter ce rôle difficile. Grand bravo aussi à l'actrice qui joue le rôle de Cécilia.
Vraiment intéressant ! Le film a vraiment commencé à me plaire à partir de la moitié. Le style est original. Je ne note pas plus car on n'aurait pas pu faire mieux avec ce thème.
Le choix des acteurs est bon ! Les caricatures bien faites. En revanche, on a déjà tout entendu, c'est plus un reportage qui relate les faits qu'un film à proprement parlé.
Voilà un film qui laissait entrevoir une tragédie shakespearienne, ou du moins un biopic passionnant sur l'arrivée au pouvoir d'un homme comme les autres. Finalement, au milieu de ces diverses espérances, il ne reste qu'une déception plus ou moins grande, une sorte d'incompréhension devant cet enchaînement de saynète...s retraçant une histoire politique et personnelle déjà connue du grand public, un sentiment partagé entre l'envie de rire en entendant certaines répliques et l'indignation contre ce langage vulgaire sortant de la bouche d'un certain Dominique, un vague souvenir de s'être ennuyé face à des acteurs parfois convaincants, parfois horripilants et un irrésistible besoin de vite oublier cette mascarade qui aura fait beaucoup (trop ?) de bruit pour rien.