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Incertitudes
206 abonnés
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4,0
Publiée le 24 janvier 2018
Un film de science-fiction sans effets spéciaux, sans action et où on ne voit que très peu les créatures...C'était casse-cou car il y a de grandes chances pour que ça ne soit pas très commercial. Moi-même, je le confesse, je suis trop amoureux du septième art pour m'y ennuyer pendant deux heures. Et pourtant, Monsters mérite qu'on s'y attarde car il y a plusieurs lectures à l'intérieur. Un film de voyage. Un photographe qui doit escorter jusque chez elle la fille d'un patron de presse. A la manière d'un documentaire, on les suit à travers le Mexique, boire un verre dans un bar, se taper l'incruste chez une famille, traverser la jungle. On se croirait un peu chez Tintin et les Picaros. Ensuite, c'est un film d'amour délicat. Les deux ont une vie sentimentale compliquée et on les sent l'un vis à vis de l'autre perpétuellement sur la corde raide. Vivre une histoire d'amour, oui. Mais en ont-ils le temps ? En ont-ils envie au vu de la menace pesant sur eux ? Et enfin, film politique où deux américains se sentent étrangers chez eux. En s'interrogeant si c'est normal de se demander comment faire pour rentrer. C'est un film contemplatif où le réalisateur étire ses plans au maximum sur le soleil couchant, la verdure, une ville ravagée entièrement déserte et silencieuse. Peut-être n'a-t-il pas eu le choix et qu'il a dû composer avec un budget de pingre. Si cette hypothèse est fondée, il a très bien su s'adapter. Mais pour ceux cherchant un divertissement patriotique à la Emmerich ou Wolfgang Petersen et que la poésie laisse de marbre, mieux vaut qu'ils prennent leurs jambes à leur cou et qu'ils se sauvent en courant.
La pieuvre par l’exemple. Avant Rogue One, le dernier Star Wars en date, Gareth Edwards avait réalisé ce Monsters avec 3 bouts de ficelle, un reflex, 2 acteurs et demi et un ordinateur de bureau. Des aliens ont atterri au Mexique et la zone est placée en quarantaine. Non pas que les dits étrangers soient en plein Spring Break sulfureux mais c’est surtout qu’ils seraient assez dangereux. Enfin il paraît. Le conditionnel est de mise car en fait, on les voit pas beaucoup ces poulpes de l’espace. On voit surtout un homme et une femme qui tentent de traverser la zone pour rentrer chez eux. Ça peine à démarrer il faut bien l’avouer. Et quand c’est parti et bien ça cale. Par contre c’est joli. Un style évaporé se dégage de cette aventure. Allez, avouons-le, les aliens ne sont pas le sujet du film. Il s’agit plutôt de faire naître une idylle entre les deux protagonistes dans un milieu hostile. Une intrigue déjà vu 15,000 fois en mieux. Car à force d’évaporation, ce sont l’incarnation et l’émotion qui s’évanouissent. Beau donc. Mais creux.
Sous prétexte d'un film de monstre Gareth Edwards écrit et film une romance plutôt contemplative, pas désagréable. Manquant visiblement de moyens et c'est peut être une bonne chose au final les deux protagonistes se retrouvent finalement au cœur du film qui évite du coup certains défauts inhérents au genre comme justement passer totalement à côté du fond pour le côté spectaculaire. Si ce n'est pas non plus une révolution du genre c'est un film surprenant qui m'a plu dans l'ensemble.
Avec un budget minuscule Edwards signe une première réalisation attachante, à la fois film de science fiction et road movie, développant une histoire d’amour lente mais prévisible entre deux êtres qui veulent rentrer pour retrouver une vie affective désastreuse pour l’un, sans avenir pour l’autre. Oui mais voilà, des bestioles géantes et lumineuses comme des guirlandes dans leur rite amoureux, les réveillerons du cauchemar annoncé. Fauché mais astucieux, ce film d’angoisse poétique est une réussite à condition de se laisser porter par ce couple attachant (ils sont ensemble dans la vrai vie). Pour 200 000 $ (budget du film paraît-il) vous m’en remettrez une louche.
Alors non des monstres, il n'y en a pas tellement finalement. Enfin un film qui ne se vante pas de ses effets spéciaux, qui raconte doucement une histoire sans surenchérir d'explosions et de scènes d'action violentes injustifiées. Un très bon moment !
Un Road movie que j'ai beaucoup aimé. Un duo d'acteurs attachants, une romance subtile, de belles scènes, une jolie b.o. Quelques petites longueurs. Un film indépendant de très bonne qualité.
Un bande d’un millier de kilomètres située entre les Etats-Unis et le Mexique est interdite car considérée comme infectée et hautement dangereuse, à cause des créatures qui s’y trouvent et des bombardements incessants des armées des deux pays. En effet, après l’écrasement sur place d’une sonde ayant ramené malencontreusement des échantillons vivants en provenance d’Io, cette région est infestée de gigantesques monstres tentaculaires dont les innombrables œufs ont envahis les arbres sous forme de champignons luminescents. Au Mexique, un photographe travaillant pour une grosse boite se voit obligé par son patron d’oublier son métier et d’escorter vers les USA la fille de celui-ci en galère sur place. Le couple improbable devra se débrouiller pour traverser la bande maudite et regagner leur confortable vie terne et respective. Ce voyage sera pour eux une redoutable aventure appuyée par quelques mercenaires, une rencontre avec des aliens surprenants et sentimentalement révélateurs, et une initiation inattendue aux valeurs, et à leurs réciproques complicités et émotions naissantes. Cette création au départ d’amateurs s’avère un mélange inouï de road-movie, de science fiction, d’aventure, mais essentiellement une belle et touchante romance malgré les apparences. Soudain pris au sérieux par Hollywood, on doit à Gareth Edwards les plus récents Godzilla 2014 ou Rogue One. Là, en 2010, filmé à partir d’une réalisation composée de cinq personnes, avec deux acteurs, quelques quidams trouvés localement pour les rôles secondaires, un budget ridicule, des prises de vue sauvages et parfois non autorisées, ce petit bijou indépendant au déroulement palpitant a fait rougir d’envie les pontes du cinéma en connaissant un immense succès à sa sortie. Cela s’appelle du génie.
Ce film de SF réalisé par Gareth Edwards est certes porté par un convaincant duo d'acteurs mais manque cruellement de rythme, de tension et de séquences d'alien, sa romance reste prévisible et ses dialogues sans grand intérêt. Bref, un film monstrueusement plat à éviter.
Dans quelques jours, je vais aller découvrir "Rogue One : A Star Wars Story", premier spin off de la saga Star Wars, et réalisé par Gareth Edwards. J'avais déjà découvert Godzilla en 2014, un bon film. Je voulais m'immerger plus dans le style de réalisation d'Edwards. Je voulais voir son premier film. Et j'ai adoré ! Je comprend pourquoi les gens n'aiment pas : c'est parce que le film se nomme Monster et que les gens aujourd'hui veulent voir des aliens partout. En regardant ce film, je savais à quoi m'attendre, à une belle histoire d'amour entre deux personnages qui ne veulent que rejoindre leurs pays en traversant les paysages magnifiques du Mexique, le tout sur un fond d'"invasion" extraterrestre dans ce pays, et c'est cela qui met le piment à l'histoire, qui la rend dynamique et attrayante ! En bref, pour un petit film indépendant, avec un petit budget, des effets spéciaux fait par le réalisateur lui même avec Adobe, c'est du pur-génie ! On devrait voir cela plus souvent !
Moi j'appelle ca de la SF poétique. Je suis un grand fan de ce film qui pour moi n'as pris aucune ride. C'est beau c'est léché, musique sublime et d'une lenteur mélancolique. Tous ca contribue a cette ambiance si particulière de Monsters. Même si je comprendrais jamais le rôle de Samantha qui est pour moi très stéréotypé. Mais qu'importe, Monsters est un film ou on se laisse bercer.
Quelle ambiance bizarre dans ce film ! on y trouve un road movie, une histoire de contrebande, une amourette et une pointe de SF. Le tout est un peu ... indigeste car les dialogues sont intérêt, les effets spéciaux minimalistes, la musique molle entraînent surtout des baillements !
Un film réellement transcendant malgré un budget plus que restreint. Monsters, première réalisation de Gareth Edwards, se révèle fort novateur en la matière de film de monstre, celui-ci prend parti de peu montrer la menace qui pèse sur ses protagonistes, ce qui provoque un véritable sentiment d'angoisse en continu, ainsi qu'un certain suspense maintenu tout le long du film. Gareth Edwards use d'une mise en scène, certes, quelque peu classique, mais il parvient a jongler sans grande difficulté entre scènes spectaculaires et scènes plus intimes, offrant de grand moment de lyrisme. Le seul véritable point négatif réside dans la présence d'une histoire d'amour visiblement trop banale pour un film d'une telle porté.
« Monsters » est un film inintéressant, qui manque cruellement d’une ligne directrice claire. Les acteurs sont moyens, la mise en scène est brouillonne, et les effets spéciaux sont mauvais. Les monstres ne sont en rien agressifs et/ou inquiétants. À l’arrivée, on se retrouve avec un film faible. À oublier !
certainement pas un film d horreur ni de monstre plutot un essai sur les relations humaines . c est un film . une bande son qui colle a l image . des acteurs qui jouent leurs roles et plutot bien . que dire oui pas d effet speciaux toutes les deux secondes ( ouf) . une histoire d un homme et d une femme quoi de plus . oui les sentiments oui a l eau de rose mais est ce pour autant nul ... pour ma part un jeu d acteurs que l on ne retrouve pas dans beaucoup de film français actuel sur le meme sujet . un film c est un film et je crois que celui ci defends bien son sujet . bref j ai passé un bon moment et j y repense. adepte de transformers passé votre chemin ceci ne vous concerne pas . regardé la télé et les infos
Ce que je regrette dans le visionnage de ce film, c'est qu'il rate son objectif en mélangeant mal les séquences. Que le budget ridicule ne permette pas des effets formidables, cela s'entend et surtout le sujet n'est pas de montrer l'ennemi mais, de nous faire ressentir sa présence oppressante. malheureusement, des couleurs mal étalonnées, un cadrage et des mouvements de caméra plus qu'approximatifs, font tomber à plat, un scénario digne de "La route" ou de la "Guerre des Mondes" de Byron Haskin.