Mon compte
    La Chevauchée fantastique
    Note moyenne
    3,8
    1036 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La Chevauchée fantastique ?

    111 critiques spectateurs

    5
    23 critiques
    4
    53 critiques
    3
    17 critiques
    2
    12 critiques
    1
    5 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Barry.L
    Barry.L

    28 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mars 2020
    ‘’Stagecoach’’ est probablement l’un des films les plus importants de la première moitié du XXème siècle. Grâce à lui, deux hommes vont accéder à la notoriété. Simple aphorisme pour dire que ces deux hommes deviendront deux monstres sacrés du cinéma, deux myhes qui à eux seuls sont des incarnations vivantes des Etats-Unis. Ces hommes, ceux sont bien évidemment l’acteur John Wayne et le réalisateur John Ford (on peut aussi ajouter le grand scénariste complice du réalisateur Dudley Nichols). Le film marqua un tournant en relançant la mode du western, genre qui sera au coeur de la plus belle période de l’histoire du cinéma : l’âge d’or hollywoodien des années 40-50.

    Les temps sont troublés : le chef apache Geronimo est sur le sentier de la guerre. Plusieurs personnes embarquent à bord d’une diligence pour un périple au coeur de l’ouest sauvage : une prostituée, un docteur alcoolique, un représentant en whisky, une lady, un joueur de poker professionnel, un banquier, un shérif et le conducteur. Ils sont rejoints par Ringo Kid, un hors-la-loi évadé de prison, qui cherchera à venger la mort de son père et de son frère.

    Il y a toujours eu chez les cinéphiles américains un duel acharné entre les fans de John Ford et les fans d’Howard Hawks. Aujourd’hui encore, on trouve des chapelles de cinéphiles qui défendent soit l’un soit l’autre. Entre un Clint Eastwood digne héritier de John Ford (comment ne pas penser à ce dernier en voyant le beau ‘’Josey Wales’’?) et un Tarantino, grand admirateur de Howard Hawks, mais peu intelligent dès qu’il critique violemment Ford, on comprend que ce duel n’est pas prêt de s’éteindre. Cela est d’autant plus incongru qu’accepter de défendre l’un des deux réalisateurs signifierait ne pas aimer l’autre ? Comment ne pas aimer Hawks ? Comment ne pas aimer Ford ? Comment rejeter ce cinéma si attachant, si amical, si profond, si humaniste ? ‘’Stagecoach’’ est donc le film qui a permis à Ford de s’imposer comme l’un des réalisateurs majeurs de cette époque. Il réalise déjà un chef-d’oeuvre, bien avant les piliers que sont ‘’La prisonnière du désert’’ (1956) et ‘’L’homme qui tua Liberty Valance’’. Dès ce film, tout est parfait, Ford fait du Ford et il a raison tant son cinéma est délicieux. Qu’est ce que la magie John Ford ? Déjà, il est difficile de ne pas apprécier ce réalisateur tant il est capable d’offrir un cinéma fédérateur, qui peut satisfaire tout le monde. Il ne s’agit pas tellement d’alterner des films de différents genres (comme sait si bien le faire Howard Hawks) mais plutôt d’alterner les registres au sein du même film. ‘’Stagecoach’’ n’échappe pas à cela tant il offre une richesse et un panel d’émotions extrêmement varié, et ce malgré sa courte durée (1h30) : on rigole, on jubile, on frissonne, on pleure… sans que cela ne fasse forcer (l’efficacité américaine dans toute sa splendeur). Donc, qu’est-ce que ‘’Stagecoach’’ ? Abordons d’abord l’action du film. Ford a toujours été un immense maître dès qu’il s’agissait de filmer l’action, même si ce composant est au demeurant très négligeable dans son style. Malgré tout, si Ford est un réalisateur qui s’intéresse d’abord à l’humain, tous ses films s’envolent dans les airs grâce à cet incroyable souffle épique qui traverse toute sa carrière. Popularisant la Monument Valley (le John Ford point), le réalisateur se libère d’une certaine artificialité hollywoodienne grâce à ces somptueux paysages et décors naturels. Ajoutez que l’action est superbement découpée avec cette simplicité qui fait la force du réalisateur (un simple et brusque mouvement caméra pour révéler la présence des Indiens). Mais cet élément ne peut occuper plus longtemps l’écran avec Ford (souvent, ces films n’offrent qu’un seul grand moment de bravoure). L’action est réduite à son stricte minimum : par exemple, Ford ne filme pas le duel final (au contraire d’un Fred Zinnemann dans ‘’Le train sifflera trois fois’’). Ford aime avant tout s’intéresser à des microcosmes, à de petites sociétés, à des ‘’milieux’’ et à ses habitants. Qu’il s’intéresse à la cavalerie, aux Irlandais, aux Indiens, Ford prend toujours son temps pour décrire des tranches de vie. Bon, ok on est pas dans du cinéma social français des années 2000. pourtant, Ford aime se pencher sur le quotidien des gens, quitte à mettre l’intrigue en suspens (on le verra avec ‘’My darling Clementine’’ où l’intrigue et l’action ne commencent… que dans le dernier quart d’heure du film!). Au sein de ce petit monde, Ford aime peindre des portraits généreux d’hommes et de femmes attachants (bons comme mauvais). Dans ‘’Stagecoach’’, Ford s’intéresse aux membres de la diligence dans le but de faire une typologie des profiles américains de cette époque. Cela permet au metteur en scène (en 1h 30 ! il faut insister!) de faire de ‘’Stagecoach’’ un film incroyablement consistant grâce à ses personnages. Chaque personnage sent le passé,le vécu ; chacun est exploré, profond... Souvent considéré comme une adaptation de la nouvelle ‘’Boule de suif’’ de Maupassant, ‘’Stagecoach’’ semble opposer de façon binaire les aisés aux ‘’moins que rien’’. La lady, le banquier et le joueur de poker vont évidemment snober la prostituée, le bandit et le médecin alcoolique. Mais Ford n’est pas aussi pessimiste que Maupassant : ces figures qui peuplent son cinéma sont capables de progrès et d’évoluer. La lady et le joueur de poker le comprendront et sauront reconnaître ces plus modestes personnes à leur juste valeur. Quant au banquier, c’est une figure entièrement condamnable. Mais l’habilité de Ford n’est pas d’entrer entièrement dans un bête rapport riches/ pauvres. Le reste de la diligence est là pour éviter que tous les héros ne soient réduits à leur condition sociale. Entre un shérif lucide et héroïque que Dudley Nichols a l’intelligence de ne pas en faire son personnage principal, un chef de diligence marié à une Mexicaine, on retient aussi le très curieux représentant de whisky. Il s’agit de Monsieur Tout le Monde avec des qualités que tout le monde peuvent avoir et des défauts que tout le monde peuvent avoir également. Ni mauvais, ni héroïque, il ne participe jamais à l’action mais enrichit la nature des personnages présentés ‘’Stagecoach’’.

    Mais assez parler de Ford. ‘’Stagecoach’’ est grand et important pour le cinéma. Il a révélé Ford mais aussi John Wayne. Dans ce film, Wayne est déjà fidèle à lui-même : s’il interprète un voyou, Ringo est brave, courageux, juste et aussi en quête de vengeance. Pourtant… Wayne n’est pas encore ce rouleau compresseur qui écrase tout ce qui l’entoure. Peut-être parce qu’il n’est qu’un des nombreux personnages principaux du film, Wayne dans le film n’est qu’un des excellents acteurs qui peuplent ce film. On retiendra notamment Thomas Mitchell (oscarisé à juste titre pour ce rôle). Etonnant, Mitchell incarne avec justesse ce rôle pas forcément facile à jouer sans tomber dans la caricature. Il fallait parvenir à passer de clown alcoolique (le comique de service) à noble docteur. Thomas Mitchell le fait et on se souviendra bien davantage du personnage du docteur que de Ringo. John Wayne n’est donc pas encore ce qu’il sera plus tard.

    Difficile donc de rejeter John Ford. Comment mettre de côté non pas un simple réalisateur, mais une légende ? Humaniste, chaleureux et attachant, le cinéma et l’homme qu’incarnait John Ford n’ont sans doute jamais eu d’équivalent dans le reste de l’histoire du cinéma. Il restera à jamais le réalisateur d’une certaine forme d’optimisme et d’une époque : celle de l’Ouest et de ses peuples (cavalerie, cow-boy, immigrés, indiens…). Jamais comédie humaine au cinéma ne fut aussi vivante.
    Ti Nou
    Ti Nou

    491 abonnés 3 491 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 avril 2019
    Le pitch est simple : une diligence poursuit sa route sur un chemin semé d’embûches. Malheureusement les personnages qui la remplissent sont d’horribles caricatures surjouées au maximum. Impossible donc d’avoir un quelconque intérêt pour le sort qui pourrait leur être réservé malgré l’ampleur de certaines séquences.
    Mafoipourquoipas
    Mafoipourquoipas

    11 abonnés 719 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 octobre 2018
    2 étoiles - La chevauchée fantastique

    Je n'ai pas aimé. J'ai trouvé ce film quelconque. Une exception : Thomas Mitchell qui interprète magistralement un médecin alcoolique ; superbe ! Pour le reste ... rien de transcendant, tant dans le scénario que dans la mise en scène.
    Shephard69
    Shephard69

    330 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 septembre 2018
    Un film qui dégage une impressionnante et indéniable sensation de référence absolue dans le genre du western avec un éventail de personnages classiques du pistolero avide de vengeance à la prostituée au grand coeur mais aussi sa diligence, ses Indiens... Après une longue première partie qui met en place son canevas des relations entre les divers protagonistes faisant ainsi lentement monter la tension psychologique, une seconde moitié absolument captivante par la chorégraphie de ses scènes d'action. Ma quatrième incursion dans la filmographie de John Ford et une autre claque cinématographique au casting de choix de John Carradine à un tout jeune John Wayne mais déjà terriblement charismatique. Une grande oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 juillet 2018
    Un western des années 30, j’avoue que j’y allais à reculons, n’étant pas un passionné de cette décennie ni de ce genre. Pourtant, j’y ai pris du plaisir et même si je ne suis pas le public idéal pour ce film, ça reste le meilleur western que j’aie vu jusque là. La grande scène d’action est une petite merveille qui n’a jamais été égalée (à ma connaissance) par les héritiers du genre. Le reste est agréable, grâce une galerie de personnages attachants et un humour qui a plutôt bien vieilli.
    Acidus
    Acidus

    715 abonnés 3 705 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2018
    "La chevauchée fantastique" est un des films les plus emblématiques de John Ford mais surtout un classique du western américain. Après visionnement, j'admets ne pas avoir été totalement conquis par cette traversée en territoire apache en compagnie de cet équipage composé depersonnages aux profils hétéroclites mais néanmoins très stéréotypés. D'ailleurs, je ne comprends pas vraiement cet engouement autour de ce long métrage. Certes, "La chevauchée fantastique" relance la mode du western américain et booste la carrière de John Wayne jusqu'à en faire l'icône-type du cow-boy. Pourtant, l'histoire reste très basique, souffre de longueurs et ne possède pas cette dimension épique que l'on était en droit d'attendre d'une telle odyssée. John Ford n'est heureusement pas un manche et sa mise en scène relève le niveau ainsi que la photographie. On profite bien de ces magnifiques paysages de cette région de Monument Valley. Une réputation surfaite donc mais un western plaisant bien que les années commencent à peser.
    babidi
    babidi

    5 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 janvier 2018
    un film avec john Wayne et John Ford memes ingredients pour un western plus qu a la hauteur

    des seconds roles parfaits pour la majorite

    un huit clos interessant pour ce western qui reste et restera indemodable
     Kurosawa
    Kurosawa

    579 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 septembre 2017
    Film qui a fait de John Wayne une véritable star, "La chevauchée fantastique" est un grand spectacle populaire à la mise en scène classique, un huis-clos à ciel ouvert dans lequel s'insèrent des temps morts développant des relations retorses. Tout le génie de Ford réside dans cette capacité unique à présenter des personnages a priori stéréotypés et en même temps à créer des combinaisons entre ceux-ci, notamment lors de la longue séquence où les voyageurs s'arrêtent, qui révèlent leur complexité. spoiler: Avant l'action et l'incroyable attaque des indiens dans le dernier mouvement du film, Ford montre donc l'envers de ses personnages : Hatfield n'est pas seulement ce joueur professionnel galant mais aussi un homme profondément raciste; Peacock est certes un bourgeois timoré mais il est également animé par une immense douceur; le docteur Boone est le plus souvent ivre mais demeure capable du meilleur en aidant Lucy Mallory à accoucher; enfin, Ringo Kid veut se venger de la mort de son père et de son frère en tuant les frères Plummer mais tombe amoureux de Dallas, une jeune prostituée qui découvre l'amour
    ."La chevauchée fantastique" est un film qui mêle virilité et tendresse, vitesse et lenteur – des contrastes extrêmes représentés par une utilisation fréquente de plans généraux et de très gros plans – dans un scénario d'une redoutable intelligence, qui met en évidence des personnages finalement nuancés.
    Roub E.
    Roub E.

    946 abonnés 4 983 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2017
    Mise à part qu'il est toujours gênant de voir ces vieux westerns ou des gentils blancs sont traqués par de méchants indiens, cette chevauchée se suit avec un immense plaisir malgré le temps passant. Le film n'a pas mal vieilli, il a des personnages plutôt bien écrits auxquels on s'attache ou on déteste rapidement mais qui ne laissent pas indifférent. Du coup cela fonctionne encore presque 80 ans après signe d'un bel ouvrage.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    154 abonnés 692 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 août 2017
    John Ford est un géant du septième art. De ceux qui ont non seulement un style inimitable, mais aussi de quoi dire, et surtout de belles choses à dire. C'est, en somme, un artiste complet. « La Chevauchée fantastique » est un grand film par sa perfection formelle : cadrages magnifiques (que l'on parle de gros plans sur des visages ou de plans larges sur les paysages de Monument Valley), rythme (et montage) tantôt trépidant, tantôt calme et serein, bref maîtrisé à la perfection, merveilleux usage du son et de la musique, et bien sûr, mise en scène impressionnante de grandeur et d'évidence (cette rencontre, le soir, entre Dallas et Ringo, tous les passages dans et au dehors de la diligence, ou encore cette scène inoubliable à la fin du long métrage, qui clôt l'intrigue avec force mais retenue – scène que l'on ne risquerait pas de trouver dans un film actuel, surtout dit d'« action »). Oui, esthétiquement parlant, « La Chevauchée fantastique » est génial. Mais plus encore, ce qui est incroyable chez John Ford, c'est la richesse de ses scénarios et de ses personnages. Chacun d'entre eux est profondément fouillé, même s'il est assez archétypique (le bandit, le shérif, le banquier, le joueur, la prostituée, le médecin alcoolique,...), et surtout, brillamment (et le mot est faible) interprété ! Tous, je dis bien tous les acteurs sont ici excellents, des premiers aux seconds rôles. Mais ce qui frappe le plus, c'est la compassion qu'a Ford pour ses personnages, voire l'amour qu'il leur porte. Malgré leur passé trouble ou leurs défauts, les personnages de « La Chevauchée fantastique » ont toujours un bon fond (exceptés peut-être ce banquier égoïste ou ces dames de la bonne société un peu (beaucoup) trop hautaines pour sembler vraiment humaines...). On comprend rapidement qu'outre la joliesse picturale, ce qui intéresse John Ford c'est la mise en situation de ses personnages face aux aléas de la vie et aux exigences morales qui leur incombent. Notons aussi que Ford est tout aussi à l'aise dans le registre épique que dans le registre intimiste et l'intériorité de ses personnages. Si les scènes de batailles sont exceptionnelles, que dire de ces jeux de regards qui disent tout des relations entre les protagonistes ! Et le résultat est plus que réussi : on passe un fort agréable moment en la compagnie de ces femmes et de ces hommes réfugiés dans leur diligence brinquebalante. Un grand classique, qui réserve un moment de cinéma particulièrement rare et appréciable.
    Wagnar
    Wagnar

    79 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2018
    Tout y est : mise en scène formidable, personnages épais et attachants, paysages magnifiques... Un monument du western. Et l'un des meilleurs films que John Ford ait pu nous offrir. Tout son talent se dévoile dans cette oeuvre mythique.10/10.
    Eselce
    Eselce

    1 384 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 avril 2016
    C'est un film qui a vieilli, les dialogues et les scènes d'action sont fades, les personnages ont quelque chose mais nous intéressent, finalement, assez peu. C'est joué avec sérieux mais trop neutre à mon goût. Aujourd'hui, un film qui appartient à son époque et à ne pas ressortir à moins d'être un amoureux des vieux films américains.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 février 2016
    Grand classique du western, La chevauchée fantastique de John Ford nous fait suivre plusieurs personnages poursuivis par des Apaches. Tous ces personnages sont généralement attachants, bien écrits et bien interprétés. La mise en scène parvient à être dynamique et à rendre plusieurs scènes épiques, même si la très bonne BO aide pas mal également.
    Je n'ai pas grand chose de plus à en dire : c'est un bon film, bien fichu et plaisant à suivre.
    CH1218
    CH1218

    196 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2015
    Ce film est le premier à avoir été tourné dans le majestueux décor naturel, devenu instantanément emblématique, de Monument Valley. « La Chevauchée Fantastique » aspirait au renouveau d’un genre, qui ne trouvait plus grâce aux yeux du public à la fin des années 30. L’histoire, rondement menée, de l’épopée d’une diligence et de ses passagers au cœur d’un environnement propice aux agressions indiennes, bénéficie d’une mise en scène qui en impose et qui insuffle un enrichissement psychologique en se servant adroitement des rapports entre les différents personnages, aspect quasiment inexistant jusqu’alors. Un grand classique qui inaugure la fertile collaboration entre John Ford et John Wayne, qui, à eux deux, symbolisent le western et une partie de l’histoire du cinéma américain.
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    65 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 septembre 2015
    Cela a beau être un classique du western, il n'en reste pas moins que "La Chevauchée fantastique" est vraiment décevant. Trop d'attentes de ma part ? Peut-être. Une réputation surfaite ? Sans aucun doute. Comment élever ce film sans saveur au rang de film culte, quand celui-ci, sensé durer environ 90 minutes, en paraît bien plus ? La faute n'est pas à rejeter sur une seule personne, tout le monde est fautif dans l'histoire : le script est plat, ennuyeux pendant les deux premiers tiers du long-métrage, et les dialogues sont creux et sans substance, bref les scénaristes se sont plantés. John Ford n'a pas arrangé les choses avec sa mise en scène passive et trop sobre pour compenser la vacuité du fond. Et les acteurs, que puis-je en dire ? Ils sont mous, mauvais et peu charismatiques, excepté Claire Trevor et Thomas Mitchell, qui sont les deux seuls à tirer leur épingle du jeu et à faire montre d'un véritable talent. Heureusement que le dernier tiers, plus généreux en action et plus avare en dialogues, sauve le film du naufrage complet grâce à une attaque de diligence bien menée. Toutefois c'est trop peu pour un film qui se prétend être un classique. Mauvais.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top