Bon que dire ? Le film est loin d'être à la hauteur du titre ! Un film long (Malgré sa durée 1h20 !), ennuyeux, sans émotion,des acteurs/actrices surprenants dans une interprétation médiocre, un Francois Cluzet décevant,une Julie Depardieu égale à lui-même (style : Toi et Moi,Essaye-moi), bref un titre attirant,mais un film à mourir d'ennui et très chiant !!!!
Quelques séquences drôles, étonnantes. Beaucoup de longueurs, d'incompréhensions, d'histoires semblables, prévisibles. A adapter pour le théâtre peut-être.
Quel (heureux) hasard de voir un titre de film parler de ce que je ressens en ce moment (concernant plus l'art que d'aimer). De ce qu'il m'est arrivé. Signe du destin quand le cinéma nous appelle de ses bras gigantesques et de sa bouche infernale. Imaginez un énorme M&M's au bras mouvant et à la bouche qui ouvre sur la porte d'entrée. Le Gaumont en vend à des prix exorbitant, tentez l'aventure. On se pose des questions et on aimerait des réponses. Le film commence par le générique, sobre et subtil. « Il n'y a pas d'amour sans musique » ouvre sur un personnage compositeur qui cherche une mélodie, cette mélodie que l'on entend quand on tomberait amoureux. Je n'ai jamais rien entendu pour ma part, ni vu. L'effet est ancrée dans la poitrine, un peu comme l'effet d'une enclume au fond des intestins et des noeuds au coeur. Dur de s'en dégager. « Je me dis qu'il doit y avoir du bonheur dans chaque malheur » en effet cette réplique optimiste de Frédéric Bel doit faire écho. Le film introduit un personnage compositeur qui meurt après avoir entendu une musique dans la nature. Il ne sait d'où vient pourtant cette mélodie. Tel le réalisateur qui présente son oeuvre et s'efface pour laisser place à la fiction. La voix off nous accompagnant dans cette narration. Elle a pourtant bien commencer. Belle manoeuvre de mise en abyme. « On ne peut refuser ce qui nous ai proposé ». Julie Depardieu, tête en l'air et tellement risible, refuse les propositions de son amie qu'est de coucher avec son compagnon. Elle est pour le partage des richesses et des biens. La veine communiste ne sera pas sans rappeler des élans de Nouvelle Vague quand à la moitié du film, le regard caméra sur fond mi-rouge, mi-blanc à La Chinoise de Godard ou ces dorures et appartements stylisés tellement branchés rappellent l'élitisme de ses pourfendeurs de tradition. On commence à réfléchir, mettre en lien les images et les sons. La voix off et l'action. D'une utilité remarquable, le cadre est pensé, le hors-champ symbolique et les mouvements des corps spatialisés dans un ensemble harmonieux. Les acteurs récitent leur vie, déclament leurs pensées et l'amour est décliné par des situations imbriquées qui rappellent la comédie théâtrale, du Musset ou Marivaux ou des quiproquos sentimentaux qui résonnent au creux de notre dénie. L'irréalité de l'action tient dans un discours théorisé et pensé. Qui ose avouer à son voisin, le désir frustré et refoulé de l'embrasser? Les métaphores éclatent et les bulles ne savon ne sont que plus rafraichissantes. On rigole de se voir projeté sur cette écran, de se voir penser les mêmes questionnements. On s'en amuse pour mieux l'évacuer.
ça ressemble à du Rhomer , avec la voix-off, les relations complexes entre couples , le jeu des comédiens , mais ce n'est que du Mouret ! enfin on passe un bon moment avec ces scénettes ou la musique tient une place importante et bien agréable d'ailleurs .
La caméra malicieuse d’Emmanuel Mouret va de la drôlerie, frôle le conventionnel et nous entraine avec un certain enthousiasme d’une situation à l’autre. Je regrette juste que certaines situations soient trop mises en lumière au détriment d’autres qui sont, en quelque sorte, sous-évaluées. La majorité des comédiens sont justes et à fond dans leur rôle. Julie Depardieu, Ariane Ascaride, ou encore Frédérique Bel et bien entendu l’excellente Pascale Arbillot. http://cinealain.over-blog.com/article-l-art-d-aimer-88855446.html
Divertissant mais pas transcendant. Je m'attendais à autre chose après avoir vu la bande-annonce (peut-être à qq chose d'un peu plus drôle et léger). On suit les portraits avec plaisir, mais parfois aussi, il faut le dire, avec un peu d'ennui. On sourit, on soupire. Ca tourne un peu en rond. Mais peut-être est-ce le propre des histoires d'amour : se tourner autour, se jauger, hésiter, se lancer parfois.
Je ne connais pas le cinéma d'Emmanuel Mouret, mais je ne suis pas certaine que le film m'ait donné l'envie irrépressible d'approfondir cette connaissance (à tort peut-être, je ne demande qu'à être convaincue du contraire!).
La bande annonce laissait présager un film plutôt léger, le titre un thème...pour le moins ambitieux.
J'ai vécu le film comme un catalogue de pratiques/sentiments amoureux, agrémenté d'une voix off qui m'a fait penser à Woody Allen (et ce n'est pas le seul point commun avec ce dernier, notamment dans Minuit à Paris).
J'ai tout de même parfois bien ri, parce que j'y ai retrouvé des côtés très français, comme un kaléidoscope aux couleurs et formes familières. Un côté très français, avec une forte influence parisienne.
Un film assez divertissant donc.
Les histoires (qui s'entrecroisent...pour certaines) se succèdent comme des scénettes avec entre elles, sur fond noir, de petites phrases aux allures de dictons.
L'aspect très théâtral, surjoué, est dérangeant, davantage pour certains personnages que pour d'autres, sauf qu'ici nous ne sommes pas au théâtre ?!
Judith Godrèche est à son avantage dans ce rôle de bourgeoise coincée de bonne volonté, mais j'aimerais bien la voir dans un autre registre. Le jeune couple (Ulliel/Navarre) est plutôt convaincant.
La "petite musique" devient lassante parce qu'elle ne sonne pas toujours juste. C'était un pari fort risqué que de penser capturer la naissance du sentiment amoureux (qui semble un peu confondu avec le désir amoureux à certains moments) et toutes les complications qu'il crée, avec ce fil conducteur de musique intérieure.
Divertissant, au fond ce n'est déjà pas si mal... Non ?
Une large palette d'acteur, un sujet intemporel traité avec légèreté mais aussi sérieux. Emmanuelle Mouret est fidèle à lui même et nous fait passer un agréable moment. On ressort de la salle en forme et de bonne humeur. Certains personnages sont peut être plus intéressants que d'autres mais l'ensemble du casting est un délice.
Si "un baiser SVP" était enthousiasmant de bout en bout.. cet "Art d'aimer" est un peu déroutant par le côté sketchs que l'on ressent au début du film. Après , la tournure genre "la Ronde" fait son effet et on suit le "marvaudage" Amélie Borris Isabelle" avec délectation.