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Un visiteur
2,0
Publiée le 21 octobre 2012
Malgré de bons acteurs et notamment Christopher Waltz qui est le plus convaincant des quatre, les engueulades de ces deux couples bourgeois ne présentent pas un très grand intérêt. L'objet du film est de montrer coment ces deux couples qui paraissent si bien sur eux, réfléchis et diplomates vont finalement cesser d'être hypocrites et vider leur sac. Ça aurait effectivement pu être intéresant si seulement les sujets de dispute n'étaient pas si puériles et irrationnels. Après je veux bien croire que ce ce genre de chose arrive, autrement il n'y aurait pas autant de divorces, mais il est quand même étonnant de voir comment des personnages calmes et posés vont devenir au fur et à mesure des bêtes hystériques qui s'engueulent pour à peu près rien. Un petit Polanski peu inspiré.
Un exercice original, quelques vérités bien senties, mais un goût d'inachevé donnant l'impression d'un film réalisé sans grande conviction. Sympa, sans plus.
Source : Plog Magazine, les critiques des ours => http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2011/12/carnage.html
Film très efficace, il nous tient tambour battant pendant 1h20 sans nous ennuyer. À chaque fois que l'on sent qu'il pourrait nous lâcher en chemin, PAF, quelque chose nous relance, et c'est reparti pour un tour. Les 4 comédiens sont excellents, bien que Christoph Waltz semble mener d'une courte tête ce quatuor irrésistible. Je m'étais fâché avec Polanski avec The Ghost Writer, j'accepte enfin de lui reparler !
Après l'accueil chaleureux fait à son pourtant très moyen "Ghost writer", Roman Polanski adapte une pièce signée Yasmina Reeza. Maîtrisant parfaitement son exercice de style, le cinéaste livre un huis-clos que l'on pourra trouver un peu vain mais qui fait un bien fou, où les dialogues fusent et où les comédiens s'en donnent à coeur-joie, chacun jouant sa partition à merveille sans jamais marcher sur les platesbandes des autres. Si l'on regrettera une fin un peu vite expédiée, loin du défouloir attendu, on appréciera le plan final, se moquant gentiment de la supposée maturité de l'adulte.
Après l’excellent thriller « The Ghost Writer », Roman Polanski nous revient en bonne forme avec une comédie acide et hilarante : « Carnage ». Adapté de la pièce de théâtre « Le dieu du Carnage », par Polanski et son auteure elle-même, Yasmina Reza, le film nous offre un huis clos surprenant entre deux couples bourgeois dans un appartement de Manhattan.
Au départ, une brouille dans un parc new-yorkais entre deux gamins, dont l’un finit par péter deux dents à l’autre d’un coup de bâton dans la face. Les parents de ces petits monstres se rencontrent alors chez « la victime » afin de régler le problème. Ce qui aurait dû durer tout au plus un quart d’heure va se prolonger en temps réel pendant plus d’une heure dans une joute verbale réjouissante, pour le grand plaisir du spectateur.
Bien que l’unité de lieu et de temps conservée pour le film puisse faire redouter d’assister à du théâtre filmé, Polanski insuffle avec le talent qu’on lui connaît un rythme très maîtrisé et une dramatisation dans sa mise en scène qui qui emporte tout sur son passage, et ce grâce à une excellente direction d’acteurs.
Et question acteurs, il s’est très bien entouré. Le quatuor Jodie Foster – Michael C. Reilly et Kate Winslet – Christoph Walz fonctionne à merveille et chacun participe brillamment à ce petit jeu de massacre, à coup de petites phrases assassines et réflexions mordantes. À ce jeu là, Jodie Foster, souvent proche de l’hystérie, et Kate Winslet, merveilleuse de colère rentrée, en viennent presque à voler la vedette à leurs compagnons.
Ce qui fascine dans Carnage, c’est de voir se craqueler au fur et à mesure le vernis de la civilisation et des manières, pour assister finalement à un véritable pugilat entre personnes bien sous tout rapport, à la limite du caricatural (le business man et son blackberry par ex.) et pourtant criants de vérité. C’est satyrique, mordant, cruel, et jouissif à regarder. Dommage donc que ça ne dure que 80 minutes…
Un mauvais Polanski, les acteurs sont mauvais, la mise en scène théâtrale ne fonctionnent pas du tout. Les réactions des personnages sont invraisemblables et disproportionnées. Il ne manque que les portes qui claquent.
Un film qui ne vaut que par la rencontre entre 4 grands acteurs qui s'en donnent à cœur joie à coup d'échanges verbaux vachards soutenant leurs caricatures de personnages. Les thèmes sous-jacents restent finalement dans l'ombre alors que la fin est, elle, complètement escamotée (spoiler: certainement pas un carnage ). Dommage que Polanski ne soit pas allé jusqu'au bout de son exercice...
"Carnage" a plutôt été une bonne surprise pour moi. Car, bien que si le film s'apparente plus à une pièce de théatre filmé, en fait, c'est bien mieux. Roman Polanski réalise très bien son film (la disposition des acteur est parfaite), il nous montre ces 2 couples sombrer peu à peu dans la folie ! Au départ, ils prétendaient être des gens civilisé, qui ne se préoccupe point de ces querelles d'enfant... A la fin, s'en est tout autre... Le film doit beaucoup à la performance de ses 4 acteurs, tous excellents : Jodie Foster, Kate Winslet, Christoph Waltz et John C. Reilly ! A noter aussi le discret caméo du réalisateur, lorsqu'un voisin ouvre sa porte pour voir ce qu'il se passe dans le couloir... Cette histoire nous ai raconter à travers seulement 5 ou 6 pièce de cette maison, et avec une maîtrise remarquable. Le seul reproche que je peux faire à ce film, c'est qu'il est assez limité dans ses capacité. Enfin, ici, elles sont exploité à fond !
Bref, un exercice de style très bien mener par Polanski.
Un Polanski plutôt faible et décevant ( et heureusement plutôt court) qui selon moi ne décolle vraiment jamais et se limite à un échange de vacheries entre bobos dépressifs ou névrosés. Seule Kate Winslet est savoureuse et semble à l'aise dans cette histoire à la mise en scène étriquée et aux dialogues qui manquent de méchanceté pour être vraiment corrosifs. "Carnage" est une soupe fade et tiède.
Oui c'est du théâtre filmé admirablement interprété. Entre parenthèse je ne vois pas au box office français contemporain d'acteur du niveau équivalent à ceux-ci. Mais non je ne suis pas d'accord l'exercice n'est pas gratuit. Il pose la simple question suivante : et si la violence s'originait d'un délitement des liens à tous les étages associé au tout à l'égo ?
Deux couples new-yorkais se rencontrent : le fils de l'un a cassé une dent de l'autre. Dans ce huis clos acide, les acteurs, tous excellents, évitent au film d'être trop décevant.
Quelle mouche a donc piqué Polanski pour qu'il adapte à l'écran la pièce de Yasmina Reza, vouée uniquement à faire glousser ou s'esclaffer des bobos fatigué ? Le réalisateur de Tess, Frantic ou The gosht writer voire de Rosemary's baby ou du Bal des vampires nous avait habitués à beaucoup mieux. Il ne s'agit pas ici de cinéma mais de théâtre filmé : on se croirait à la télévision devant " Au théatre ce soir ". Côté acteurs, il est aussi navrant de voir Jodie Foster en mégère agressive que Kate Winslet en bourgeoise ivre après sa brillante démonstration de vomissements ravageurs. Souhaitons que tous se soient au moins bien amusés, mais quel gâchis !