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Benito G
673 abonnés
3 162 critiques
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3,0
Publiée le 26 juillet 2018
Film à petit budget qui maîtrise malgré tout la chose (enfin ne pas s'attend re à des coup flingue à tout va^^). En serait presque entre une romance liée à de la SF. C'est comme si le réalisateur (bien que je ne le connaisse pas) avait réussi à renouveler le style en partant d'un petit budget. Et pour ce qui aurait du coté "caméra à l'épaule", elle amène ici une petite tension supplémentaire grâce à la façon de filmer qui était bien différent y'a 10 ans ; mais montre un coté reportage. Donc oui le film devient vite prévisible et le coté terreur comme l'a été parfois vendu ; n'y ait pas. Mais sa se laisse suivre sans problème (la caméra à l'épaule dont je craignais pour ma tête, et ici convenable). Pourquoi pas, pour les amateurs
Un road-movie apocalyptique qui privilégie le côté intimiste et humain au spectaculaire, mais le récit pourtant prometteur s’essouffle rapidement. 2,25
dans la catégorie SF et dans l'esprit de "la route" (2009), un point de départ intéressant et un début prometteur. mais le récit s'installe très vite dans une routine monotone et lancinante. dans ce parcours de survie, trop rarement la notion de danger est prégnante et en guise de monstres : des calamars géants brièvement et à peine visibles! un ensemble qui tombe vite comme un soufflet avec le sentiment de vide et d'un mauvais traitement de l'histoire!
De Gareth Edwards (V)-2010. Sans révolutionner le genre et loin de là, le film commence plus tôt bien notamment concernant l'angle de vue du film. A savoir peu de scène grandiloquente, peu de gore (alors même que le film est estampillé ''horreur''°). Le film se veut un Road movie à travers une contrée dévastée. On ne voit que très peu les monstres comme leurs assauts et horreurs. On est plus dans la suggestion de ce qui se passe. Mais le problème est que très vite, on frôle l'ennui et heureusement que le film ne dure qu'à peine 90 minutes. Certes Whitney Able est agréable à regarder tout comme Scoot McNairy que l'on a le plaisir de voir souvent torse nu quand ce n'est pas le cas de W Able (sexisme?) . Mais cela ne suffit pas à sauver le film d'autant que leur ''love story'' reste plate et très convenue.
Avec un budget minuscule Edwards signe une première réalisation attachante, à la fois film de science fiction et road movie, développant une histoire d’amour lente mais prévisible entre deux êtres qui veulent rentrer pour retrouver une vie affective désastreuse pour l’un, sans avenir pour l’autre. Oui mais voilà, des bestioles géantes et lumineuses comme des guirlandes dans leur rite amoureux, les réveillerons du cauchemar annoncé. Fauché mais astucieux, ce film d’angoisse poétique est une réussite à condition de se laisser porter par ce couple attachant (ils sont ensemble dans la vrai vie). Pour 200 000 $ (budget du film paraît-il) vous m’en remettrez une louche.
Je m'attendais à un film de science fiction et, malgré des décors très réussis, je me suis copieusement ennuyé. On ne voit les fameux "monsters" que 2 minutes 30, et tout le reste est suggéré. Film d'ambiance certes, mais l'absence quasi totale de scènes d'action plombe ce film qui aurait mérité davantage de peps !
"Monsters" a fait sensation à sa sortie, étant décrit comme un film de monstres à très faible budget (moins de 500 000 dollars). Cependant, si vous vous attendez à des affrontements dantesque entre l'armée et des créatures, ou à des séquences de destruction massive, vous serez déçus. "Monsters" est avant tout un drame intimiste, sur deux Américains traversant le Mexique occupé par des êtres extra-terrestres. Via leur parcours, le film pointe du doigt la xénophobie, les inégalités entre USA et Mexique, et les profiteurs de crise. L'ensemble est traité avec justesse, et les deux acteurs (en couple à la ville) sont touchants. Cependant, il est difficile de ne pas penser à "District 9" qui abordait un sujet proche, de manière similaire. Ainsi, "Monsters" est bien mené, mais n'a rien de révolutionnaire. On signalera tout de même l'énorme effort dont a fait preuve l'équipe, pour boucler un tel film (qui contient tout de même quelques séquences d'action) avec un si faible budget.
Le comparer à Disctrict 9 est tout de même une erreur à mon sens puisque le traitement et le contexte est totalement différent. Ici on reste finalement sur une invasion assez classique d'extra-terrestres et le "jungle movie" des protagonistes en plein Mexique pour rejoindre les Etats-unis n'est pas si palpitant que ça. Disons que les ET sont là, mais il aurait très bien pu s'agir de belligérents totalement différents! Bref, on ne s'ennuie pas réellement car on veut connaître la fin et finalement, quand on l'a, on dit : "Mouais", j'aurai bien gardé mes 10 euros quand même!
"Monsters" est un film plutôt sympathique. Son petit budget n'est pas trop handicapant et le cinéaste se rattrape avec une ambiance "road-movie en terrain infecté". "Monsters" souffre de quelques longueurs par-ci par-là et d'un suspens, certes quasi-omniprésent, mais pas aussi tangible qu'il faudrait sur certains passages. Il faut dire que la romance entre les deux personnages principaux et leurs petits problèmes familiaux prennent trop de place et cassent épisodiquement le rythme et l'intérêt de l'histoire. Pas inoubliable mais plutôt agréable.
D'un mou frustrant ! "Monsters" se dote d'un concept qui laisse présager une aventure emballante ; présager seulement... En effet, rien ne se passe dans ce long-métrage où l'histoire mettra un temps fou à démarrer. Ce sujet de science-fiction deviendra finalement secondaire, et cette traversée interminable sur fond de naissance amoureuse (passable qui plus est) laissera de côté tout suspense, tension et intérêt. Cette invasion de poulpes géants ne provoquera rien chez le spectateur, si ce n'est une sensation de sommeil...
Je m'attendais vraiment à autre chose, décidément Gareth Edwards est un habitué du contre pied, son "Godzilla" souffre du même défaut, disons qu'il surprend mais négativement, pourtant ce "Monsters" a tout de même certaines qualités ... Le film met une éternité a démarrer malgré une intro excellente, il prend bien soin à placer ces personnages dans le décor, le duo d'acteur est plutôt bon d'ailleurs. Edwards prend son temps, peut être trop, on fini par s'impatienter, je crois qu'en fait le titre du film est mal choisi, "Monsters" ça évoque des créatures, logique, et le synopsis laissait présager un film d'horreur/SF plutôt intéressant, mais au final les extraterrestres sont très secondaires et le long métrage tourne plutôt autour des deux protagonistes et de leur romance naissante. Toutefois les quelques scènes de monstres instaurent un véritable climat de terreur avec également une très bonne musique accompagnant magnifiquement l'ambiance sombre et aride, visuellement c'est d'ailleurs très abouti, la photo est remarquable (rappelant un peu le jeu vidéo "Limbo" par moment). La séquence finale et magnifique, onirique et symbolique d'une nature inexorablement belle et luxuriante, pour le coup c'est admirablement bien réussi et lourd de sens. "Monsters" me laisse un sentiment mitigé entre ennui et enthousiasme, j'ai fait fausse route en envisageant le film, c'est un peu ma faute, tant pis ...
Un film de monstres particulièrement bien mené. Et si la fin laisse un peu sur sa faim, on ne boude pas le plaisir de voir un film de Sci-Fi traité plutôt sur le plan psychologique que sur des scènes d'action rébarbative.
"Monsters" est un film que j'ai moyennement apprécié. L'histoire est sympa mais très mal exploitée, la mise en scène pouvait être mieux tournée, l'action est inexistante et les effets spéciaux ne sont pas fou (après le film a un petit budget). Les dialogues sont chaotiques et par contre certains décors sont assez sympas.
Gareth Edwards sonne le glas. Enfin le film de série B (budget estimé à 15 000 dollars, même si difficile à croire à la vue du métrage) prend un autre virage. On partira dans l’excès mais sans être trop éloigné on tentera d’affirmer que Edwards pourrait être le reflet de Inarritu et Malick en mode film de genre, incroyable, mais (presque) vrai. Difficile d’affirmer pourquoi en ces lignes, à défaut de gâcher toutes ambitions du film, mais Gareth Edwards tente avec culot de jouer avec le spectateur tout en lui faisant un plaisir immense lié à la construction et la place de sa mise en scène au service de sa narration. Un auteur est né (attention cependant au métrage suivant qui confirmera tout ça ou non). Par de simples ficelles narratives, « déjà-vu », il réussit à nous emmener à travers son voyage d’un autre genre (dans ce genre sic.), visuellement imparable, de mise en scène de même calibre que les réalisateurs pré-cités (ou inspirés pour le coup), l’ensemble est porté par un casting classique mais très juste et crédible ; le film aboutit à ce que District 9 avait réussi à faire, surligner un axe critique social et politique actuel ou passé, ce que les films de genre des années 70 réussissaient à faire et « quasi » oublié depuis vingt ans. Merci Mister Edwards. Beau, parlant, touchant, réflectif et intelligent. Condensé dans un petit film et couvert d’indulgence on se surprend à adorer Monsters.
Gareth Edwards ne manque pas de folie créatrice. Le projet de Monsters consistait à parcourir l’Amérique Centrale pour tourner une espèce de road movie dont le scénario se développerait au fur et à mesure sur la base d’improvisations d’acteurs. Le résultat est intéressant. Le film synthétise intelligemment plusieurs genres : épouvante et monstres, science fiction apocalyptique et documentaire. Docu, qui lui-même multiforme: touristique, politico-social, et naturaliste. Les dialogues sonnent toujours juste, et les acteurs sont très talentueux. Hélas, la légèreté de l’intrigue est trop flagrante! Mais on pardonne, et on se dit : ah, Godard, pourquoi ne nous as-tu pas pondu des films éprouvette de cette qualité avec des thèmes aussi captivants ? On se serait moins fait chi…ffonner.