12.5 / 20 The loved ones est un film d'horreur malsain qui pour ma part laisse beaucoup trop perplexe malgré un excellent rythme et des scènes très bien construites . En effet , le scénario reste banal parfois vraiment excentrique , c'est dérangeant , barbare , sinistre , mais es-ce de bonnes qualités ? Moi même n'étant pas fan des films d'horreur ce n'est en aucun cas cette réalisation australienne qui fera renaître mon admiration envers le genre ! D'un côté , je reste d'accord ça reste une série B acceptable , bien regardable pour son intrigue littéralement surprenante , avec des péripéties inattendues et une très belle photographie mais ça reste fade à mes yeux . Les acteurs ne sont pas très crédibles ( spécialement robin mcleavy , exaspérante & insupportable ) . Je suis très déçu … pour une fois que je voulais voir un film du genre ! Des dialogues ratés , une mise en scène inintéressante , un humour irritant et des personnages inutiles . Bien sur , le réalisateur n'exempte pas le gore , supportable mais à déconseiller aux âmes sensibles . Par malheur , tout est prévisible ( surtout le final , qui ce trouve être tout sauf grandiose ou éblouissant ! ) , tout est dans la bande annonce , vraiment regrettable . C'est une œuvre horrifique que je conseille seulement aux fans du genre , vous trouverez plaisir à suivre cette choquante et sanglante histoire . Ça passe très vite , c'est très court mais le résultat fait encore trop « Futile » , la psychologie des personnages n'est pas assez développée . Une grosse déception , un manque flagrant de crédibilité et d'intérêt cependant je reste en accord , c'est suffisamment captivant pour tenir en halène , mais l'ensemble est étrangement similaire à de nombreux films .
Au milieu des dizaines et dizaines de daubes horrifiques qui nous sont servies à la pelle ces derniers temps, The Loved Ones est un oasis gore qu'on attendait pas, mais qui ravira les pupilles des amateurs du genre. Porté par une distribution inconnue mais aux petits oignons, on saluera par dessus tout l'actrice qui joue le rôle de la déglinguée sadique de service, tout bonnement géniale! Plus torture que porn, les scènes de gore qu'offre ce petit bijou sont également accompagnées de quelques morceaux de sadisme psychologique qui viennent relever le tout. Son seul défaut majeur: une durée trop courte qui empêche le film d'être plus malsain que dérangeant, ce qui l'aurait élever au rang de chef d'œuvre.
1h33.C'est le temps que vous perdrez dans votre vie si vous avez l'audace de regarder ce doux navet. Un film qui ose même attirer le chaland en nous offrant en tête d'affiche Xavier Samuel.Comme un Blockbuster nous vendrait Will Smith. Xavier Samuel parlons-en est sans saveur.A croire que lui non plus ne croit pas en ce film.Quant aux autres,ils varient du moyen au ridicule. Du côté du scénario,c'est simple il n'y en à quasiment pas.50 minutes du film se passe en huis clos entre un "héros" amorphe,une "méchante" insipide et insupportable et son incestueux de père. Un film à déconseiller, même aux personnes sous morphine.
Grindhouse, voilà à quoi l'atmosphère de ce film m'a fait penser (rien à voir avec tarantino)
Un très bon film d'horreur, possiblement inspiré de l'oeuvre de ce grand malade de Jeffrey Dahmer, de sorte que l'on se trouve face à quelque chose de vraisemblable, aussi fou que cela puisse paraître (à l'exception toutefois du spoiler: cannibalisme des zombies de la cave , encore que...). Le film propose d'ailleurs une atmosphère sobre et sérieuse, dense sans être pesante ni austère (comme pouvait l'être l'indigeste Love Hunters), ni obscène en ce qui concerne l'horreur: le gore y est finalement peu présent, plus suggéré que montré, et c'est tant mieux. L'acting (surtout Lola) est très bon. C'est tout simplement du bon cinéma de genre par quelqu'un qui connaît, respecte et maitrise ce registre.
A noter que le film suivant de Sean Byrne était lui aussi à classer parmi les réalisations originales et atypiques.
L'Australie : la patrie de Mad Max et de Wolf Creek. Un territoire grand comme 14 fois la France qui semble inspirer les réalisateurs locaux lorsqu'il s'agit de mettre les mains dans le cambouis. Sur une trame usée jusqu'à la moelle, The Loved Ones réussit l'exploit de nous surprendre! Avec une réalisation soignée et une impeccable production design, le film de Sean Byrne s'impose immédiatement comme un petit classique du genre. Film d'auteur malsain et dépravé, le cinéaste ne se focalise pas sur le côté gore du métrage mais plus sur sa "bizarrerie". Un peu à la manière de All the boys love Mandy Lane, Byrne tient particulièrement à faire ressentir l'étrange beauté de la mélancolie adolescente. Ce film, malgré toute la violence qu'il peut contenir, reste "beau". En 1h20, le metteur en scène prouve que l'on peut encore faire un film original avec des jeunes qui se font kidnapper par une famille de braques. Tout dans ce film à déjà été fait ailleurs, chaque personnage a plus ou moins existé dans un film antérieur, mais Byrne réussit la digestion de toutes ces influences pour livrer au final un film unique et maîtrisé. Le film tient ses promesses du début à la fin. Dégraissé de tout superflu, le film est une bonne petite tarte dans la tronche qui redonne foi dans le cinéma de genre. The loved Ones, c'est Virgin Suicides qui rencontre Carrie au bal du diable. C'est beau, c'est dérangeant, c'est malsain, c'est australien...
Film moyen, sans plus. Pour chaque point positif, son pendant négatif : des musiques superbes et d'autres à l'opposé, de bons acteurs mais avec un jeu trop appuyé dans certaines scènes, un bon rendu d'atmosphère mais qui tourne parfois au ridicule, de belles images contrastées avec des scènes trash gratuites, des profils psychologiques intéressants et d'autres caricaturaux voire incohérents. Ames sensibles s'abstenir tout de même !
Bientôt le bal de fin d'année, Lola invite Brent qui a déjà une cavalière. Ce même Brent, ado torturé, ne se pardonne pas d'avoir provoqué la mort de son père dans un accident six mois auparavant. Ok, j'ai lu certaines critiques, on retrouve le côté glauque et barge de Massacre à la tronçonneuse. Malheureusement, ici, le sordide va chercher dans le crade (le passage de la pisse obligatoire), le scandaleux (pédophilie...), sur le ton de l'humour noir, mais ne semble ne pas en assumer les conséquences (amas de à peu près de tout ce qu'on faire de trash et choquant mais, vite fait mal fait). Le réal nous invite à suivre l 'ami de Brent et sa copine Métal, pourquoi? Pour quasi rien. Dommage car les ado sont bons, mais voilà malgré un déferlement de tortures, on s'emmerde. En bref, il manque une fluidité, un noyau et de l'originalité à ce film d'horreur qui singe le fantasque mais ne l'atteint pas.
Allez, 5 etoiles carrément! Génial ce petit film, il m'a mis une petite claque. Je ne saurai trop expliquer pourquoi, c'est juste que tout est en équilibre... acteurs, photo, musique, dialogues, réal etc etc...burlesque et horrible, sadiquement kitsch...
The loved Ones est une véritable réussite qui se démarque allègrement de tout ce qui se fait habituellement. Sur une histoire assez simple se basant sur les relations adolescentes, le métrage bascule rapidement dans une horreur quasi insoutenable. Lola, la fille la plus timide du lycée propose à Brent de l'accompagner au bal de fin d'année. Comme il avait prévu d'y aller avec Holly, sa petite amie, il décline poliment l'invitation. Mais Lola n'aime pas qu'on lui dise non. De là le film s'engage sur un terrain plus que dérangeant, entre les relations incestueuses de la jeune ado avec son père, et les pires atrocités qu'elle, avec l'aide de son père va faire subir au jeune homme. Amoureuse et ne supportant pas qu'on la méprise, la jeune Lola s'en va de ce pas , faire subir à son aimé ce qui dans un sens lui revient de droit, en l'humiliant et le torturant. En assistant à ce calvaire, on a l'impression de revoir un certain Massacre à la tronçonneuse qui se fait évident, non seulement pour la famille cinglée mais pour une scène qui à elle seule nous le fait rappeler à savoir la scène du repas. L'humour a également une place importante au sein du métrage, ne versant jamais dans le trop, bien au contraire, se mariant à la perfection aux diverses situations. Au final, The loved ones est incontestablement un choc visuel et psychologique. D'une idée banale, le film en ressort grandit, par le biais d'une mise en scène sur le fil, qui nous immerge totalement à la place du personnage principal.
Malgré un acteur principal peu charismatique, les méchants ainsi que la famille du héros aident à mieux suivre l'histoire. L'histoire annexe au pote du héros est étonnante et amusante. Le métrage fait un peu torture-porn mais ce n'est pas gratuit comme dans souvent ce que l'on peut voir dans le genre. On pense à Carrie au bal du diable et à Wolf Creek, de par l'ambiance un peu spéciale. Le film a obtenu le Prix du Jury Gérardmer 2011.