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Un visiteur
3,5
Publiée le 22 octobre 2011
La conquête nous dépeint avec beaucoup de mimétisme et très peu de recul l'ascension politique de Nicolas Sarkozy jusqu'à son élection présidentielle. Pour cela, le réalisateur nous immisce dans l'intimité d'un homme plus souvent malmené dans sa vie personnelle que sur le devant de la scène. Magnifiquement interprété, cette oeuvre parvient à conserver sa neutralité malgré une accumulation parfois excessive de flashbacks. L'aspect politique est lui globalement bien traité même s'il ne s'agit là que d'une relecture des faits connue de tous.
Vendu comme le film français qui ose enfin traiter de l'histoire contemporaine et du pouvoir en place, la montagne accouche finalement d'une souris. Si on s'intéresse un minimum à l'actualité et à la politique, on apprend strictement rien. Sarkozy est un type égocentrique bouffé par son ambition, la politique est un aquarium infesté de requins qui se poignardent dans le dos, tout ça on le sait déjà. Quant à la dimension intime du récit, son intérêt est tout aussi limité. La Conquête accumule les défauts. Mise en scène plan-plan et interprétation qui tourne vite au concours de sosies plombent le film. Le plus gros problème reste le scénario. Ecrit par Patrick Rotman, il est évident que le journaliste connait son sujet mais il ne parvient à donner à son script ni une vraie dynamique ni un ton qui lui serait propre. On se retrouve du coup avec une illustration vaine des différentes péripéties qui se sont succédées au cours du second mandat de Chirac dont le film ne fait jamais rien. Il est par exemple problèmatique que les seuls bons mots du film soient des répliques ayant vraiment été prononcées par les hommes politiques représentés à l'écran.
De 2002 à la présidentielle de 2007, l'ascension de Nicolas Sarkozy vers la plus haute marche du pouvoir. Une ambition dévorante qu'il paiera par le départ de sa femme Cécilia. Moins une analyse de l'action publique qu'une étude des moeurs politiques, la Conquête étonne par son de comédie au grès de répliques souvent jouissives. Mais Xavier Durringer signe un film trop sage qui ne nous apprend rien de nouveau, et dont les précautions semblent avoir prix le dessus sur la critique. Fort heureusement, on retrouve dans le rôle titre un Denis Podalydés tout bonnement monumental, provoquant une certaine empathie inattendue envers le président.
Du 5 mai 2002 (réélection de Jacques Chirac) au 6 mai 2007, c’est l’irrésistible ascension de Nicolas Sarkozy qui nous est résumée ici, de son cabinet du ministère de l’Intérieur jusqu’à l’Elysée. Précédé d’un buzz sans précédent, "La Conquête", réalisé par Xavier Durringer n’est cependant pas le brulot politique tant attendu sur l’actuel chef de l’Etat. Présentée au festival de Cannes 2010, l’œuvre montre avant tout le désarroi d’un homme qui, comme l’annonce le synopsis, prend le pouvoir et perd sa femme. A ce titre, la "descente aux enfers" du candidat est assez bien illustrée. Cependant, on aurait aimé davantage de mordant et de cynisme, ce dernier pas assez ravageur à notre goût. En effet, la politique est un monde immensément vaste et pervers, fait de jeux de séduction, de petites phrases et de coups bas, donc autant se faire plaisir (surtout avec un sujet pareil !), ce qui n’a été fait qu’à moitié. Et par ailleurs, je comprends tout à fait les réserves émises par les critiques sur l’interprétation, cette dernière s’apparentant bien souvent à un concours d’imitations minable, tout droit sorti d’un mauvais sketch des Guignols de l’Info. A la limite, la seule réellement sincère dans son rôle reste Florence Pernel, brillante interprète de Cecilia Sarkozy. A mi-chemin entre le drame humain et le thriller politique, une frugale course présidentielle qui nous laisse grandement sur notre faim.
Avant toute chose, il convient de saluer l'extraordinaire prouesse de l'interprétation. Les acteurs sont tous sidérants de vérité. Au delà de ça, le film se montre plutôt objectif car il nous dévoile un Sarko ambitieux, certe, mais humain, avec ses (quelques) qualités et ses (gros) défauts. De ce fait, et en dépit de quelques dialogues épicés comme on aime, le film manque sérieusement de parti pris. On dirait qu'il ne veut froisser personne ! (la preuve avec cette petite phrase au début du fim annonçant que tout n'est que pure fiction, on croit rêver !...). Dans ce cas, pourquoi faire un tel film si ce n'est pas pour qu'il soit engagé ? Pour le reste, le début avec de sympathiques conflits entre politicards (quelle bande de gosses !) est plutôt emballant parce que finalement assez amusant, mais le film continue en mode automatique et finit par lasser parce qu'il n'a rien à dire. Tant de talent pour pas grand chose, quel dommage !
J'ai jamais pu finir le film, c'est cette simple raison qui m'incite à donner une si basse note. J'ai essayé pourtant mais j'arrive pas à le terminer, j'ai l'impression que ce scénario était réservé à un documentaire et qu'il a été détourné en film, money!! Il se veut politique et contemporain mais il est juste pédant et sans intérêt politique. On aurait encore pu l'apprécier du fait qu'il montre l'envers du décors mais aucune scène ne m'a surprise , les animosités entre les personnages sont bien connus, la violence des ego et propos en politique se sait. Bref, un faux behind the scene.
ce n'est pas du trés grand cinéma, la prouesse réside dans le jeux des acteurs, denys poladylés, bernard lecoq et samuel labarthe entre autres, quant au sujet il était déjà connu, ce que l'on se demande, c'est pourquoi avoir voulu faire ce film, pour montrer l'envers du décors ou montrer sarkozy tel qu'il est dans la vie, un homme comme les autres avec ses qualités et ses faiblesses? il aurait dit, avant la campagne éléctorale, que son plus grand souci était sa femme plus que sa destinée politique, en effet on le voit dans ce film, tout lui réussit sauf sa femme, peut-être que dans sa vie de couple il n'a pas toujours été à la hauteur (sans jeux de mots), bref, le film plait au début, puis on se lasse vite et on trouve tout cela somme toute assez banal
Excellent ! Avec un peu d’imagination et en se laissant porter, on peut véritablement se croire dans les coulisses du pouvoir et imaginer que l’on regarde un documentaire plus qu’un film. L’histoire est vraie, on la connait. On en connait aussi la chronologie, les temps forts mais pas forcément tous les détails. La Conquête permet par exemple d’en savoir plus sur le "cas Cécilia" ou sur l’origine des différends qui opposent Sarkozy et Villepin. Le président n’en devient pas plus sympathique (oups, je m’égare !) mais il faut lui reconnaître un certain courage, une ténacité hors du commun et une détermination quasi surnaturelle. Quand il veut quelque chose, il l’obtient. Quels que soient les sacrifices, les méthodes, les trahisons, les mensonges… Rien ne l’arrête. C’est captivant, c’est fascinant. On a l’impression, pour une fois, d’avoir accès à l’information, la vraie. Pas aux discours foireux préparés par des conseillés asservis et prêt à tout pour convaincre leur "maître" de leur dévotion dans l’attente évidente de promotions. Un autre point renforce la puissance de conviction du film : la ressemblance des acteurs avec les personnages qu’ils incarnent. Tous ne sont pas parfaits, certains second rôles sont même bien foirés à l’image de Rachida Dati qui ressemble plus à Popeck qu’à la vraie… ou de Bernadette Chirac qui fait penser à… rien, mais dans l’ensemble, c’est bluffant ! Denis "Sarko" Podalydès est excellent même si la ressemblance est plus dans la voix, le comportement et les mimiques que dans l’aspect physique. Et surtout, Chirac et Villepin sont splendides. Tout cela est donc très bon, reste à savoir si les expressions utilisées dans le film sont réelles. La "pie qui chante" ou le "gesticulateur précoce", c’est assez crédible non ?
1.5 pour l' interpretation de l'acteur qui joue sarko, sinon pour le reste c'est zero.On s'ennuie ferme et ce film ressemble à de la propagande.C'est dur de tenir jusqu'à la fin.
La Conquête, grâce à ses acteurs de hautes volées, sa mise en scène dynamique et ses dialogues aux petits oignons, possède tous les éléments nécessaires pour être un divertissement politique de qualité. Certes Xavier Durringer aurait pu aller encore plus loin dans le fond mais la forme est tellement bien amenée qu'on lui pardonne volontier.
Très difficile à juger et noter ce film… La première demi-heure est très troublante, on dirait un sketch des guignols. La prestation de Podalydes est excellente, les autres acteurs sont plus approximatifs… et Grégory Fitoussi, ca ne le fait pas du tout. Pour revenir au film, le sujet était casse gueule et le résultat mitigé. On n’apprend rien de spécial… il n’y a aucun parti pris mais le but de ce film est plutôt de dresser le portrait d’un homme… Le jugement est laissé au spectateur, ce qui est plutôt positif.
On apprends rien. Personnages caricaturés à l'extrême (Villepin, Sarko), même si la performance est tout de même avouable. Long et plutôt mal structuré, le film nous retrace le parcours avant élections, sans vraiment y croire. Dominiques Besnehar completement à côté de la plaque; Une constante. 3,5/5
Cela faisait très longtemps que je n'avais pas vu quelque chose d'aussi nul. Performance des acteurs 0. A la limite d'une parodie de parodie. De l'imitation à la "guignols"... quoique Yves Lecoq est bien meilleur.