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7eme critique
530 abonnés
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2,5
Publiée le 13 août 2012
Sans grand intérêt, à voir pour se détendre quand on a rien d'autre sous la main. Le début des histoires d'amour...ou pas, dans différents couples. Des rencontres improbables essayant d'atteindre le stade d'une "relation". Classé dans le genre "comédie", je ne me souviens pas avoir esquissé un sourire. La moyenne pour ce film assez simple dans l'ensemble. (dommage, François Cluzet nous on habitué à mieux).
L'histoire de l'amour de nos jours Après le rire parfois gras des "intouchables", quel plaisir de reprendre de la joie de manière plus distinguée. Non pas que ce ne soit qu'une comédie, Mouret sait aussi être grave ou sensible sinon intelligent., mais dans l'ensemble on s'amuse beaucoup de ces marivaudages modernes. Certains acteurs sont plus ou moins à l'aise avec les dialogues très théâtraux et la caricature n'est jamais loin et pourtant l'originalité des situations sont crédibles. On retient surtout le travail de Cluzet dans un rôle justement pas beau, qui se sort du syndrome « sortez les mouchoirs » avec panache alors même qu'il n'imaginait sûrement pas le succès à venir qui le rend désormais « Intouchable » sinon bankable. Un excellent divertissement qui n'est pas au meilleur niveau d'Emmanuel mais qui devient plus grand public et très agréable et où tout le monde prend son pied...
Super beau! La tendresse des personnages, assez delirants, etaient droles a voir. C'est un film tres drole et leger, et tout d un coup toutes ces histoires m'ont touché. Et intelligent, ce qui pour une comedie se fait rare. Je recommande vivement!!!
Des scénettes sympathiques agrémentées de partitions de musique classique, une vision de l'amour très humoristique ; beaucoup de fraîcheur .Tous les comédiens sont parfaits .
Emmanuel Mouret présente une série de sketchs sur l’amour, très variables en durée. Certains sont expédiés en quelques minutes, le temps d’explorer une idée. D’autre constituent presque la moitié du film ! On retrouve les tics du réalisateur. Un verbe littéraire, théâtral pour ne pas dire par moment sur-intellectualisé. Une mise en scène conventionnelle. Des bourgeois parisiens en guise de protagonistes. Sur le papier, on coche les cases du cliché du cinéma d’auteur français… Néanmoins le réalisateur parvient à garder son ensemble simple et attachant, voire mignon. Grâce à des personnages frais et des situations cocasses. Dont ces échanges très amusants entre François Cluzet en séducteur candide, et Frédérique Bel en voisine sexy qui veut du naturel et du spontané dans ses relations, mais qui ne peut pas s’empêcher de tout intellectualiser. En résulte un film qui demeure attrayant de bout en bout.
L'art d'aimer...Tout un programme. Certains y arrivent. D'autres pas. Ils s'interrogent. Se trompent. Font machine arrière. Ne savent pas sur quel pied danser. Et c'est assez amusant. Ça dépend des couples. Certains intéressent. D'autres m'ont laissé complétement indifférent. C'est un peu le problème des films à sketch. C'est souvent inégal. Là, c'est pareil. Le duo Philippe Magnan/Ariane Ascaride est assez touchant. C'est un couple qui s'aime. Qui a traversé les décennies. Il y a donc une routine qui s'est installée. Qui convient bien au mari. Beaucoup moins à elle qui a encore du désir et qui le revendique. Alors, que doit-elle faire ? Les assouvir mais faire du mal à son mari ? Et lui ? Que doit-il en penser ? Tempête sous un crâne. Tolérer ses infidélités ? La quitter avec, en contrepartie, de grandes chances de finir tout seul ? Donc, ce n'est pas parce que ça dure que c'est forcément ça l'art d'aimer. Même quand on croit aimer, si ce n'est pas réciproque comme pour Boris, c'est tout aussi compliqué à vivre. Alors quoi ? Mieux vaut rester seule comme Isabelle ? Peut-être. Parce que l'amour peut finalement débouler n'importe quand n'importe où. Y compris avec quelqu'un pour qui les sentiments n'étaient pas là au départ. Emmanuel Mouret a essayé de représenter la vie des couples, des célibataires, des amoureux, de ceux qui veulent aider mais qui font plus de mal qu'autre chose dans toute sa complexité. Tâche ô combien difficile car il n'y a pas de recette miracle et ambitieuse. Est-ce que ça représente vraiment le quotidien des français ? J'ai un doute ! Les peurs, les questionnements, les fantasmes d'Emmanuel Mouret, peut-être bien.
Mise en scène et écrite par Emmanuel Mouret, " L'Art d'Aimer" est une comédie légère et musicale sur le désir, l'infidélité, nous montrant comment garder sa liberté au sein d'un couple. On peut regretter le coté artificiel de certains dialogues et la forme film "à sketches" qui multiplie les scènes sans lien cohérents, si ce n'est l'inconstance de leurs personnages. Au delà du badinage on pourra apprécier la pertinence de certaines pensées et la pléiade d'acteurs brillants de la distribution.
Le cinéma de Mouret a toujours du charme mais se noie un peu dans la préciosité, les coquetteries de style (l'usage ostensible de la musique classique), les effets trop appuyés (les entrées et sorties hors champ), une hésitation entre le film choral et la suite de sketchs et un ton consensuel un brin agaçant. Reste que l'ensemble n'est pas déplaisant et permet de savoureux numéros d'acteurs dont ceux de Frédérique Bel, Ariane Ascaride et Gaspard Ulliel.
Et vous, que feriez-vous si la voisine venait vous voir en nuisette affriolante pour vous parler de son envie d’avoir une aventure ? Et si votre meilleur ami vous annonçait soudainement vous désirer ardemment ? Et est-ce que vous prêteriez votre mari à une amie en manque de sexe ? A travers ces quelques questions et bien d’autres encore, Emmanuel Mouret travaille inlassablement la même forme, une forme bien résumée par le titre de son dernier film, « L’art d’aimer ». Il y décortique le désir et le sentiment amoureux en réussissant la prouesse d’être pertinent sans excès de niaiserie ni de gravité. On retrouve la manie littéraire d’Emmanuel Mouret dans des dialogues clairement trop châtiés pour être réalistes. Cependant, les situations sont bien senties, bien observées et balaient le spectre des relations hommes-femmes avec acuité et bonne humeur. A tel point que l’excès littéraire finit même par ajouter une désuétude universelle au propos. On ne cherche pas une description crédible mais plutôt la mise en situation de cas extrêmes à valeur de fables. On rit beaucoup de l’apparente absurdité de certaines situations mais elles interrogent sur ce que l’on est prêt à accepter par amour… ou non. « L’art d’aimer » parle donc de jalousie et de confiance, d’amour et d’amitié, de fidélité et d’adultère, d’intellectuel et de charnel. Et bien qu’apparemment stéréotypé, le film nous prend souvent à contrepied.
Ce film, presque d'une forme de film à skeches, mêle habilement comédie vraiment très drôle, et des situations quasiement impossibles mais dans lesquelles les divers personnages ont des réactions et des comportements complexes, et surtout très réalistes psychologiquement parlant... Le tout sublimé par un choix de musiques digne de Kubrick et d'une photographie précise servant bien la perception des sentiments des personnages.
Le film est constitué de petites histoires qui ne se connectent que de façon très artificielle. Ces petites histoires font entendre une musique bien particulière, qui est celle de Mouret : un couple éprouve ses sentiments en tentant un adultère croisé, une femme mûre souhaite céder à ses désirs et en informe son mari, un jeune homme meurt avant d'avoir connu le véritable amour, une jeune femme propose à une amie de coucher avec son mari ("je suis pour le partage des richesses"), etc... Le hic, c'est que cette fois-ci la petite musique sonne faux. Probablement en partie du fait de la structure bancale du film, mais aussi par la faute de ses acteurs/actrices, qui surjouent tous et toutes de façon notable. Un casting trois étoiles dont personne ne sort indemne, et surtout pas Frédérique Bel, dont on se demande si elle peut vraiment jouer autre chose que les idiotes. Peut-être aussi parce que la franche cruauté des films précédents est ici en berne. Du coup, le caractère un peu ampoulé des dialogues (renforcé par la voix off de Torreton - oui je sais, à ce stade, ça fait beaucoup) fait plus penser à une parodie de Rohmer qu'à la verve casanovienne. La dernière histoire est la seule à intéresser vaguement malgré le jeu toujours très bourgeois de Judith Godrèche. Malheureusement sa résolution convenue en forme de happy end ne la rend pas plus sauvable que le reste. Le marivaudage est un peu triste pour cette fois. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666blogsallocinefr.over-blog.com/