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    Blackthorn
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    3,5
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    146 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 janvier 2013
    Un western moderne excellent! Je l'ai vu deux fois le même jour! Les acteurs sont très bons, et la scène dans le désert de sel et magnifique. Je l'achèterai bientôt et le conseille fortement.
    Thierry M
    Thierry M

    161 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2011
    Superbe interpretation de sam shepard dans ce très beau western.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 septembre 2014
    Pas grand chose à dire sur ce néo-western un brin décevant au vu de ce qu'il offre en fin de compte après s'être proposé de redonner vie à la légende américaine Butch Cassidy, en contant sa retraite fictive au fin fond de la Bolivie après la fin de ses aventures avec Sundance Kid, puis son retour au bercail pour retenter une vie qu'il n'a pas l'impression d'avoir vraiment connue. Le circuit narratif le fait tout de suite sentir ; Blackthorn n'est pas de ces westerns nostalgiques qui tentent une reconstitution fidèle mais se veut bien comme une relecture neuve et à la sémantique redessinée. On le dit même sous l'influence de Sam Peckinpah, dont les westerns crépusculaires avaient malheureusement pour l'espagnol Mateo Gil (ici derrière la caméra), un tout autre souffle. Auteur réputé, Gil n'apparaît surtout pas comme un metteur en images appelé à prendre le même acabit, signant une mise en scène sans relief sauvée par les décors naturels et le découpage souvent judicieux de l'espace. Sa narration en flash-backs a aussi beaucoup agacé, et je donne raison aux réfractaires tant j'ai subit son manque de pertinence et sa tendance à déséquilibrer le ratio ampleur dramatique recherchée/ ampleur dramatique trouvée. Sans chercher sciemment à sur-dramatiser, le procédé conduit ces séquences passées qui arrivent comme un cheveu sur la soupe à creuser des moments de vide, de manque à gagner, où je me suis désynchronisé du train dramatique. Alors qu'à mon avis, un verrouillage serré sur les regards mélancoliques d'un très bon Sam Shepard, ainsi que quelques allusions à la vie de son personnage, et le tour était joué, une dose de mystère en plus. Mais tout ça demande de la confiance, dont l'espagnol ne disposait sans doute pas après un premier film (Jeu de rôles) mal accueilli. Impossible donc de mettre en place des mécanismes fins pour étirer le parcours spirituel de Cassidy à travers les époques et l'approche de la modernité au centre de Blackthorn. Approche d'ailleurs floue, qui pose le film dans un grand nul part, loin de l'étiquette "crépusculaire" qu'on voulait lui coller. En vérité, Blackthorn est quelque peu informe, inconsistant, sans regard aiguisé. Peut-être est-il l'oeuvre d'une époque qui a désormais accepté la mort de l'Ouest américain, au cinéma ou en dehors, et cherche juste dans le genre de nouvelles pistes non encore rebattues - quelques idées neuves dans la construction des personnages secondaires et l'appropriation à l'internationale des plaines américaines (le film est majoritairement espagnol) séduisent momentanément. Mais ce serait se priver de son essence même, et risquer comme Mateo Gil de signer un produit bancal et tout à fait mineur, sans être vraiment déplaisant. Un western oubliable, un peu déconcertant car banal en surface et peu intelligible dans le fond. Les fans de Shepard se régaleront, pour les autres, il y a mieux à voir ailleurs, et de loin.
    totoro35
    totoro35

    103 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 octobre 2012
    Partant de l'idée que le mythique Butch Cassidy n'a pas péri avec son complice Sundance Kid en 1908, "Blackthorn" imagine la dernière chevauchée d'un Cassidy vieillissant magnifiquement campé par Sam Shepard, bien épaulé par le toujours impeccable Eduardo Noriega. Tourné dans un superbe scope, le film de Mateo Gil (scénariste entre autres de la plupart des films d'Amenabar), souffre de quelques longueurs et d'un script un peu limité mais reste un joli western contemplatif aux décors grandioses, traversé d'une violence sèche et soudaine, loin de toute stylisation.
    annereporter94
    annereporter94

    49 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 septembre 2011
    Un très joli film, parfois un peu lent (mais cela correspond bien au sujet) qui nous permet de retrouver le western à la mode sud-américaine: moins de bagarres mais plus de psychologie... excellents acteurs en plus!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 septembre 2011
    Dans le terreau que constitue le renouveau permanent du Western, il peut être fertile de passer au tamis petites pépites et vulgaires cailloux. En inscrivant son récit dans l'Amérique du Sud du début du siècle, Mateo Gil délocalise les éternelles problématiques du genre. Il est ici question, en sourdine, de justice sociale ou tout au moins d'honnête voyouterie. En narrant un supposé après-Butch Cassidy, il marque son film dans la grande tradition, un peu à la manière de L'Assissinnat de Jesse James. Le rapport au temps qui passe, à la vie qui s'effiloche, à un homme face à sa légende et ses regrets, quoique standard, tissent un fil d'Arianne agréable et donne au film des faux airs de tragédie. Au delà, malgré quelques idées, souvent visuelles, qui évitent l'assoupissement, on reste dans une mise en scène sobre et dans une écriture vaporeuse, voire filandreuse.
    Skander B
    Skander B

    20 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 septembre 2011
    Beau voyage en Amérique latine sur les traces mythiques de Butch Cassidy
    Alban P
    Alban P

    17 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 septembre 2011
    Un Western Espagnol, c'est pas souvent, et bien ca dépote.
    Super Old School, le film part donc du principe que Butch Cassidy est toujours en vie et qu'il même une vie paisible en Bolivie.
    Butch, alias "Blackthorn", arrive à un tournant de sa vie où il décide de rentrer au pays. Les circonstances l'améne à faire équipe avec un jeune Espagnol, voleur d'or.
    On assiste donc à la confrontation entre la vielle école pleine d'honneur, et la nouvelle école sans scrupule.
    Pour ceux qui connaissent le jeu "Red Dead Redemption", on s'y croirait presque à certains moment.
    Reste les flashback peut être trop nombreux, mais néanmoins utiles pour donner plus de poids au personnage.
    traversay1
    traversay1

    3 575 abonnés 4 862 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 septembre 2011
    Lac de sel désertique, hauts plateaux des Andes : la Bolivie offre un décor rêvé pour un western avec chevauchées au crépuscule et coups de feu dans la sierra. Surtout connu comme co-scénariste d'Amenabar, Mateo Gil n'a pas eu peur de se frotter à un genre qui, il est vrai, a été violé et détourné plus souvent qu'à son tour. Blackthorn est au contraire assez respectueux avec, en sus, une touche sociale (l'exploitation des indiens) bienvenue. Le scénario part d'une idée maligne -Butch Cassidy n'était pas mort et a poursuivi sa vie comme fermier- qui nous donne droit cependant à quelques flashbacks sans grand intérêt. Cela ne remet pas fondamentalement en cause les bonnes idées du récit qui confronte ce vieux bandit sur le retour (Sam Shepard, excellent, dont on apprécie aussi les qualités de chanteur dans la BO) à un jeune aigrefin (Eduardo Noriega, impeccable). Un film nostalgique et mélancolique, auquel on peut reprocher une certaine nonchalance dans la mise en scène, mais qui dégage de bonnes vibrations et nous gratifie d'une fin morale et ironique, comme dans un bon vieux Peckinpah ou Mankiewicz (Le limier), sur un mode plus modeste, c'est entendu.
    Zbrah
    Zbrah

    45 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 septembre 2014
    Enième relecture du mythe de Butch Cassidy, « Blackthorn » s’attarde sur la vie du hors-la-loi après sa supposée fuite en Bolivie en 1908. Fatigué après vingt années en solitaire, l’homme qui se fait désormais appeler James Blackthorn, prévoit de rentrer au pays. Sur la route il fait la rencontre d’un espagnol poursuivi pour vol dans la mine locale. Sam Shepard interprète le premier rôle. Une belle occasion pour l’acteur plutôt discret de briller. Sa vision de Butch Cassidy n’est pas exceptionnelle, ce n’est qu’un vieil homme solitaire. Mais l’acteur de soixante-dix ans assure avec son air bourru et usé par la vie. Face à lui, un Eduardo Noriega insipide. Son personnage manque de substance, tout comme son jeu. Difficile d’être surpris ou même touché par Eduardo, dont –il faut bien le dire- on se fiche. C’est à peu-près la même chose pour spoiler: la version jeune de Butch.
    Même si la fraicheur apportée par (le très beau) Nikolaj Coster-Waldau est appréciable, les spoiler: flash-backs sur la jeunesse du héros
    n’apportent rien à l’histoire. Ils donnent le sentiment de revivre les évènements deux fois. Si Butch a changé de nom et est seul en Bolivie, on se doute bien que spoiler: son ami est mort, qu’il est parti au sud pour fuir les autorités, on se moque un peu de savoir que le mystérieux neveu est le fils de ses amis disparus...
    En plus, ces moments passés sont mal incrustés à la trame présente. Il n’y a pas de cohérence entre les scènes, et c’est dommage, surtout que pour le reste, Mateo Gil ne réalise pas un mauvais travail. Sa mise en scène est sobre. Il n’y a pas spécialement de plans marquants. Le point fort du réalisateur espagnol est qu’il filme avec beaucoup d’amour la nature bolivienne. Couplée à une jolie photographie ensoleillée et aux charmants airs composés par Lucio Godoy, il livre de belles images. C’est dans ces moments que l’homme donne le plus l’impression de s’épanouir. L’intrigue en elle-même n’est jamais passionnante. Les personnages ne provoquent aucun sentiment d’attachement, et du coup les évènements se suivent avec détachement. Le pire étant que le dernier face à face entre spoiler: Blackthorn et Eduardo
    ne provoque aucune émotion. Ainsi, on ne peut considérer « Blackthorn » comme un western majeur. Même si le fait que l’intrigue se situe en Bolivie change des habituelles terres du grand Ouest américain, le film comporte trop de failles pour être indispensable : manque de rythme, manque de substance des personnages et flash-back inutiles sont les principales faiblesses du film de Mateo Gil.
    Gilles P
    Gilles P

    21 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 octobre 2011
    voila un très bon western, sur une idée originale, avec des décors naturels splendides, des acteurs justes, en bref une bonne soirée !
    Pascal I
    Pascal I

    758 abonnés 4 121 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 février 2012
    Nous avons un très bon jeu d'acteurs (Shepard, Noriega et Rea) qui rehausse une fiction assez pauvre, surtout se jouant dans une Bolivie sans environnement à l'exception des grandes étendues monotones. Un scénario lambda avec des flash-back intéressants mais bien trop courts. Un parmi les nouveaux westerns où l'on fixe les rapports sociaux au mépris de l'action. C'est un choix honorable mais il manque du rythme. Moyen en résumé. A voir pour les prestations 2.5/5 !!!
    Vutib
    Vutib

    135 abonnés 701 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2012
    Considérant "Butch Cassidy et le Kid" de George Roy Hill comme un véritable chef d’œuvre, lorsque j'ai su que Blackthorn mettait en scène la dernière chevauchée de Butch, j'ai forcément été grandement tenté, curieux même. Alors que je m'attendais à me plonger dans un Western classique et sans grande audace, Mateo Gil a su me surprendre et m’émerveiller. Car oui, "Blackthorn" se démarque franchement du reste des autres Western actuels, et possède son propre caché, son propre style. Le fait que l'action se situe dans les paysages majestueux de Bolivie y contribue forcément un brin, mais ce film possède décidément plus d'un tour dans son sac. Sous toutes ses formes, ce film est l’œuvre d'un travail passionné et assidu, plein de verve et de singularité. Évitant malicieusement les fantaisies et hommages habituels piqués à Sergio Leone (sans jamais y atteindre son génie), ce Western (ou plutôt ce film d'aventure dramatique, car "Blackthorn" n'a de Western que son époque et son personnage central) sort des sentiers battus, arborant un rythme lent et contemplatif, teinté d'une âpre nostalgie. Les discours sont rares mais les paroles jamais veines, la caméra prend le temps de nous plonger dans l'ambiance rugueuse de cette sombre histoire. Avec un soin particulièrement poussé, chaque plan s'articule autours d'une mise en scène peu conventionnelle, catalysant les émotions rudes et féroces du vieux Butch. Évoluant dans des panoramas à la beauté estomaquante et entrainé dans une fâcheuse mésaventure, le loup solitaire Butch va se retrouver avec un jeune ingénieur dans les pattes, ainsi qu'avec une flopée d'ennuis (à cause de l'argent, encore et toujours!). Pris en chasse comme des bêtes, Butch et son compagnon-malgré lui vont devoir survivre, apprendre à vivre ensemble. Mais les apparences sont souvent trompeuses, et le chemin est jonché d'épines redoutables. L'histoire de "Blackthorn" ne casse pas trois pattes à un canard, mais est assez touffue afin d’honorer sa superbe mise en scène. Les personnages ne sont jamais futiles, toujours intriguant et bien interprétés. Sam Shepard fait de Butch un homme téméraire et assez stoïque, dont le lourd passé pèse sans cesse sur sa conscience (les nombreux flashbacks en compagnie du Kid et de sa compagne l'attestent); il joue admirablement bien, ainsi que Stephen Rea, au personnage légèrement désabusé. Que retenir de "Blackthorn" au final ? Qu'il s'agit d'une œuvre assez puissante, prenante et très bien réalisée, non exempt de défauts, mais regorgeant de qualité, de sensibilité et d'émotion feutrée. Une superbe escapade! 16/20
    CH1218
    CH1218

    201 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mars 2016
    Butch Cassidy est-il vraiment mort en Bolivie en 1908 ? Pas si sûr. Partant de cette supposition, Gil Matteo nous dresse le portrait d’un vieux cowboy dont le retour dans son pays d’origine ne va pas se faire sans embûche. Belle musique, de splendides paysages mais avare en action et manquant de rythme, « Blackthorn » se regarde néanmoins avec sollicitude, notamment grâce aux prestations de grande valeur de Sam Shepard et d’Eduardo Noriega.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    693 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 septembre 2014
    Un petit western moderne très agréable à regarder! Sobre, froid et violent le film réserve de magnifiques plans, et met en scène une légende de l'ouest suprêmement ionisée à l'écran interprétée par un vieux roublard du cinéma qui fait superbement bien son taff! Agréablement filmé, le long métrage à de quoi nous emporter
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