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Domnique T
65 abonnés
239 critiques
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3,5
Publiée le 30 novembre 2011
Fan de Sam Shepard et de western je n'ai pas été déçu Un film sérieux, pas très inventif il est vrai, mais dans le fil duquel un se laisse embarqué avec délectation.
Un très beau "Western" qui m'a laissé sous le charme longtemps après. Il n'a rien de "classique", comme j'ai pu le lire dans certaines critiques. Il est au contraire profondément original, d'abord par le lieu (la Bolivie), par le fait qu'il reprend la légende de Butch Cassidy (et le Sundance Kid) et en particulier l'énigme de sa mort. Enfin, les thèmes de l'amitié, de la nostalgie et du poids de l'existence sont finement traités dans le scénario. S'ajoute à cela un "twist" final, à un moment où on attend le moins de surprise, qui vient pimenter cette histoire mélancolique. De belles images et une très bonne bande son viennent agrémenter le tout. Je ne vois rien à bouder dans ce petit bijour du genre.
Sam Shepard joue avec un grand talent Butch Cassidy, célèbre bandit américain qui s'est réfugié en Bolivie au début du XXème siècle pour échapper aux chasseurs de prime. Laissé pour mort depuis 20 ans, Butch vieillit tranquillement dans son ranch en élevant des chevaux, mais quand il apprend la mort de son ancienne femme il se lance dans l'éprouvant voyage retour pour enfin rencontrer son fils. Lors de son périple il traverse un territoire qui s'est modernisé et se retrouve impliqué dans une querelle locale. On retrouve ainsi les thèmes classiques du western : amitié, trahison, vengeance et chevauchées sauvages ponctuées de fusillades à la winchester. Sombre et classe, le film est tourné dans des décors naturels à couper le souffle.
Blackthorn est un Western sobre et efficace munie d'une belle photographie et de paysages vraiment splendide , de grand espaces Boliviens . Reprenant la légende de Butch Cassidy en imaginant qu'il ne serait pas mort en 1908 est une chose original et fait que l'on retrouve un personnage principale vieillissant , le tout est monté de quelques flash back nous montrant le Kid et Cassidy jeune . Malheureusement l'histoire n'est pas extraordinaire , elle vient presque a sembler peu inspiré et bien trop banal . On retrouve un rythme lent et posé donnant lieu a quelque chose de très agréable et vraiment bien réalisé , certains plans sont vraiment magnifiques et bien mis en scène . Bref un bon petit western sans prétention qui devrait plaire au fans du genre mais les non fans n'arriveront peu être pas a trop rentrer dedans .
Long-métrage mêlant fiction et réalité sur Butch Cassidy, "Blackthorn" apparaît comme un western nouveau jouant habilement sur les émotions et un scénario solide. Les acteurs sont convainquants surtout les principaux (Sam Shepard et Eduardo Noriega) et ils sont bien guidés par une réalisation plaisante sans être exceptionnelle. L'ensemble est donc bon, intéressant et divertissant.
Raconter, sur les bases d'un théorie scientifique, ce qu'auraient pu être les derniers jours de Butch Cassidy si il avait survécu au braquage de San Vicente. Voilà avec quel récit alléchant Mateo Gil décide de réaliser son premier long-métrage. Le moins que l'on puisse dire c'est que cela ne manque pas d'ambitions.
Cependant, le long-métrage est profondément problématique. Problématique par sa mise en scène pour commencer, cette dernière étant trop maniérée là où elle devrait être plus fougueuse au vu de son récit. Gil s'évertuera donc à mettre en scène son film de façon très plan-plan malgré une vision esthétique indéniable et parfois même renversante (tout le passage dans le désert de sel est sublime). C'est donc une déception car le cinéaste a un sens du cadre évident, facilité par la majesté des décors naturels utilisés.
Toutefois, même avec une mise en scène adaptée et de qualité, le récit aurait posé problème. En effet, alors que le long-métrage adopte un rythme propre à la contemplation, il s'obstine à entrecouper le récit de flash-back tous plus inintéressants les uns que les autres. De plus, le récit majeur n'est pas non plus passionnant, à cause du manque de mise en scène principalement, mais aussi car tout est trop convenu, tout s'imbrique "trop" bien.
Le tout manque de naturel, de vie, et ce n'est certainement pas le traitement que Mateo Gil fait de ses thèmes qui vont faire sortir le spectateur de sa torpeur. C'est tout sauf original, et il est triste de voir n film prometteur s'embourber dans une intention formaliste et vaine. Sam Shepard, les décors et Butch Cassidy méritaient mieux.
vraiment bien ce film un très bon Western comme on en voit trop rarement l'ambiance western est au rendez-vous et avec un très bon jeux d'acteur la réalisation est soignée avec de super paysage c'est un régal ce film
AAah ca faisait longtemps que je n'avais pas vu un bon western, surtout de nos jours un western qui n'est pas un remake c'est plutôt rare.
On est totalement éblouie les décors somptueux filmé dans l'immensité de la nature, puis on découvre un Sam Shepard complètement habité par son personnage.
Un western qui a de la classe avec une véritable moral.
Ce western tourné en décors réels est, malgré un manque de rythme et un duo auquel on croit difficilement, pourvu d'un scénario bien écrit, de superbes paysages et interprété par un Sam Shepard absolument exceptionnel. Un très bon divertissement
Une grande surprise pondue par le réalisateur espagnol, Matheo Gil qui m'impressionne et ce, dans le bon sens. Pour débuter, une mention toute particulière pour la beauté naturelle des décors retranscrit de manière brut à travers une photographie sublime, délicate (Cordillère des Andes, jungle Bolivienne etc...) Le spectateur est littéralement aspirer dans une forme de voyage, de quête accompagné de personnages, principaux et secondaires; tous plus intéressant les uns que les autres. C'est certainement la principale force de cette oeuvre, la quête de chaque personnages et le duo étonnant formé par Sam Shepard (Butch Cassidy) et Eudardo Noriega (Eduardo) ; chacun possèdant de nombreux secrets que le cinéphile va découvrir au fur et à mesure du voyage. Un jolie coup de coeur, une sorte de western qui certes ne réinvente pas le genre mais qui le perpétue permettant ainsi de souligner l'idée que: "non, le western n'est pas encore mort mais bel et bien vivant au XXIe siècle". Coup de coeur
Lorsqu'engagé dans un chemin sinueux et sombre, l'on souhaite s'y retrancher, est-il encore raisonnablement possible de faire marche arrière ou demeure accrocher à nous un passé, éternel ? La confiance, est-ce croire en l'autre ou croire en sa propre bonté et clémence ? .. Rare se font les westerns récents qui tiennent la route sans ennuyer ou faire dans le contemplatif outrancier ; Eh bien 'Blackthorn réussit ce tour de force avec brio et finesse. Tout d'abord les paysages, la photographie, sont magnifiques, grandioses et offrent ainsi un cadre génial pour le déroulement de l'action. Ensuite, les acteurs sont parfaits avec notamment un Sam Shepard, charimatique et plus que convaincant dans le rôle du cow-boy intrépide. Le scénario tient la route, le suspens, l'action et même la réflexion sont au rendez-vous, tout comme le côté sentimentale. Et si je ne mets pas les 5 étoiles, c'est que quelques longueurs viennent plomber certains parties du film et empêchent ainsi de s'en délecter sans vergogne. Malgré tout, c'est un western à voir pour les amateurs du genre et pour les autres : entre western et drame, 'Blackthorn' joue sur l'opposition des deux personnages principaux pour troubler, émouvoir, questionner, remuer et décevoir parfois; rarement. A vos colt !
On a conféré à ce film un succès d'estime, sous-entendant un western, pas vraiment un, plus un hommage au genre, à voir pour les acteurs, qui promènent leurs pistolets et leurs chapeaux dans la lenteur d'un désert de sel bolivien. Mensonge. Hypocrisie. Bêtise. Condescendance. Sous-estimer un bon film même gentiment c'est casser sa chance. Ado j'adorais les films de cow-boys pour leur violence sanglante. Avec le temps on s'est blasé, sauf quand surgit un "Impitoyable" ou autre "Appaloosa". Ici, oui c'est du quasi jamais vu. Mateo Gil qui avait signé le scénar d'"Agora", un des 10 meilleurs films de 2011, nous offre, car c'est un cadeau, un film très original. Les rares scènes de violences sont d'une brutalité très efficace, âpres, soudaines, tragiques. Et comme oui c'est un hommage, même une ode, on a en plus une réflexion derrière qui très simplement aborde la vieillesse qui se retourne sur son parcours et le sens à y accorder. Pour un scénariste Gil a travaillé une direction d'acteurs, des Shapard/Noriega aux "indiens" boliviens, très crédible, et lyrique, faisant passer beaucoup avec peu de mots, dans ce monde rude de taiseux. Notre héros vieux rusé se retrouvera manipulé à cause de ses illusions naïves et de ses rêves envolés dont les fruits mélancoliques se dissipent comme un mirage, le laissant à son désarroi total. Peut-être faut-il être sujet à cette remise en question glacée et glaçante pour apprécier un tel film, mais si vous aussi avez raté votre vie, sans rolex au poignet, regardez quand même l'heure pour ne pas rater le début de la séance.
L'histoire d'un western en Bolivie, autrement dit, un « south(w)ern », un nouveau genre tellement gai qu'il n'est pas appelé à se renouveler ! L'attrait d'un scénario réside au moins dans trois paramètres, l'originalité, l'originalité et... l'originalité ! Le choix du lieu, la Bolivie, le choix de l'âge du capitaine, les cowboys ne meurent pas vieux dans le wild west, et le choix du twist, ou comment le vol est de moins en moins tendance, contrairement au gentillet « kid » aux yeux bleus des années 70. Bref, c'est un bon scénario. Mais si l'on n'est pas sensible au côté auteur du cinéma, il vaut mieux passer son chemin. C'est lent, parfois elliptique, l'action est forcément répétitive puisque c'est une chasse à l'homme et l'humour n'a pas vraiment sa place à cette altitude. La musique est belle, la photographie également, les paysages impressionnants et originaux, le casting irréprochable. Rien à dire, c'est un beau film. Mais c'est triste à plusieurs niveaux, vous voilà prévenus.