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Szerelem
49 abonnés
513 critiques
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1,0
Publiée le 16 avril 2011
Pendant un temps particulièrement interminable, on assiste à du gros foutage de gueule, tout simplement. On nous a menti en prétendant qu'on allait assister à un spectacle à sensation. On s'attendait à être effrayer, puis à être surpris. Mais on a bien vite compris qu'aucune de nos attentes allaient être comblées. De fait, on se met à s'imaginer des choses qui n'existe pas (j'ai pensé à un message philosophique plutôt comme quoi les monstres ne seraient pas ceux qu'on croit) et des événements qui jamais n'arrivent. Gareth Edwards essaie de mettre en place une ambiance malsaine pour pouvoir ainsi rendre son film angoissant à la manière d'un Blair Witch où tout serait sous entendu mais une nouvelle fois, à trop vouloir en faire, il se trompe de direction. Aucun sentiment, aucune émotion et la fin ridiculement pompeuse vient clore pour de bon une histoire prévisible et sans aucune action. On accordera une étoile pour la sublime Whitney Able et pour le charme qui se dégage de certaines scènes du début du film. Passez votre chemin sous peine de perdre 1h30 précieuses de votre vie.
ce film est assez loin du genre de film avec des extra-terrestres car il n'y a pas beaucoup de monstres ni beaucoup d'action. Il s'agit essentiellement de traverser une zone infectée pour pouvoir rejoindre les Etats-Unis. Le scénario mise avant tout sur la relation qui se crée entre l'homme et la femme tout au long de ce périple. Pour les extra-terrestres, ils ressemblent à celui dans le film Brume, tiré du roman de Stephen King. Les effets spéciaux sont particulièrement réussis aussi bien pour les Aliens que pour les territoires détruits.
Alors non des monstres, il n'y en a pas tellement finalement. Enfin un film qui ne se vante pas de ses effets spéciaux, qui raconte doucement une histoire sans surenchérir d'explosions et de scènes d'action violentes injustifiées. Un très bon moment !
La pieuvre par l’exemple. Avant Rogue One, le dernier Star Wars en date, Gareth Edwards avait réalisé ce Monsters avec 3 bouts de ficelle, un reflex, 2 acteurs et demi et un ordinateur de bureau. Des aliens ont atterri au Mexique et la zone est placée en quarantaine. Non pas que les dits étrangers soient en plein Spring Break sulfureux mais c’est surtout qu’ils seraient assez dangereux. Enfin il paraît. Le conditionnel est de mise car en fait, on les voit pas beaucoup ces poulpes de l’espace. On voit surtout un homme et une femme qui tentent de traverser la zone pour rentrer chez eux. Ça peine à démarrer il faut bien l’avouer. Et quand c’est parti et bien ça cale. Par contre c’est joli. Un style évaporé se dégage de cette aventure. Allez, avouons-le, les aliens ne sont pas le sujet du film. Il s’agit plutôt de faire naître une idylle entre les deux protagonistes dans un milieu hostile. Une intrigue déjà vu 15,000 fois en mieux. Car à force d’évaporation, ce sont l’incarnation et l’émotion qui s’évanouissent. Beau donc. Mais creux.
Certes le film ne jouissait pas d'un gros budget. Certes le film se veut sombre et à l'opposé des gros films américains pleins d'actions. Tout cela est honorable mais ça ne fait en aucun cas un bon film ! Les dialogues sont creux et idiots, Whitney Able est assez intéressante dans son rôle mais Scoot McNairy s'avère catastrophique !! Le film se veut intelligent mais on ne parvient jamais à avoir de l'empathie pour nos pseudos héros ce qui fait qu'on décroche complètement de l'intrigue.
"Monsters" s'en sort plutôt bien vu son absence de budget. La base du film est très bonne : au lieu de filmer des attaques de monstres, il ancre son sujet dans la vie des personnes au milieu du conflit. L'histoire du couple n'a rien d'original mais heureusement, le film ne s'y attarde pas. On a du mal à comprendre spoiler: pourquoi les mexicains se sont fait attaquer mais c'est sans doute pour créer un peu d'angoisse.
Ces fameux "monstres" faisant office de rôles titre, et que l’on ne verra que dans la dernière partie du film, sont finalement moins impressionnants que ne l'est la manière avec laquelle ce jeune réalisateur britannique a réussi, avec un budget limité, à mettre en place, en prenant comme support un film d'extraterrestres, une dénonciation intelligente des méthodes militaires des américains dont les mexicains sont cette fois les dommages collatéraux. Construit à la façon d'un road-movie, Monsters profite d'une mise en scène qui sait tout autant en accentuer le suspense et sublimer les paysages desertiques. Mais là où le bas blesse, c’est que le manque d'intensité dans la relation entre les deux héros, et ce malgré le talent des acteurs, fait que leur séparation finale nous laisse totalement froid (les voir se faire bombarder eut été plus bouleversant !). Quoi qu’il en soit, on peut maintenant être curieux de voir ce que Gareth Edwards pourra faire avec un vrai budget hollywoodien.
Le film de monstres prend avec ce film une tournure nouvelle, le slogan de Monsters étant de proposer "le premier film de monstres sans monstres" selon le bon vieil adage que l'angoisse n'est jamais aussi forte que lorsque le danger est présent sans être jamais réellement exposé. Hitchcock et Jacques Tourneur furent les meilleurs adeptes du procédé. Mais l'objet du film n'est pas vraiment de susciter l'angoisse chez le spectateur. C'est sans doute ce parti pris qui a dérouté la critique de certains magazines clairement orientés vers le film de genre. Brazil en particulier n'est pas tendre avec le film lui reprochant une certaine vacuité voire une forme de malhonnêteté . "District 9" de Neil Blomkamp avait provoqué les mêmes réserves chez les critiques du journal iconoclaste. Il faut pour apprécier le travail de Gareth Edwards se doter d'un œil neuf et suivre ce road movie comme une tentative de nous relater de la manière la plus simple la relation de deux jeunes gens plongés dans une situation de survie où il devront apprendre à se connaître sans obligatoirement être confrontés de face au danger qui les menace. C'est donc l'urgence de la situation qui peut être comparée à un état de guerre qui va rapprocher ces deux êtres que tout sépare. Avec le peu de moyens qui lui est alloué, Edwards parvient parfaitement à rendre l'état de désolation dans lequel se trouve le Mexique après son invasion par des monstres, nés suite à l'écrasement au sol d'une sonde de la NASA ayant libéré des particules extra-terrestres. Le choix du Mexique n'est sans doute pas neutre car avec cette invasion le grand frères US trouve enfin l'excuse pour établir une barrière infranchissable qu'il na jamais pu ériger pour limiter une immigration voisine jamais vraiment acceptée . Un vieux fantasme enfin réalisé mais à quel prix ? L'attitude guerrière de l'homme est clairement dénoncée par Edwards. La scène dans l'obscurité où les deux monstres unissent leur tentacules fluorescentes dans un ballet qui n'est pas autre chose qu'un prélude à l'amour est la plus belle leçon du film. L'homme qui est partout conquérant n'a aucune capacité à comprendre celui qui vient à sa rencontre. Eternel sujet.
« Monsters » n'est pas évident. D'abord, un contexte particulier est posé dès le départ; une partie du Mexique et des États-Unis est infectée et occupée par une espèce de créature d'origine extra-terrestre. Cette zone empêche de circuler librement entre les deux pays. Un photographe a pour tâche d'escorter la fille de son patron et de la ramener saine et sauve aux USA. Ils sont amener à traverser le terrain en voiture avec une équipe de secours. Cette situation semble proposer un bon décor avec une atmosphère tendue et rythmée par de nombreuses péripéties. Le résultat est malheureusement tout autre et on attend avec impatience les bestioles qui sont sensé terrorisé le territoire et on aperçoit des sortes de pieuvres sur pattes faisant étrangement penser à « La guerre des mondes » de Spielberg, l'histoire, elle, fait penser à « District 9 ». On ignore leur rôle dans le film: juste là pour les effets-visuels et encore c'est à peine si on les voit! On pense que tout le film tourne autour de ces gros machins alors que le réalisateur tourne plutôt son intention sur les deux personnage principaux, sur leur amour naissant qui se cache au début pour finir sur un « happy end ». Les acteurs sont bons mais bon, le reste suit pas donc çà gâche un peu tout... Le but des monstres, semant la pagaille, étant de développer leur amour afin qu'ils vivent épanouis? C'est nul, parce que le film de science-fiction a tendance à devenir sentimental, les monstres jouant le rôle de perturbateur. Pas peur, pas gore, pas de suspense... Bref, j'ai pas saisi la motivation du film, nianian et sans intérêts...
Monsters suit la trace des récents films du même genre, mais en mettant un peu moins en avant les extraterrestres.
Le concept n’a rien d’original, mais le scénario est plutôt bien mené. On suit le périple de deux protagonistes dans un univers hostile. Les relations entres les deux personnages sont bien développés et le film reste toujours intéressant. De plus, la morale sur l’humanité et son plus grand défaut (l’envie de tout contrôler) passe bien. Pour la mise en scène, Gareth Edwards (II) à fait du bon travail. Il y a un bon rythme, les décors et les effets spéciaux sont réussies etc… Du côté du casting, le choix est également correct. En effet, les deux acteurs principaux sont convaincants dans leurs rôles.
Bref, c’est un bon long-métrage, mais ce n’est pas le film du siècle.
Film apocalyptique très inspiré par Spielberg, tant dans la mise en scène que dans le scénario (La Guerre des Mondes en particulier), Monsters est plus proche d'un road movie contemplatif que du film d'horreur. Les monstres sont tout de même vraiment bien filmé à hauteur d'homme. Les personnages sont peu marquant et le récit manque d'une dose d'adrénaline...mais Gareth Edwards montre un vrai talent de metteur en scène, d'autant que le film n'a coûté que 500K dollars !!
Intérêt minime dans un film fantastique au budget risible mais aussi à l'histoire totalement réduite à nous montrer des paysages dévastés avec pour personnages un couple improbable dans une romance convenue. Le film ne semble jamais démarrer et je ne parle même pas de l'apparence ridicule des monstres.