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lolocine93
6 abonnés
52 critiques
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3,0
Publiée le 3 janvier 2012
Ce huis clos n'en finit plus, ça traine au point d'en devenir acadabrantesque ! Pourquoi avoir des stars pour un scénario qui devrait se limiter au théatre pour certainement plus de plaisir.
Ce n'est pas vraiment un film, c'est une pièce de théâtre. Mais on ne s'ennuie pas du tout tant les dialogues sont insisifs et bien interprétés. Cette lente descente aux enfers est réglée au millimètre. Une belle réussite (théâtrale).
Une pièce de théâtre sans aucun doute, un film ? non. Totalement à côté du rythme nécessaire à un film, on s'ennuit ferme. Il y a des pièces comme des livres qui derainet mieux d'éviter le cinéma à moins que ce ne soient des metteurs en scène ou ici pour Polanski comme un besoin de faire un film comme on va en psychanalyse. Inutile.
Bof, bof, bof. Polanski s'est fait plaisir, ça tourne en rond et les une heure vingt du film semblent interminable. Kate Winslet sort quand même du lot en bourgeoise bourrée. Une seule chose: Polanski a raison, Kouros ça pue et ça ne sert qu'à désodoriser...
Roman Polanski est là où on ne l’attendait pas. En adaptant la pièce de théâtre française Le Dieu du Carnage (2006) de Yasmina Reza, le cinéaste franco/polonais nous surprend et nous séduit en un rien de temps. Pourtant l’exercice de style n’était pas si simple, parvenir à contenir durant (seulement) 80 minutes au cœur d’un huis-clos, quatre personnages principaux (deux couples), tout en respectant une unité de lieu et de temps (l’action se déroulant en temps réel, comme si nous étions au théâtre), il y avait de quoi se planter et n’en déplaise à ses détracteurs, Roman Polanski réussit haut la main son pari et nous offre un véritable déluge de joutes verbales sarcastiques entre deux couples qui se chamaillent comme des gamins afin de trouver le fautifs (leurs enfants respectifs se sont bagarrés dans un parc, reste à savoir qui en assumera la responsabilité). Alors que nous pensions être entouré d’adultes responsables et civilisés, on va rapidement déchanter à la vue de ce qui nous attends, véritable dérapage incontrôlé où chacun des protagonistes fini par tomber le masque, dévoilant sa véritable nature, au fil des discussions (ou plutôt engueulades), entre-coupés de quelques verres d’alcool, certains plus fragile que d’autres ne tardent pas à se montrer sous un nouveau jour (mention spécial à Kate Winslet & Christoph Waltz, aux côtés de Jodie Foster & John C. Reilly). Carnage (2011) nous dévoile au fur et à mesure que les minutes s’égrainent, ce qui se cache réellement sous le vernis de la gentillesse et de la politesse incarnée par ces couples qui apparence, cachent parfaitement bien leur jeu. Roman Polanski nous régale avec cette comédie dramatique au combien mouvementée, à la mise en scène soignée et où le décor en trompe-l’œil (le film a été tourné en banlieue parisienne) est une des pièces maîtresses de ce vaudeville hilarant.
Prologue : deux gamins se chamaillent ; l'un armé d'un bâton, l'autre de ses deux poings pendant que le générique s'installe au son d'une musique mouvementée exerçant son travail de pompe. Les noms s'enchaînent, gonflent, s'agrandissent pour finalement disparaître entre l'espace de deux troncs d'arbre, petit estrade d'un théâtre dérisoire en forme de simple pugilat... Film : un couple en invite un deuxième, cherchant à venger civilement un oeil abîmé et quelques dents cassées, cicatrices de leur fils un peu trop chahuté par le premier. De ce salon familial les personnages ne sortiront jamais, tout comme le spectateur ne pourra d'aucune façon se détacher de ce brillant huis-clos nommé Carnage. Roman Polanski n'a décidément que faire du bon goût et de ses nombreux travers consensuels : à partir d'une simple et puérile dispute entre deux mioches le cinéaste dresse une réjouissante pantalonnade à travers laquelle deux pères et deux mères de famille se livrent à un interminable jeu de massacre pour mieux s'avilir au final. Dans Carnage les adultes font des caprices, dégobillent sur des oeuvres d'Art, répondent au téléphone toutes les cinq minutes, noyent leur rancoeur dans quelque verre un peu trop alcoolisé et piétinent les tulipes à coups de sang. Le casting est impeccable - notamment Christoph Waltz en carriériste taquin et carnassier - l'écriture parfaitement développée et le rythme tout à fait soutenu et maîtrisé. On sort de ce Carnage complètement sonné, un brin déçu par sa résolution légèrement convenue mais totalement conquit par les personnages et l'irrévérence constante de notre ami Polanski. Jubilatoire !
Carnage, de Roman Polanski, est un film bien atypique : suite à un incident impliquant deux enfants, les parents du présumé coupable sont conviés chez ceux de la victime pour en discuter, et ce, sur toute la durée du métrage. Et, comme tout huis-clos qui se respecte, il est important de travailler sur le scénario et les personnages. En effet, avec une durée de seulement 80 minutes, la chose n'est pas aisée mais a finalement tout de la réussite. Les interactions entre Jodie Foster, Kate Winslet, John C. Reilly et Christoph Waltz sont délectables, et l'on assiste rapidement à un inversement des rôles puisque le duel coupable/victime se transforme malgré lui en un duel hommes/femmes. Au même titre que Le Prénom, les choses finissent par déraper, laissant néanmoins le spectateur sur sa faim puisque la fin est brutale et sans concession : elle coupe court et laisse sa place au générique...
Des acteurs prodigieux, un plaisir de cinéma communicatif, un exercice de style réussi, un humour cinglant, très en finesse, corrosif... Quel plaisir de se retrouver enfermé dans ce bel appartement New Yorkais, comme des hamsters dans une roue... Polanski en grande forme, des dialogues fantastiques, une farce à ne pas manquer, qui révèle avec malice les failles de l'être humain... Casting 4 étoiles. Quel pied!
Polanski, cinéaste du huis-clos, s'amuse à tourner en dérision dans "Carnage" deux couples New-Yorkais en apparence très estimables mais qui au fond révèlent les pires aspects de l'espèce humaine. Tout y passe. La méchanceté et le machisme de l'homme, la vanité et les chouineries de la femme, des philosophies vides de sens, des actes insupportables, de la prétention, de la mesquinerie... C'est assez réjouissant quelque part de voir Kate Winslet bourrée après un petit verre de whisky pleurer parce que son sac s'est vidé de tout ses cosmétiques. C'est également assez jouissif de voir comment Polanski égratigne le gratin bourgeois bien pensant du continent sur lequel il est interdit de séjour. Mais "Carnage" est une farce. C'est assez symathique sur le moment, quand bien même ça n'échappe pas à certaines facilités. Mais sur la durée, ça devient insignifiant: ici, les personnages antipathiques ne sont en fait qu'un amas de clichés que dresse un Polanski imbu de lui-même. Et servir cela sous une mise en scène fade, plate, et le conclure par la plus facile des fins, c'est extrêmement décevant. Très médiocre.
Dans ce huit clos, 2 couples s'affrontent, d'abord avec retenue, puis avec violence et agressivité. Ce n'est pas tant le face à face musclé entre 2 femmes et 2 hommes qui amuse, c'est de les voir évacuer toute l'animosité, tous les regrets, toutes les frustrations accumulés depuis tant d'années qui font passer au second plan l’événement à l'origine de leur rencontre . Bravo Monsieur Polanski, vous connaissez parfaitement vos semblables. Allez voir ce film, c'est un régal......En VO c'est mieux....
On aurait pu s'attendre à une simple adaptation de pièce de théâtre mais Polanski derrière la caméra s'éloigne du cadre théâtral, sans le renier, pour signer une oeuvre cinématographique de très bonne qualité. Passons l'introduction moyenne avec une musique nulle et concentrons-nous sur le coeur du film. Un huis-clos à la fois drôle et malsain, voici mon ressenti direct vis-à-vis du film. Malsain car cette petite réunion va progressivement virer d'une hypocrisie de circonstance à un véritable déluge de railleries, moqueries et coups en douce en tous genres où les langues se délieront et les personnalités apparaîtront en surface, pour le plus grand malheur des protagonistes et pour le plus grand bonheur du spectateur. Oui le film est drôle, je le trouve particulièrement jouissif. Les dialogues sont fort bien écrits et les interprètes excellents. Certes le jeu est plutôt théâtral mais ça colle bien à l'ambiance, et les acteurs excellent. Waltz est tout simplement le meilleur acteur du film, il arrive à afficher un visage à la fois hypocrite, détestable et vicieux. Dans Carnage il est juste énorme et prouve qu'il mérite mieux que de partager l'affiche avec Robert Pattinson. Le reste du casting est également d'un très bon niveau avec des comédiens que j'adore comme John C. Reilly, toujours aussi bon, Kate Winslet irrésistible vers la fin du film et Jodie Foster impeccable dans son rôle de ménagère tout aussi frustrée qu’orgueilleuse. Les répliques sont savoureuses et l'énergie des interprètes contribue au plaisir coupable que j'ai pu ressentir devant ce film.
Formellement, le film évite la banalité. La photographie y est réussie et la mise en scène évite la platitude totale, même si elle est reste très sobre. Disons qu'on évite de simples dialogues en champ/contre-champs et ce n'est pas plus mal, sinon on s'ennuierait ferme. Mais Carnage est rythmé, pas besoin d'action et de coups de feu, l'action réside dans les interactions entre les personnages. Polanski est plutôt incisif sur les relations humaines, très corrosif même. Mais le film n'en est pas lourd pour autant. C'est très divertissant et en plus on rit pas mal. On rit de l'hypocrisie des personnages et de cette ambiance au début qu'ils tentent de rendre bonne alors que c'est un véritable désastre. Des protagonistes hauts en couleur, une forme soignée et des comédiens très en forme (Waltz épatant encore une fois), ce Carnage de Polanski est délectable et jubilatoire, du bon cinéma comme je voudrais en voir plus souvent, un petit régal!
C est tiré d une pièce de Yasmina Reza du coup Polanski a respecté le huit clos, l intérieur de l appartement new yorkais a été créé dans un studio dans le Val de Marne, puis on se prend au jeu et a la performance des acteurs
Un début un peu long mais la dernière demi-heure est tout simplement excellente, vraiment drôle. 4 grands acteurs pour un huit clos très sympathique. Un Christopher Waltz encore exceptionnel.