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    Vous n'avez encore rien vu
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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 octobre 2012
    Encore une rencontre inattendue avec Alain Resnais. Ce bonhomme n'arrête pas de surprendre ceux qui se laissent raconter des histoires. En plus c'est bien fait, c'est toujours tellement bien fait...ce mélange de théâtre et de cinéma, ces acteurs jeunes et vieux: tout çela pulse! Resnais nous invite sans vouloir plaire à tous prix! Seule réserve: j'ai ressenti un déséquilibre dans l'exploitation des deux couples Orphée-Eurydice; c'est bien qu'Azéma soit insupportable et si théâtrale mais l'émotion toute cinématographique qui se dégage de Wilson et de sa partenaire m'a un peu manquée...
    tixou0
    tixou0

    701 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 octobre 2012
    "Dès qu'il eut franchi le pont les fantômes vinrent à sa rencontre" : cet inter-titre repris de Murnau donne le ton. Ce sera un film, mais bien autre chose aussi, un voyage (très) littéraire vers et dans des univers oniriques, par exemple. Resnais signe ici (à 90 ans !) une oeuvre magnifique, d'une grande richesse et intelligence, où mythe et théâtre se fondent et se prolongent dans un jeu complexe en miroir (« Vous n’avez encore rien vu » !). Le mythe est antique, qui donna même naissance à un culte, l'orphisme, la vision est scénique - doublement : la captation-prétexte de la bien-nommée "Compagnie de la Colombe" répétant dans un entrepôt sous la férule intrigante d’un pendule, et la fausse improvisation des 13 comédiens (jouant sous leur vrai nom – mention spéciale à Mathieu Amalric en « M.Henri ») à la poursuite de leur auteur, « Antoine d'Anthac » (Bruno Podalydès) dans une étrange demeure au coeur d'un village accroché à flanc de montagne (arrière-pays niçois ?) où les a priés à sa demande son homme de confiance et majordome « Marcellin » (Andrzej Seweryn), et même en triple, puisque les rôles d’Orphée et Eurydice sont assurés par deux couples différents d'interprètes, les 5 autres acteurs assurant leur partie en double, le texte est superbe (deux pièces d'Anouilh réunies, adaptées et scénarisées) et les décors, la musique, comme la scénographie remarquables. Ce vrai/faux « tombeau » (au sens bien sûr d’hommage, ici dramaturgique) est un régal. « Orphée » a donné quelques beaux films (avec Cocteau par exemple). Resnais livre là une « Eurydice » passionnante, enchâssée dans une réflexion générale sur la création, l’amour, la mort, le destin : enfin quelques thèmes majeurs… se payant même le luxe d’un épilogue malicieux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 octobre 2012
    Comme le disait justement Fabrice Leclerc : « Heureusement qu’il y a Alain Resnais » ! Le cinéaste français sait, dans les moments arides cinématographiquement parlant, apporter une certaine légèreté et fraîcheur aux yeux des cinéphiles, toujours autant médusés par l’énergie débordante dont regorgent ses films. Avec ce nouveau long métrage, l’idée donnée au public est claire : vous n’avez encore rien vu ! C’est justement le titre de son film, qui fait doucement parler de lui depuis le dernier festival de Cannes. Vous n’avez encore rien vu est en fait une mise en abîme perpétuelle, ou tout simplement, un film dans le film. Un dramaturge, à sa mort, réunit ses acteurs fétiches, avec qui il a travaillé sur Eurydice au théâtre. Il leur montre une interprétation filmée et plus moderne, jouée par une troupe de jeunes acteurs. Comme emportés par le rôle qu’ils ont tous interprétés, au visionnage de la version filmée, les acteurs-spectateurs se mettent à jouer eux-mêmes les scènes une nouvelle fois. Les idées fusent au rythme des répliques, les effets narratifs abondent, tandis que des figures de style visuelles et scénaristiques pétaradent sous les yeux d’un public (nous) devenant au fur et à mesure un acteur à part entière. Un peu déboussolé, perdu dans la richesse du scénario, décontenancé par l’originalité constante émanant du film, il participe pourtant bel et bien à cet exercice singulier.

    A plus de 90 ans, Alain Resnais, explicitement influencé par l’absurde, fait preuve d’une fraîcheur et d’une imagination sans limites. A bas les mauvaises langues prétendant que le cinéma français est mort ! Resnais ressuscite le cinéma en tant qu’art grâce à un film débordant d’imprévisibilité et de fougue. Un délire original qui ne peut laisser les cinéphiles que bouche bée et admiratifs.

    Pour y parvenir, comme dans son propre film, il « recycle » ses acteurs fétiches, les réutilise, et les rends complices de cette curiosité. Pierre Arditi, Sabine Azéma, Anny Duperey, Anne Consigny, Mathieu Amalric, tous des habitués de Resnais, interprètent ici leur propre rôle (Pierre Arditi joue Pierre Arditi et Sabine Azéma joue Sabine Azéma). Un prix d’interprétation de groupe aurait pu être discerné à l’ensemble de ces comédiens, tant ils dégagent une harmonie certaine, et un amour pour le metteur en scène et le cinéma.

    Vous n’avez encore rien vu est une ode au théâtre, une déclaration d’amour au septième art et au public, et de la part des comédiens, un hommage envers l’un des plus grands cinéastes français. Mais ce Vous n’avez encore rien vu sonne aussi un peu comme un film testament, où Resnais tirerait sa révérence avec brio, et en retour recevrait le respect des amoureux du cinéma.

    Mais ne soyons pas des oiseaux de mauvais augures, et souhaitons au « plus jeune »doyen des cinéastes français de persévérer encore un peu sur cette longue et belle route cinématographique.

    Voir aussi d'autres critiques sur http://lestempscritiques.wordpress.com/
    selenie
    selenie

    6 259 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2012
    Alain Resnais revient (après deux films plutôt décevant) avec un film original et audacieux, autant dans le fond que dans la forme. Le réalisateur reprend la pièce de théâtre de Jean Anouilh "Eurydice" et se joue du genre avec une construction du récit qui effectue une passerelle entre théâtre et cinéma. L'idée géniale des scènes intercatives apportent un charme évident... Mais c'est bien les acteurs qui sont l'essence même du film. Des acteurs au sommet de leur art, ils offrent un magnifique panel de nuances, des performances (sauf Azéma parfois too much notamment dans les cris) sublimes. On peut se demander pourquoi le couple Azéma-Arditi prend autant le pas sur le couple "Anne Consigny-Lambert Wilson ; en effet leurs rôles et le montage auraient dû les mettre sur un même pied d'égalité. Dans la même réserve, il est dommage que l'alternance avec la pièce de la troupe perde en présence effective d ans la seconde partie du film. Un poil long peut-être (la fin ?!) mais le film est assez intriguant pour qu'on s'y accroche. A mon humble avis une partie du public risque d'être hermétique à cet exercice de style, et pourtant c'est un film unique et rare qu'il faut savoir savourer. 1h55 d'un jeu de rôle succulent.
    moreapacifique1
    moreapacifique1

    9 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 septembre 2012
    Excellent film, original et bien joué (surtout Anne Consigny). De la poésie et du style au service d'une reflexion subtile sur la vie et la mort.On en s'ennuie pas une seconde.On est à peine arrivé que le film est déja terminé ! Un délice...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 septembre 2012
    Bien sur on ne va pas voir un film de Resnais pour se distraire ou passer une bonne soirée. Pour apprécier un grand auteur (cinéma, littérature ou autre) il faut faire (un peu) confiance et se dire qu'il a certainement quelque chose à nous dire. De même que pour ramener Eurydice des enfers (la perte de son âme) Orphée doit lui faire une confiance "aveugle" (ne pas la regarder dans les yeux), de même le spectateur doit faire confiance au cinéaste, aux acteurs (excellents) et les suivre en essayant de repérer les quelques petits cailloux qu'ils ont semés. Ce genre de film ne peut rencontrer un large public: c'est dommage.
    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2012
    Passionnés de théâtre, cinéphiles curieux, Alain Resnais l'assure et le prouve "Vous n'avez encore rien vu". Une grande et belle déclaration d'amour au théâtre et aux acteurs. Dans l'univers d'Alain Resnais, ce n'est pas l'histoire qui compte, mais la façon de la raconter. Des textes fameux servent de support à un scénario solide, magnifiquement orchestré par la virtuosité d'une mise en scène sans failles. La discrète musique de Mark Snow accompagne parfaitement le rythme du film. Les décors apparaissent, disparaissent, un train passe dans un sens, puis dans l'autre. Surprenant, d'une simplicité extrême pour un envoûtement total. Des acteurs excellents avec entre autres Mathieu Almaric, parfait. Le film est éblouissant et d'une incroyable inventivité. Mélancolique et joyeux à la fois. Mais de bout en bout parfaitement captivant et émouvant. Il fallait oser. Alain Resnais l'a fait. Oublié à Cannes, je souhaite que les vrais passionnés d'un cinéma de qualité ne le ratent pas. http://cinealain.over-blog.com/article-vous-n-avez-encore-rien-vu-110657560.html
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2012
    Très grand film doté d'un pouvoir artistique aussi profond et beau que ses intérêts philosophiques. Belle démonstration d'image temps mais également grand film sur l'art, qui représente celui-ci comme producteur de tolérance (que ce soit entre les âges, entre les couleurs, entre les inconnus). Incroyable métaphore sur la vie, le temps, l'art qui vient conclure la carrière d'un réalisateur inoubliable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 septembre 2012
    Une oeuvre magnifique, moitié film moitié théâtre, aux décors délicieusements désuets. Le début est surprenant puis tout se met en place. Le casting est brillant, on retiendra en particulier les prestations de Pierre Arditi, Sabine Azéma et Matthieu Amalric.
    Robin M
    Robin M

    71 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2012
    http://lecinemaduspectateur.wordpress.com/2012/09/30/vous-navez-encore-rien-vu/ / “Vous n’avez encore rien vu” n’est pas une information factice. L’objectif de Alain Resnais est clairement dit: créer un cinéma qui veut se démarquer, trouver son unicité. Resnais sera visionnaire, il verra ce que le commun des mortels ne voit pas: comme le personnage de son affiche. Mais pour dégager une nouvelle entité propre, son cinéma doit alors démarrer par un retour au source: le théâtre. Comme si un retour à l’origine était nécessaire pour mieux cerner les caractéristiques même du cinéma. C’est de la désuétude du théâtre filmé que naîtra son film pour mieux accoucher d’un cinéma radicalement nouveau, ou plutôt d’un cinéma moderne. Resnais apporte au cinéma les notions de modernité qui ont permis aux autres arts de continuer une réflexion sur leur caractère figuratif. Il crée les notions d’épuration et de déstructuration. Ces phénomènes lui permettent de ce focaliser seulement sur l’essentiel: la force créatrice du texte. Resnais est au plus près d’une parole performative. Ce n’est plus le réalisateur qui crée l’image mais le texte. Les décors s’effacent et s’esquissent seulement pour ne pas troubler un spectateur qui écoute plus qu’il ne regarde. Cette centralisation sur le texte s’exprime aussi à travers l’interchangeabilité des acteurs: l’homme pourra changer, mais le texte sera le même, au souffle près. L’acteur n’est pas le créateur, il prête en quelque sorte son corps à une force plus grande que lui, la force universelle de l’art. Les comédiens modulent chez Resnais plus qu’ils ne jouent. Leur disparition fantomatique, tout au long de l’oeuvre, expose le fait que leur présence n’est pas nécessaire à l’oeuvre. La primauté du texte, support créateur d’art, est indéniable et surtout inviolable.

    De ce premier raisonnement, Alain Resnais s’interroge ensuite sur le statut de l’auteur par rapport à son oeuvre même. Le réalisateur tue l’auteur pour mieux faire vivre sa pièce “fictive” d’Euripide. La mort humaine n’entraîne pas de mort artistique. Resnais fera jouer l’oeuvre le jour même de la mort de son auteur et finira son plan par un ciel étoilé comme pour signifier que l’oeuvre ne nous appartient plus, qu’elle nous est maintenant supérieure. Elle sera éternelle. On peut alors rapprocher la réflexion de Resnais à celle de Platon comme quoi la mort touche seulement le monde des hommes et non celui des idées. La séparation entre le mortel (et donc l’humain) et le conceptuel est distinctement visible. Resnais juxtaposera d’ailleurs à ce ciel éternel, la vision du cimetière: écrasant les hommes en rappelant que pour eux le temps est compté. Plaçant le concept au dessus du concepteur, Resnais nous donnerait presque envie de replonger dans le monde antique où les Muses faisait le lien entre ces deux mondes. L’Homme est alors seulement un porte-parole d’un art qui le dépasse et qui touche alors au sublime du caractère divin.

    Enfin, “Vous n’avez encore rien vu” est la définition même de la mise en abîme. Le spectateur regardera des acteurs dont le rôle est complètement renversé puisqu’ils sont rendu eux-même passifs, tout comme le spectateur. Mais ce qu’il est intéressant de voir, c’est ce que nous dit cette mise en abîme. On pourrait dire que Resnais révolutionne le rôle du spectateur. Car ici, il n’est rapidement plus passif, il intervient au plus près de l’oeuvre et sa présence permet au texte d’acquérir différentes variations. Resnais montre bien que le cinéma est un ressenti et que la compréhension d’un film ne peut être que personnelle. Azéma et Consigny se superposent au même rôle, mais pourtant, elles n’en ont pas la même vision: l’une plus lunatique et l’autre qui semble avoir peur de vivre et qui se réfugie alors dans une tristesse permanente. C’est le principe même de l’identification au fictif que nous montre Resnais, certes si on prend le film au pied de la lettre, ils jouent les rôles qu’ils ont joué avant, mais en généralisant ce propos on voit alors que l’identification est un phénomène courant et surtout qui bouleverse. D’un point de vu du statut de comédien, Resnais montre que le rôle est comme un fantôme qui hante, et qu’il ne se sépare jamais de son corps palpable. On retrouve ici l’impression que l’acteur n’est qu’un porte parole de l’éternité artistique.

    “Vous n’avez rien vu” est en lui-même un film qui s’accompagne de longueurs et de quelques faiblesses, mais ces dernières sont si rapidement cachées par une envie de théoriser et de faire partager au spectateur un constat sur le cinéma. Resnais signe un film-leçon qui restera sans doute dans une histoire du cinéma qui existe en dehors des sentiers commerciaux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 septembre 2012
    Lorsque Alain Resnais adapte Anouilh, il le reprend mot à mot, scrupuleusement, tronquant certes quelques courts passages mais collant aussi près que possible à la pièce originale. Et il s'agit pourtant bien d'un film de Resnais, non d'une pièce d'Anouilh portée sur grand écran. Plus ce que Resnais filme semble théâtral, factice, kitsch, plus on s'éloigne, paradoxalement, du théâtre filmé. C'était déjà le cas de « Smoking » ; « Vous n'avez encore rien vu » procède de la même façon, avec ses acteurs déclamant leur texte devant la caméra comme sur les planches et ses décors numériques si étranges qu'ils en deviennent inquiétants

    « Vous n'avez encore rien vu » n'est pas toujours très agréable à regarder et peut parfois rebuter par une certaine austérité. Une austérité de façade, toutefois, tant Resnais semble depuis une vingtaine d'années vouloir se démarquer du sérieux sinistre caractérisant ses premiers films. Comme le dit le personnage incarné par Denis Podalydès, alter-ego évident du cinéaste, il y a un certain goût pour le coup de théâtre chez Resnais, oserait-on même ici parler de pied-de-nez à propos de la fin du film, tout à la fois abrupte et interminable, étonnante et prévisible, nostalgique et narquoise.

    Le fait que Resnais évoque implicitement la mort de l'artiste (et se pose naturellement la question de savoir ce qu'il reste de ce dernier une fois parti vers d'autres cieux) ne fait pas forcément de ce film une oeuvre testamentaire. C'est plutôt un film-somme : les pièces d'Anouilh renvoient de façon troublante à de vieux fantômes de la filmographie de Resnais, lequel garnit de surcroît le film de citations plus explicites de ses oeuvres passées (« Hiroshima ») ou d'autres films (une référence improbable au « Nosferatu » de Murnau).

    Mise en abyme permanente, « Vous n'avez encore rien vu » n'est cependant pas le chef d'oeuvre irréprochable qu'on aurait aimé qu'il soit. Il y a des longueurs, peut-être d'ailleurs plus imputables à Anouilh qu'à Resnais. Surtout, le film déroute par sa mise en scène (et c'est aussi ce qui le rend si fascinant, insaisissable) : de la même façon que l'on passe d'un duo d'acteurs à un autre de manière totalement arbitraire sans qu'on puisse y voir une autre logique que le simple statut de démiurge du réalisateur, on passe de la simple captation (la troupe amateur filmée par Bruno Podalydès) à du cinéma classique utilisant un vocabulaire cinématographique de base, pour enfin attendre de magnifiques envolées expérimentales (la première séquence en surimpressions, ou bien alors, ponctuellement, une formidable utilisation du split-screen). On se sent pris au piège dans un divertissement dont Resnais maîtrise tous les codes, ne cessant de surprendre le spectateur, d'essayer d'autres combinaisons (d'acteurs, de décors, d'images), de tricoter son film au gré de ses envies. Déstabilisant autant qu'amusant, « Vous n'avez encore rien vu » conforte Resnais dans son statut (enviable) de réalisateur de films d'auteur ludiques.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 septembre 2012
    génial, étourdissant, merveilleux..............................
    JeffPage
    JeffPage

    39 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 septembre 2012
    Nouveau film d'Alain Resnais, celui-ci nous entraîne dans la réunion de plusieurs acteurs ayant joué la même pièce pour le même metteur en scène, après la mort de ce dernier.
    Cette histoire permet à Resnais de réunir l'un des meilleurs casting actuel pour un film français avec Sabine Azéma, Pierre Arditi, Mathieu Amalric, Anne Consigny, Annie Duperey, l'immense Michel Piccoli et plein d'autres. Coté mise en scène, Resnais filme ses acteurs comme s'ils étaient au théâtre grâce à des éclairages dynamiques et des décors superbes. La musique, sublime elle-aussi, donne un coté dramatique à certaine scène jusqu'à vous en donnez la chair de poule.
    Avec ce dernier film, Resnais signe une véritable merveille qui vous prends au tripes durant ses 2h et vous laisse sur le cul même après être sortie de la salle.
    velocio
    velocio

    1 305 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2012
    A 90 ans, Alain Resnais n'a rien perdu de son inventivité et de son caractère facétieux et c'est une œuvre très libre et très jeune d'esprit qu'il avait offerte au Jury du dernier Festival de Cannes. A l'heure du palmarès, ce dernier, sans démériter par ailleurs, l'avait oubliée. Il n'empêche que les spectateurs qui aiment à la fois le théâtre et le cinéma vont se retrouver totalement en phase avec ce film et beaucoup d'autres avec eux. Avec une bande d'acteurs où se mélangent habitués du cinéma de Resnais et "petits nouveaux", on a droit à une leçon de théâtre filmé qui prouve qu'il peut y avoir énormément de qualités cinématographiques dans ce genre trop souvent méprisé. On peut même assister en un rien de temps à deux façons différentes de s'approprier un rôle, l'Eurydice de Jean Anouilh étant joué en alternance par Sabine Azéma, toute en vivacité, et par Anne Consigny, toute en sensibilité. Pour terminer, un conseil : si, au cinéma, vous n'aimez que la castagne et les effets spéciaux, passez votre chemin. Sinon, allez y ! Critique complète sur www.critique-film.fr
    belo28
    belo28

    69 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2012
    Sublime, unique, inventif mais un peu vain! Un film lyrique et onirique, un peu comme le Orphée de Cocteau. Un film qui détruit les frontières entre le cinéma et le théâtre. On est perdu rapidement mais si on se laisse guider on est transposé dans un monde fantomatique, puissant, incroyablement beau. Entre transparences visiblement accentuées, lumières de théâtre, ton de cinéma, ambiance de surréalisme. Et un casting absolument exceptionnel bien que malheureusement mal repartie (Sabine Azéma et Pierre Arditi écrasent littéralement le reste de la distribution)... Mathieu Amalric splendide, rare, exceptionnel mais vraiment sous exploité c'est dommage. Le vrai problème du film c'est que maintenant que c'est fait ce n'est plus à faire! Une oeuvre donc unique mais onirique, intense et poétique!
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