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Un visiteur
4,0
Publiée le 6 janvier 2012
Ce film souligne avec une grande justesse, aidé par l'interprétation parfaite de Podalydès, que la politique est un art de la mise en scène très subtil. Les journalistes en sont les vecteurs, mais nous en sommes les spectateurs les plus essentiels, car les plus malléables. Le film a su rendre ce côté "spectacle" grâce à la musique de cirque en bande sonore, omniprésente et décalée au possible. Alors que personnage d'origine susciterait plus d'un sarcasme à l'écran, le long-métrage est une critique sobre et surtout subtile de la politique-spectacle du petit "nabot" teigneux et de l'amoureux délaissé qu'est avant tout notre cher président...
Ce film m'a vraiment déçue. On en avait beaucoup parlé, et je suis même allée au cinéma le voir. Résultat? Plus 1h30 d'ennuis. Certes, il y a quelques bons moments, mais on sait déjà tout. Ce film n'a en réalité que peu d'intérêt. Ah, si, les acteurs sont convainquants.
6 mai 2007, second tour de l'élection présidentielle. Alors que les Français s’apprêtent à élire leur nouveau Président, Nicolas Sarkozy, sûr de sa victoire, reste cloîtré chez lui, en peignoir, sombre et abattu. Toute la journée, il cherche à joindre Cécilia qui le fuit. Les cinq années qui viennent de s'écouler défilent: elles racontent l'irrésistible ascension de Sarkozy, semée de coups tordus, de coups de gueule et d'affrontements en coulisse. La conquête : L'histoire d'un homme qui gagne le pouvoir et perd sa femme. On aurait pu craindre le pamphlet antisarkozyste primaire, La Conquête s'intéresse finalement plus à l'homme qu'au politique en montrant l'ascension d'un homme ambitieux prêt à tout pour ne pas laisser passer sa chance mais qui devra pour cela faire un sacrifice auquel il n'était pas préparé. Au début, les imitations des différents acteurs freinent l'entrée du spectateur mais finalement, l'illusion finit par se faire au bout de quelques minutes. Xavier Durringer montre très bien les intrigues de cour, la comédie et le jeu de rôles auxquels se prêtent nos dirigeants. Durringer, au lieu de la fresque historique, préfère le drame intimiste et ose même aller jusqu'au vaudeville (la scène où Sarkozy se précipite à Roissy pour récupérer Cécilia). La Conquête est moins un film politique qu'un film sur la psychologie d'un homme de pouvoir confronté à des choix personnels et carriéristes. Podalydès est très convaincant et Florence Pernel montre bien les fêlures et les contradictions d'une Cécilia ambitieuse mais que la conquête du pouvoir va finalement effrayer, obligeant à la séparation d'un couple pourtant fusionnel. N'en déplaise à ses (nombreux) détracteurs, La Conquête est une bonne surprise et pour ma part, j'espère un deuxième volet s'intéressant aux années présidentielles.
Un film qui tend a créer plus ou moins des polémiques, mais sans rentrer dans le sujet de la politique, je pense que ce film est très bien réaliser, et qu'il reflète bien la vie politique avant 2007. Podalydes joue extrêmement bien notre président actuel, et je pense que ce film nous apprend beaucoup de chose.
"La Conquête" ou comment retracer avec une fiction le parcours jusqu'au pouvoir de 2002 à 2007 de l'impopulaire président de la 5ème République, j'ai nommé Sarko! Cela donne une comédie moyenne. Certes, il y a des répliques amusantes (qui sont en général dans la bande-annonce). Le récit de cette conquête est bien ficelé. Les acteurs campent bien leur rôle (Podalydès, Le Coq et Labarthe en particulier) et surtout, ce film tape autant sur le camp UMP que sur les personnalités de gauche. Mais malheureusement le film plonge trop dans la caricature qui décrédibilise trop le récit et ne parvient pas à rendre une bonne fiction.
Je ne m'intéresse pas énormément à la politique mais j'étais vraiment très intrigué par cette ascension de notre Président de la République actuel.
Tout d'abord, le scénario écrit par Patrick Rotman est vraiment passionnant, parfois drôle, parfois émouvant, enchaînant les séquences sans devenir un ensemble de sketches sans lien, il traverse les cinq ans sans perdre son spectateur. Les acteurs sont excellents, Denis Podalydes en premier évidemment, mais aussi Bernard Le Coq, Samuel Labarthe, Hippolyte Girardot, Gerard Chaillou et surtout Dominique Besnehard. Seule Florence Pernel est en deçà des autres et limite insupportable. La réalisation de Xavier Durringer est assez réussie, rythmée et jamais ennuyeuses malgré quelques scènes où le placement des caméras et le montage est assez chaotique...
Au final, c'est un très bon moment qui peut se suivre comme une success story fictive ou comme la vision de Rotman sur Nicolas Sarkozy. Notre Président nous est montré sous un jour qu'on ne connaissait pas forcément et c'est le bon point de ce film. De toute façon, il faut aller voir ce film, rien que pour les envolées d'un Jacques Chirac qui déclare au milieu du film à Dominique De Villepin une phrase qui résume le film "Il est chiant, ce mec! Il m'aura gâché le quinquennat".
Oui, Nicolas Sarkozy est chiant. Mais grâce à lui, c'est un excellent film qui sort en Mai 2011.
D'un réalisme époustouflant, La Conquête est un film fort qui nous laisse bouche bée par un jeu d'acteurs exceptionnels et impliqués. Un satire politique telle un biopic renseigné et habile.
L'exercice de style tenté par Xavier Durringer est assez inédit dans le cinéma français plutôt frileux quant à l'analyse de sa propre histoire (cf la guerre d'Algérie). C'est l'ascension vers la présidence de Nicolas Sarkozy qui a retenu l'attention de Durringer et de son scénariste Patrick Rotman. L'histoire on la connait trop bien est c'est sans doute ce qui nuit au film, sa trop grande proximité temporelle qui lui donne trop peu de recul ce qu'on pu dire toutes les gazettes à l'époque. Il reste donc le plaisir de voir comment chaque acteur s'en sort avec l'imitation de son personnage politique que chaque spectateur pourra revoir le lendemain à la télévision. De ce côté là on est bien servi avec un Podalydès confondant de vérité parvenant à rendre crédible Sarkozy jusque dans ses tics sans jamais tombé dans la caricature. De son côté, l'immense Bernard Le Coq livre un Jacques Chirac plus vrai que nature dont il a su capter toutes les expressions et les mimiques à défaut d'une ressemblance physique évidente. Il faut a aussi saluer la performance de Samuel Labarthe acteur suisse moins connu qui comme Le Coq a su amener le personnage de De Villepin jusqu'à lui. Quand ces trois-là s'écharpent en coulisses demeure le principal attrait du film donnant l'impression d'assister en direct aux propos off rapportés chaque semaine par le Canard Enchainé. La politique ne ressort bien sûr pas grandie de cet épisode de la campagne 2007, montrant une fois de plus si on en doutait que notre personnel politique est davantage mu par ses propres intérêts que par ceux de son engagement. Qui peut dire encore aujourd'hui qu'il l'ignore?
Un travail d'acteur et de costumes collectivement très réussi ! Pas de mots pour reconnaître au premier coup d'oeil Fillon, Villepin, Chirac, Dati, ect, ... La parole politique est libéré, elle sonne juste. On entre dans les coulisses et on y crois. Et puis il y a Dominique Besnehard, va y cousin !
La Conquête, une mauvaise blague de Durringer, le seul véritable spectacle réside dans ce défilé de sosies et par leurs prestations d'imitations. Minable.
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3,0
Publiée le 29 novembre 2011
Un buzz rèussi, une bande annonce qui en dit long sur le ton du film de Xavier Durringer, une sorte de thriller sur fond de comèdie / dramatique. "La conquête" a suscitè bons nombres de dèbats dont le mystère est restè entier puisque aucun journaliste n'a eu le droit de le voir avant sa sortie! S'il fallait une seule bonne raison pour voir le film, ce serait pour Denis Podalydès! Cet acteur-camèlèon sociètaire de la Comèdie-Française, y fait une composition impressionnante dans la peau de Nicholas Sarkozy où la ressemblance est frappante: maquillage, perruque, dèmarche, voix, il y avait aussi mille dangers pour Podalydès à jouer un prèsident en exercice! Belle prestation ègalement de Florence Pernel qui incarne Cècilia Sarkozy et de Samuel Labarthe qui joue un Dominique de Villepin plus vrai que nature! Bernard Le Coq en Jacques Chirac fait plutôt sourire et nous rappelle un autre Lecoq (celui des guignols de l’info). Si l'on suit un minimum l'actualitè politique, « La conquête » s'avisera passionnant avec une performance remarquable de l'ensemble des comèdiens...
Ce film à le mérite de ne pas prendre parti. Le jeux d'acteurs est vraiment bon, de l'apparence à la voix en passant par les mimiques. Quant à l'histoire, c'est toujours intéressant d'observer cette montée au pouvoir du coté des coulisses. Petit bémol pour la musique que j'ai trouvé totalement inappropriée.
Aie, un film plein de talents... Mais qui a oublie d'avoir un but autre que de singer les protagonistes de la campagne de Sarkozy. Tout est tres tres bien fait, mais sans interet.