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kibruk
146 abonnés
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3,0
Publiée le 9 février 2023
Le torture-porn n'est pas un genre que j'apprécie mais "The loved ones" n'est pas déplaisant à regarder et on peut lui reconnaitre de bonnes qualités. On est loin des petites productions fauchées - et souvent très médiocres, voire mauvaises -qui cherchent à attirer le chaland juste en accumulant les scènes gores, ici on joue plutôt la carte de 'l'originalité' du scénario et de l'humour -très- noir, le tout valorisé par une réalisation et des acteurs de bon niveau. Même si le résultat n'a rien d'enthousiasmant, "The loved ones" est tout à fait honorable.
Ce soir je serai la plus belle, pour te trépaner... Merci au Festival de Gerardmer de nous faire découvrir, grâce à son nom sur les pochettes DVD du fin fond de la médiathèque, des films uniques en leur genre. The Loved Ones est une grande (et bonne) surprise, loin du film d'horreur bébête pour ado que la pochette ("avec l'acteur de Twilight" : cible d'ados ?) laissait entrevoir. Ici vous avez un savant mélange de torture sadique (sans trop en montrer, pour ne pas tomber dans la facilité du baquet de sang balancé partout), d'intrigue dérangeante (spoiler: la relation incestueuse entre fille et père, les gens déshumanisés à la cave qui dévorent les victimes qu'on leur jette ...) et d'un grand sentiment de pitié pour ce pauvre gars qui n'a rien demandé. Xavier Samuel, impeccable, nous arrache souvent un juron de compassion, et Robin McLeavy, également douée pour jouer son personnage ignoble, nous donne envie de l'étouffer avec sa couronne en papier... Le personnage du père, plus caricatural, ramène le film dans des platebandes plus humoristiques (humour noir, évidemment), ce qui n'enlève rien aux surprises du scénario (spoiler: la cave aux monstres est une idée que l'on n'attendait pas ! Bien trouvé !). Les petites bémols sont toutes les scènes avec le couple de jeunes qui vont au bal (cela ne sert à rien dans l'histoire, à part faire du remplissage pour obtenir pile poil 80 minutes de film et ainsi les producteurs dédiés au "long-métrage") ainsi que l'arrivée de la cavalerie (spoiler: le shériff ) dont on sait exactement comment cela va se passer (et on ne se trompe pas...). Mis à part ces deux sorties de route, The Loved Ones est une petite production australienne qui rassemble du gore sadique (sans excès), du glauque dérangeant, un soupçon d'humour noir et un casting brillant. Une bonne surprise !
Réalisé par Sean Byrne et sorti en 2009, ce petit film d'horreur australien qui avait malgré tout fait pas mal fait parler de lui, est une très bonne surprise ! C'est ici l'histoire d'une adolescente qui invite un garçon au bal de fin d'année mais ce dernier refuse. Ne supportant pas cette réponse, elle décide, avec l'aide de son père, de le kidnapper pour fêter le bal de fin d'année chez elle. Et je trouve l'idée franchement super originale ! Bien qu'elle soit relativement simpliste dans son concept puisque nous sommes dans un torture porn au schéma narratif assez classique, le film mélange habilement divers thèmes et genres. Nous retrouvons en effet, en premier lieu, les codes du teen movie, avec la scène au lycée devant les casiers, le contexte du bal de fin d'année et puis toute les scènes montrant le pote du héros avec sa copine (qui peuvent d'ailleurs sembler superficielles mais qui permettent au spectateur de souffler). Mais peu à peu, le teen movie plonge dans l'horreur et là, le film reprend le thème de la famille dysfonctionnelle de "Massacre à la tronçonneuse" avec des scènes qui font d'ailleurs échos à ce dernier (notamment le plan montrant toute la famille à table avec le jeune homme attaché en bout de table). Et si ce sont des scènes que je trouve déjà assez dérangeantes (il faut également souligner les performances de Robin McLeavy et John Brumpton qui sont excellentes), le film ne cesse de pousser le vice jusqu'à même en devenir difficilement regardable. Enfin, c'est en tout cas l'effet qu'a eu le film sur moi, prouvant que l'effet recherché fonctionne très bien. Le film est également très jouissif dans sa seconde partie, spoiler: dans laquelle le spectateur peut enfin respirer et surtout partager la colère et la folie vengeresse du héros . "The Loved Ones" fait donc partie de ces petites pépites australiennes qui ne sont que bien trop rares.
Un film de torture aux ambitions limitées. L'intérêt de The loved ones est se limite à des scènes particulièrement gores dont l'impact visuel est réel mais à quoi bon puisqu'il n'y a aucune mise en perspective ni aucun message. D'autant que le crade ne crée aucune peur, juste du dégoût. Dommage, l'idée des loved ones était bonne et nos deux tarés amoureux de la perceuse, plutôt sympathiques. D'ailleurs Lola, l'héroïne m'a rappelé la chanson éponyme de Noir Désir. Les paroles semblent avoir été écrites pour ce film c'est assez incroyable : She really wants to take me [...] I've seen the door And the walls cry [...] I will find the outside / I will try to run / [...] Home again / Sing that song of pain / Oh I try to kill her / [...] All night, spitting blood and soul / You can scream it, Lola, / Just go away.
Mieux avoir le coeur bien accroché pour apprécier ce film, les nombreuses scènes gores sont du plus bel effet... Le pauvre Brent et la tortionnaire Lola sont parfaitement bien interprétés, le scénario nous propose une histoire bien glauque, parsemée ça et là d'humour, de quelques clichés, de quelques facilités, mais dans l'ensemble, on passe un "bon" moment...
Et bien... Bienvenue chez les cinglés ! Rare sont les films de torture peu connus que l'on peut qualifier de réussi. Du début à la fin, on se demande combien il a mal tellement cela parait si réel... ! Un bal de fin d'année surprise par le papa pour sa père, telle fille dirait-on.
Je me suis plongé dans ce film après avoir découvert The Devil’s Candy un autre film de Sean Byrne que j’avais trouvais excellent. Son premier métrage mélange film de psychopathe et torture porn avec film d’ado sur fond de bal de lycée. Un mélange qui rend son film assez unique alors qu’il est somme toute assez classique dans tout ses aspects. Il a quelques défauts de maîtrise notamment au niveau du rythme et il manque quelques surprises pour être plus marquant mais c’est tout de même un film d’horreur de bonne facture.
The Loved Ones ne révolutionne pas le genre des films d'horreur gore et sadique, quoiqu'il présente une situation nouvelle, une mise en scène particulière et un nouveau type de psychopathe. Assez peu rythmé dans les trente premières minutes, la suite du film reste assez peu mouvementée, avec quelques scènes violentes et dérangeantes à la mise en scène travaillée (la visseuse dans le cerveau, le lynchage, la fosse aux monstres). L'ensemble est convaincant, bien plus travaillé que d'autres films du genre, mais le contenu reste assez mince. A privilégier pour les amateurs du genre !
J'avais une bonne intuition sur ce film avant le visionnage, et je peux dire que je n'ai pas été déçu. Le réalisateur avait la volonté de faire un film sortant des sentiers battus, ce qui pour moi est très bien réussi, aussi bien pour son scénario, ses décors et son ambiance. Il n'y a finalement qu'un seul vrai point négatif à mes yeux, c'est l'histoire parallèle que nous suivons au cours du récit qui se révèle maladroite car plongeant plutôt le film vers un drame (parfois une comédie), ce que je ne cherchais pas spécialement dans ce film. Mais il n'empêche que je comprends les motivations du réalisateur/scénariste.
Ce film est horrible XD On a du mal a garder les yeux fixé sur l’écran lors des scènes de tortures ! Moi qui n'est pas fan de ce genre de film, j'ai plutôt bien apprécié !
Très rigolo se film, Lola est énorme dans son rôle de psychopathe. Franchement si vous aimer les films de séries B allez y vous ne risquez rien, dommage qu'il n'y ai pas eu un peu plus de torture. Ma note 4/5 car très divertissant
hors mis la trés troublante robin Mc leavy le film n'est pas trés original, la moitié du film nous suivons un gros geek et une gothique qui ne font pas du tout partie de l' histoire ( pendant ce temps a vera cruz!) mais bon on se prend quand même au jeu de lengoisse et du suspens jusqu'au coup de parchoc final