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Un visiteur
3,0
Publiée le 25 septembre 2012
Réflexion intéressante sur le deuil, l’exil, la communication et, paradoxalement dans une moindre mesure, sur l’éducation et l’instruction, Monsieur Lazhar enseigne plus qu’il ne prêche et sait souvent être plus délicat que pathétique. Cette simplicité et ce joli équilibre entre gravité et légèreté permettent de donner une résonance plus forte à un film qui sinon serait trop riche tant la multiplicité des thèmes en impose, voire déborde, très prévisible et presque bien-pensant car les situations sont plus exemplaires que “normales”. Moins naturel qu’Entre les Murs, dans un style plus classique et conventionnel que Detachment, Monsieur Lazhar n’émerveille pas mais touche et affriande comme son gentil héros. Pour la critique complète : http://franglaisreview.com/2012/09/25/monsieur-lazhar/
Film plutôt décevant qui, en multipliant les histoires et les points de vue, a tendance à plus se perdre qu’autre chose. Vraiment pas très bon, malgré un Fellag intéressant.
C'est une belle histoire dans laquelle le réalisateur touche à la sensibilité de chacun. Les thèmes sont graves mais traités avec simplicité et justesse. Mohamed Fellag est magnifique en plus d'être très complice avec ses jeunes élèves. J'aurai tout de même apprécié que l'intrigue soit moins convenue et que le héros se voit un peu plus titillé par les autorités canadiennes, ajoutant ainsi de la dramaturgie au récit.
Voilà la question qu'on peut légitimement se poser après avoir vu le film du québécois Philippe Falardeau. Parce qu'autant le dire tout de suite, il est difficile d'imaginer une façon de faire un film qui soit en apparence plus simple que celle-ci, une approche des sentiments plus pudique ou un jeu d'acteur plus convenu.
Le film possède donc tous les attributs pour se faire dégommer par le critique moqueur et mauvais esprit... la suite ici : http://0z.fr/Gesrr sur Christoblog
Je n'ai pas du comprendre, car franchement je ne vois pas l'interet du film. Des petites histoires qui s'entremellent, mais rien ne ressort du film. Et on ne voit pas l'interet de la demande de naturalisation. J'ai bien failli m'endormir (j'avais meme envie de partir). Un mélange de bons sentiments mais aucun point de vue, et aucune conclusion. Seul bon point, le jeu des enfants.
Il y a bien longtemps qu'un film ne m'avait pas ému de la sorte...L'histoire, les enfants et ce Monsieur Lazhar sont bouleversants d'authenticité et d'intensité. Heureusement, que les expressions québécoises nous font parfois "sourire"...Un film simple mais terriblement émouvant.
Un jeu magistral de Felag, des enfants au ton juste, de très "beaux" acteurs. Un hymne à l'enseignement et à la langue française. Une grande finesse des rapports entre les enfants et les adultes, une très grande sensibilité sur des thèmes comme la mort, l'exil, la précocité, l'amitié, agrémentés de la douceur de l'accent canadien avec beaucoup d'humour. Un grand film qui m'a bouleversée.
Avais très envie de voir ce film et en ressorts très décu. Malheureusement, on ne comprend pas tous les dialogues avec l'accent canadien Traine en longueur. Dommage
Complément déçue par ce film ou je m'attendais a mieux. La version francais avec les voix canadienne est (je trouve) horrible, on ne comprends pas toujours tout ... Mais malgré ça , Une belle fin de film et une belle morale. Mais la grande satisfaction est la petite "Sophie Nélisse" qui joue superbement son role !
Sur un sujet délicat, comment faire face à la mort, un film fort mais desservi par sa modestie, à l'image de la fin ouverte qui ne s'imposait pas. Le film sonne juste mais semble avoir peur de tomber dans le mélo, ce qui le rend trop timide. Il est plus convaincant dans ses intrigues annexes comme lorsqu'il pointe les errements administratifs d'un système sécuritaire, et que l'arrivée d'un professeur "à l'ancienne" souligne encore plus. Très, très belle interprétation de Fellag et de toute la classe d'ailleurs.
Avec Fellag comme acteur principal, je m’attendais à un film comique dans la veine du « maître d’école » avec Coluche. Las ! Quel drame ! Jugez plutôt : le suicide d’une enseignante sur son lieu de travail, des enfants traumatisés, un remplaçant venu d’Algérie qui risque à tout moment l’expulsion et qui apprend que sa femme et ses enfants sont morts à Alger dans un incendie criminel et, pour en rajouter dans le morbide, un Montréal sous la neige triste à mourir. Tiré d’une pièce, le film pâtit d’un découpage trop théâtral ou, plutôt, d’une succession de scènes de facture plus littéraire que cinématographique. De surcroit, le parler et l’accent québécois rend les dialogues parfois incompréhensibles. On regrette une image aussi lugubre du Canada francophone alors que nos cousins d’outre Atlantique sont gais comme des pinsons et chantent (juste) en toutes occasions. Cela dit et même si ce film semble plus destiné au petit écran qu’au grand, le spectateur, pour autant qu’il s’attache aux personnages et aux méthodes éducatives du nouveau monde, ne s’ennuie pas et reste attentif jusqu’au bout. Les acteurs sont bons dans l’ensemble. Fellag, lui, est carrément bouleversant ainsi que le jeune Emilien Néron.
Voici un film magnifique, touchant, et magistralement interprété par Fellag, mais aussi par les enfants. Le jeu du jeune garçon est particulièrement bluffant quand il craque devant toute sa classe.