Un film qui fait plus que froid dans le dos, d'ailleurs je me demande comment le réalisateur a eu toutes ces idées! En tout cas, un film ét onnant et donc à voir! Un excellent moment!
The loved ones est un film australien de séquestration qui suscite un vrai malaise chez le spectateur fan de genre même si les films réalisés sur ce thème sont nombreux. Le réalisateur nous fait vraiment partager la détresse du jeune kidnappé aux mains d'une famille hyper glauque et "barrée" qui n'a rien a envier à celle de "massacre à la tronçonneuse". On aurait pu appeler ce film "massacre à coups de perçeuse", ceux qui ont vu le film me comprendront!
Inédit en salle, «The loved ones» me nargue depuis bien longtemps maintenant par l'univers si personnel qu'il semblait dégager... Oscillant entre film indé, drame et horreur le film trouve un équilibre étonnant, et resplendi d'originalité. Par son point de départ accrocheur, qui voit une jeune lycéenne australienne kidnapper un camarade qui a refusé de l'accompagner au bal du lycée, le film soustend presque jusqu'à la fin un voile d'émotion sur les actes de barbaries ... Ce jeune homme est en effet ligoté, torturé, et aura bien le temps de regretter son choix... Au delà de son mixage des genres incroyable, qui en fait un film d'horreur assez sincère qui ne cherche pas la surenchère (au niveau des effets sonores notamment), la réalisation de Sean Byrne est d'une efficacité redoutable et il offre à son film une superbe mise en scène et une BO très inspirée. Le casting sans têtes d'affiche s'en sort avec les honneurs, il doit beaucoup à l'épatante Robin Mc Leavy qui allie le caractère enfantin de son personnage à sa furie incontrôlable. Une ambiance atypique et immersive qui vire malheureusement à quelque chose de plus classique sur la fin avec quelques révélations assez décevantes et quelques invraisemblances aussi. Un peu court, «The loved ones» n'en reste pas moins une expérience très prenante, couplant son ton dépressif de départ en une folie de tout les instants. Malgré mes reserves sur la fin, «the loved ones» possède ce charme qui le rend unique et fascinant.
Prix du Jury ( ex-aequo avec le film mexicain " Ne nous jugez pas " ) au Festival fantastique de Gérardmer en 2011, " The Loved Ones " se trouve être un slasher bien sympathique à suivre, malgré une histoire qui fait dans le déjà-vu et qui parle d'une lycéenne qui, aider par son père, kidnappe et séquestre un camarade de classe qui lui a refuser son invitation pour le bal de promo. Rien de neuf à l'horizon donc, mais il faut quand même préciser que ce long métrage possède une très belle photographie qui rappelle le cinéma horrifique des années 70, ainsi que quelques clins d'oeil intelligent à d'autre films du même genre dont "Massacre à la tronçonneuse" ( pour la séquence où le jeune homme se retrouve ligoter sur une chaise, en plein dîner familial ) et aussi à quelques bouquins de Stephen King dont " Carrie " ( par rapport au bal de promo ) ou encore " Misery " ( par rapport au thème de la séquestration ). Le casting est plutôt bon dans l'ensemble avec une mention spécial pour Xavier Samuel qui est bien convaincant dans le rôle du captif, ainsi que de John Brumpton qui est étonnant dans le rôle d'un père complètement déjanté . Dommage, que l'on puisse pas en dire autant de Robin McLeavy qui s'avère guère flippante dans le rôle de la méchante de service. Au final, ce film australien s'avère une belle découverte et le tout devrait convenir aux fans du genre.
12.5 / 20 The loved ones est un film d'horreur malsain qui pour ma part laisse beaucoup trop perplexe malgré un excellent rythme et des scènes très bien construites . En effet , le scénario reste banal parfois vraiment excentrique , c'est dérangeant , barbare , sinistre , mais es-ce de bonnes qualités ? Moi même n'étant pas fan des films d'horreur ce n'est en aucun cas cette réalisation australienne qui fera renaître mon admiration envers le genre ! D'un côté , je reste d'accord ça reste une série B acceptable , bien regardable pour son intrigue littéralement surprenante , avec des péripéties inattendues et une très belle photographie mais ça reste fade à mes yeux . Les acteurs ne sont pas très crédibles ( spécialement robin mcleavy , exaspérante & insupportable ) . Je suis très déçu … pour une fois que je voulais voir un film du genre ! Des dialogues ratés , une mise en scène inintéressante , un humour irritant et des personnages inutiles . Bien sur , le réalisateur n'exempte pas le gore , supportable mais à déconseiller aux âmes sensibles . Par malheur , tout est prévisible ( surtout le final , qui ce trouve être tout sauf grandiose ou éblouissant ! ) , tout est dans la bande annonce , vraiment regrettable . C'est une œuvre horrifique que je conseille seulement aux fans du genre , vous trouverez plaisir à suivre cette choquante et sanglante histoire . Ça passe très vite , c'est très court mais le résultat fait encore trop « Futile » , la psychologie des personnages n'est pas assez développée . Une grosse déception , un manque flagrant de crédibilité et d'intérêt cependant je reste en accord , c'est suffisamment captivant pour tenir en halène , mais l'ensemble est étrangement similaire à de nombreux films .
Si le metteur en scène, pour son premier film, peine à remplir les blancs de son intrigue, il parvient toute fois à créer une atmosphère à la fois mélancolique, drôle et tendue, accouchant ainsi d'une bande imparfaite mais décalée, jouant habilement avec les clichés du genre et révélant au passage l'immense talent de Robin McLeavy, inoubliable en pourriture intégrale.
Un film avec un mauvais rythme, un mauvais scénario des mauvais acteurs pour la plupart, on a pas peur, on est pas attiré, en soit un film ennuyeux malgré tout, je met pour le final qu'est assez bien.
Je voulais pour ce film australien un truc du genre wolf creek, un peu déjanté, drôle, sanguinaire et "tortureux".Je n'ai pas été déçu sur ce point. Si je rajoute l'aspect technique des scènes, des plans etc... on arrive à un film réussi, un bon teenage survival avec tous les ingrédients réunis pour passer un bon moment. [15/20]
ceux qui ont adoré calvaire de Fabrice Du Welz ou le film mum & dad de Steven Sheil vont aimer ce film un prtit concernat the loved ones , la famille est encore plus folle !!
Bon, ce n'est pas une formule qui innove (l'amour maladif, on a vu ça dans des films bien meilleurs (phantom of the opera) et dans du bien pire (P2). Cependant, la facture horrorifique au premier degré, ne donnant jamais dans la parodie, rend réellement mal à l'aise, et pousse jusqu'à l'insoutenable les scènes de sévices moraux et physiques. Et adopte même un ton jubilatoire en nous offrant une réponse qui se met largement à la hauteur de ce qu'on a subi pendant la première heure du film. Jouissif, immersif et jusqu'auboutiste, si ce n'est pas le film d'horreur de l'année, c'est un investissement sûr.