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Votre avis sur Carnage ?
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Quatre acteurs en colère, beaucoup de dialogues, un huis-clos : le carnage n’est certainement pas le cinquième personnage de cette pièce de thâtre traduite & filmée ; il est tout juste son propre symbole, pratique pour décorer une histoire mondaine – même si n’importe quoi aurait marché car elle est TELLEMENT mondaine que toute miette d’ésotérisme paraît grande à côté d’elle.
Mais est-ce le sujet qui est mondain, où le film lui-même ? Constitué à 90% de dialogues futiles qui ne semblent jamais pouvoir se tarir, son texte a été écrit en pleine conscience du gâchis qu’il représente – dans le sens où l’on sait que la plus grande partie des recherches & des efforts mis dans le script (on entendra parler de droit, de médecine, de cuisine…) constituent des “chutes”, le résidu obligatoire de la vacuité de son propos. La fascination qu’il exerce vient de ce qu’on admire cette vacuité malgré soi, & surtout le fait qu’elle ne freine jamais les interactions entre les personnages – & là, il y a un immense talent d’écriture.
Et puis l’on se rappelle que le film est tiré d’une pièce de théâtre, & que c’est du théâtre que vient ce talent. Il n’aurait jamais dû le quitter, car inévitablement, on se questionne bien vite sur le mérite de l’œuvre filmée. Elle arrive, sans forcément plaire, à paraître plus courte qu’elle n’est – ce en quoi l’adaptation est réussie, si adaptation il y a vraiment. Mais la vocation littéraire de Carnage est trop limpide car elle baigne dans une démagogie artistique à faire grincer des dents.
On a compris qu’il s’agissait de disloquer le sens moral, d’inverser les pôles sociaux en faisant de l’abject un motif de conciliation & des bonnes manières le vrai motif du conflit. Ce n’est pas sorcier, encore que cela aurait pu revêtir une certaine élégance si les changements de camps formés entre les personnages n’étaient pas si fréquents, ou si les enjeux ne se déplaçaient pas aussi vite d’une scène à l’autre.
Au grand dam des artistes, & surtout des acteurs qui se donnent vraiment à fond (théâtralement, mais à fond quand même), la question qui émerge est la suivant : ça servait à quoi, que Polanski amène ses caméras ? Ça permettait quoi, à part la projection de vomi hyperréaliste de Kate Winslet ? Personnellement, je n’en ai aucune idée.
→ https://septiemeartetdemi.com/
Mais est-ce le sujet qui est mondain, où le film lui-même ? Constitué à 90% de dialogues futiles qui ne semblent jamais pouvoir se tarir, son texte a été écrit en pleine conscience du gâchis qu’il représente – dans le sens où l’on sait que la plus grande partie des recherches & des efforts mis dans le script (on entendra parler de droit, de médecine, de cuisine…) constituent des “chutes”, le résidu obligatoire de la vacuité de son propos. La fascination qu’il exerce vient de ce qu’on admire cette vacuité malgré soi, & surtout le fait qu’elle ne freine jamais les interactions entre les personnages – & là, il y a un immense talent d’écriture.
Et puis l’on se rappelle que le film est tiré d’une pièce de théâtre, & que c’est du théâtre que vient ce talent. Il n’aurait jamais dû le quitter, car inévitablement, on se questionne bien vite sur le mérite de l’œuvre filmée. Elle arrive, sans forcément plaire, à paraître plus courte qu’elle n’est – ce en quoi l’adaptation est réussie, si adaptation il y a vraiment. Mais la vocation littéraire de Carnage est trop limpide car elle baigne dans une démagogie artistique à faire grincer des dents.
On a compris qu’il s’agissait de disloquer le sens moral, d’inverser les pôles sociaux en faisant de l’abject un motif de conciliation & des bonnes manières le vrai motif du conflit. Ce n’est pas sorcier, encore que cela aurait pu revêtir une certaine élégance si les changements de camps formés entre les personnages n’étaient pas si fréquents, ou si les enjeux ne se déplaçaient pas aussi vite d’une scène à l’autre.
Au grand dam des artistes, & surtout des acteurs qui se donnent vraiment à fond (théâtralement, mais à fond quand même), la question qui émerge est la suivant : ça servait à quoi, que Polanski amène ses caméras ? Ça permettait quoi, à part la projection de vomi hyperréaliste de Kate Winslet ? Personnellement, je n’en ai aucune idée.
→ https://septiemeartetdemi.com/
Petit chef-d'oeuvre. Huis-clos de bobos new-yorkais, mais qui réussit à nous tenir en haleine ! Un film qui se laisse voir et revoir toujours avec plaisir, et repose beaucoup sur un quatuor d'acteurs fabuleux (dont deux actrices au top : Kate Winslet, Jodie Foster).
Film court d'1h16 en huit clos reprenant une pièce de Yasmina Reza Le Dieu du carnage, et réalisé par Roman Polanski. On peut trouver l'histoire un peu simplette ou tirée par les cheveux : comment un banal litige devant se résoudre à l'amiable peut déboucher sur autant de grabuges ? Mais les dialogues sont sarcastiques et plutôt bons, et on a quatre immenses acteurs qui n'ont plus à faire leurs preuves : Kate Winslet, Christoph Waltz, Jodie Foster et Jonh C. Reilly… On savoure donc ces échanges avec tout de même le sentiment de ne pas assister à du grand cinéma.
En adaptant une pièce de théâtre au cinéma, Roman Polanski nous pond un huis clos avec quatre excellents acteurs. "Carnage" a tout pour plaire : de bons acteurs, un bon réalisateur et un bon dramaturge au scénario. Et pourtant, "Carnage" déçoit. La force d'un tel film se situe dans ses dialogues, les interactions entre les personnages et ses rebondissements. Mais ici, le texte est finalement assez convenu et le scénario prend une direction trop prévisible. Il manque à "Carnage" une touche de folie et des échanges verbaux croustillants. Au final, Polanski nous livre un long métrage plutôt basique, sans surprise mais qui demeure sympathique.
Deux couples de parents se rencontrent pour régler un différent lié à leur progéniture puis tout part en couilles.
Le jeu des acteurs pour ce huis clos est bien mené, on ne s'ennuie pas et on rigole bien. Un +10 à Christoph Watlz qui est assez extraordinaire tout le long du film.
En gros, regardez!
Le jeu des acteurs pour ce huis clos est bien mené, on ne s'ennuie pas et on rigole bien. Un +10 à Christoph Watlz qui est assez extraordinaire tout le long du film.
En gros, regardez!
La bienveillance de parents pour leur enfant récemment agressé par un camarade pousse Pénélope et Michael à organiser une rencontre avec les parents de la "supposée" petite brute. La compréhension, le dialogue, les excuses sont autant de thèmes que Pénélope va vouloir exprimer à Nancy et Alan. Hélas, l'hermétisme va rapidement se propager pour prendre le pas sur toute la discussion. Polanski s'offre un casting 5 étoiles pour un film simple mais prenant.
un chef d'oeuvre ! le jeu des acteurs et la manière dont les 4 acteurs changent d'avis 2 par deux, en couples , puis les hommes ensemble , puis les femmes, c'est fantastique, pour moi un des meilleurs film et tout ca sans effets spéciaux et dans une seule piece
Etant fan des huit clos à la française (Le dîner de cons, le prénom), je n'ai pas du tout été déçu par Carnage. Acteurs très bons, sauf pour Jodie Foster qui surjoue à mort !!
4 acteurs en forme, une mécanique un peu usante parfois mais de bonnes répliques. Loin d'être le meilleur film de Polanski, la comédie lui réussit plutôt bien et même si paradoxalement il y a quelques longueurs sur 1H20, les francs moments de rigolades l'emportent. Un film intelligent doublé d'un bon divertissement
Adapté de la pièce de théâtre "Le Dieu du Carnage" de Yasmina Reza, "Carnage" est une comédie sympa et divertissante, mais qui va pas plus loin que ça. Le film se laisse regarder, on passe pas un moment désagréable devant, mais on va pas se mentir, ça reste très oubliable. A la base, je connaissais pas la pièce de théâtre, donc je la découvrais avec de film, et j'avoue que je suis assez mitigé. Déjà, je trouve que le scénario est ultra simpliste, mais vu que c'est une adaptation de pièce de théâtre, je peux comprendre. Après c'est pas "Le Dîner de Cons" de Francis Veber, mais "Carnage" fait pas son carnage ! (Blague subtile ! Lol !). Sinon je trouve que la mise en scène est relativement correcte, les acteurs ont l'air de bien prendre leur pied dans le film, même si y'en a certains qui je trouve jouent pas très bien. (Je reviendra là-dessus plus tard.) Y'a une absence totale de musique, à part au début et à la fin, mais ça à la rigueur, ça me fait pas sortir du film, car dans "Le Dîner de Cons", y'avait aussi très peu de musique, mais quand même un peu plus. Concernant l'humour, je suis assez divisé. Ça peut passer à certains moments, mais à d'autres non, où là ça devient lourd et écœurant. Y'a aucun moment dramatique dans le film, mais en même temps c'est pas vraiment dérangeant. Au niveau des acteurs, Jodie Foster et Kate Winslet nous offre quand même un duo sympa, mais elles surjouent toutes les deux et c'est assez embarrassant. Christoph Waltz s'en sort plutôt pas mal et John C. Reilly est celui qui cabotine le moins et c'est sympa de le voir. Bref, pour moi, "Carnage" se laisse regarder, c'est un relatif bon divertissement, mais totalement oubliable. A voir si ça vous tente, mais ça m'étonnerait que vous puissiez vous éclater autant devant ce film.
Un film huis clos se passant en un seul lieu, genre pièce de théâtre, situation comique et dispute de gens, intéressant mais pas aussi captivant.
Super décu. Les acteurs en font des caisses. Le scénario ne tient plus la route au bout de 15 minutes et la mise en scène est inexistante. Dommage il y avait du potentiel
Un huis-clos génial d'une forte intensité et d'une tension extrême. Un excellent film qui montre comment des personnes qui semblent bien sous tous rapports peuvent se transformer en de véritables monstres d'arrogance et de méchanceté en peu de temps pour défendre leurs intérêts (ici pour défendre l'honneur de leur enfant). Un vrai carnage!
En tant que personne qui affectionne tout particulièrement les huit-clos, j'ai trouvé celui-ci très réussi. Le concept du huit-clos est très bien travaillé, les angles de caméras sont bien choisis et appropriés tout comme le cadrage de la plupart des scènes ainsi que l'usage du flou dans certaines. Je trouve également que la façon dont se transforme l'histoire, commençant par une discussion d'adultes matures qui évolue pour se transformer en un débat presque enfantin de choses futiles pour savoir qui a raison ou est le "meilleur", est bien amené dans sa construction. Enfin, le casting est tout simplement excellent, les acteurs interprètent à merveille leurs rôles, ils arrivent à rendre leurs personnages détestables ou attachant en fonction des moments. Christoph Waltz, qui est un acteur que j'aime énormément, nous offre de nouveau une formidable interprétation d'un personnage acrimonieux et exécrable, cela en gardant néanmoins une certaine prestance.
Carnage est un huis-clos de haute voltige: le casting mené notamment par un toujours excellent Christoph Waltz et une Jodi Foster en grande forme et la réalisation prodigieuse de Roman Polanski orchestrant une montée progressive du niveau de tension, d'intensité et de violence tout au long du film font de ce dernier un petit bijou à la fois théâtral et cinématographique. Chapeau l'artiste.
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