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islander29
864 abonnés
2 354 critiques
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2,0
Publiée le 17 octobre 2010
Si j'avais su je serais pas venu....Le film n'est pas très vivant et le jeu d'Isild Le Bescaud peut sembler immature tant elle s'exprime parfois avec un naturel presque enfantin...L'histoire est trop simple, un jeune hommme envoute une jeune fille et la kidnappe dans les bois...A partir de cela il ne se passe pas grand chose et ce ne sont pas quelques élans musicaux prétentieux qui m'attacheront à ce film...Plus un téléfilm qu'un film... j'oublierais bien vite...Au fond des bois...
4 568 abonnés
18 103 critiques
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2,0
Publiée le 26 octobre 2020
Ce film n'est pas unique dans le cinéma français il appartient à une longue tradition d'histoires se déroulant au XIXe siècle. Dans la grande tradition de films tels que L'Enfant Sauvage de Truffaut, Le Juge Et L'Assasssin de Tavernier et quelques autres œuvres mineures. Au Fond Des Bois dérange peut-être certains mais il ne s'améliore pas beaucoup c'est bizarre qu'il n'ait pas obtenu de PG 12 alors qu'il contient du viol et de la nudité. Le problème du film est qu'il ne consacre pas assez de temps au pourquoi ?. Les deux comédiens pas très attirants ne sont pas mal pour autant mais dans le cas de la fille ils ne montrent pas assez d'ambiguïté. Après un certain temps elle semble apprécier son compagnon et il semble qu'elle trouve cela assez romantique ce que les dernières séquences renforcent. Le garçon sauvage peut posséder des pouvoirs magnétiques à la Raspoutine mais ils ne sont guère nécessaires que pendant un certain temps. La représentation du milieu de la fille laisse aussi à désirer. Le père, le bon médecin pourrait être trop possessif et il aurait pu élevé mieux une fille sexuellement réprimée. Le film consiste essentiellement à errer et à avoir des relations sexuelles dans de beaux paysages ce n'est pas mal mais ce n'est pas un film à voir deux fois...
Pendant la première heure vous assistez aux borborygmes incompréhensibles de Nahuel Perez Biscayart qui campe ici un homme mi sorcier, mi homme des bois, mi personnage sale et repoussant.Ce dernier déflore la jeune, vierge et pure héroine incarnée ici par Isild Le Besco qui envoutée par son magnétisme le suit à travers ce road movie forestier.Cet affreux personnage profite à de nombreuses reprises de sa proie.Pendant cette première phase on vous montre sous toutes les coutures ces ébats.Les scènes sont parfois génantes comme celle où Isild Le Besco se lave dans la rivière ses parties génitales.Dans la deuxième partie du film tombe dans une sorte de policier mélo où l'héroine reste sous le charme de son compagnon d'infortune qui finit en prison.Pour le reste le film est incompréhensible.C'est horrible Isild Le Besco est peu crédible en femme placée sous l'emprises d'un tiers, dixit la scéne où elle se met à quatre pattes et fait le tour de la pièce.Encore "une oeuvre" que j'appellerai pour se faire plaisir.En effet le réalisateur est bien loin de penser au public qui regardera son film.C'est de l'égoïsme cinématographique.Un grand beurk.....
Un film étonnant de Benoît Jacquot, l'un des plus grands cinéastes comptemporains. L'histoire - narrée avec une fluidité exceptionnelle - nous entraîne à une époque où le mystère et le surnaturel avaient une place importante. Les deux comédiens principaux sont littéralement "habités" et, une fois encore, Isild Le Besco est formidable.
Un film extrêmement pénible à regarder, à plus d'un titre (tenter de comprendre ce que baragouine l'acteur principal est parfois plus insupportable encore que les scènes de viol), et qui se roule allègrement dans la merde... Le pire est que tout est convenu, attendu: la jolie victime va s'attacher à son méchant ravisseur aux dents gâtées, le méchant ravisseur va lui-même tomber amoureux d'elle, à la fin il se fera prendre et sera condamné. Quelques scènes sont tout de même particulièrement ridicules, pour ne pas dire odieuses (notamment celle où le condamné fait risette à son fils comme si de rien n'était, devant le sourire languissant de sa mère), et les acteurs ont en plus un jeu tristement monolithique (on a l'impression qu'Isild Le Besco récite indéfiniment le même rôle depuis ses débuts). Pour que la logique soit pleinement respectée, c'est un film forcément plébiscité par Libé et les Inrockuptibles.
J'ai eu quelques difficultés à accrocher et à ressentir un grand intérêt mais il n'en reste pas moins qu'il s'agit d'un film particulier, original qui ne laisse pas indifférent.
Si le film dans son ensemble ne m'a pas emballé plus que ça, je dois reconnaître par contre que l'interprétation des 2 jeunes comédiens m'a beaucoup impressionné et notamment celle de Nahuel Perez Biscayart, exceptionnel dans une rôle extrêmement difficile. Il faut ensuite reconnaître l'audace du réalisateur à exploiter et filmer un sujet délicat : le viol. C'est donc une oeuvre spéciale, étrange et dérangeante à ne pas recommander à tous les publics.
C'est marrant de constater l'étroitesse d'esprit de certaine personne, et ça ne m'a guère étonné de voir la note moyenne de 2,4 par les utilisateurs contre 3,6 des critiques pro... sacré décalage... Ce qui à du agacer une bonne partie du public lambda le voilà... l' obscure ambiance païenne, soupoudrée de magnetisme obscure, de mysticisme campagnard , cette fille (Isild Le Besco) s'embourbe assez aisément dans sa brousailleuse fragile psyché...
L'ancien temps ce n'est pas que du beau folklore, c'est parfois insondable et cela fait peur aujourd'hui à bien des gens bon chrétien et bien pensant (probablement + de gens de "droite" à l'esprit souvent plus obtus), certaines nanas aussi je pense n'on pas toute apprécié cette hypnose forcée...pourtant en ce temps là le ghb n'était encore que de la science fiction.
En tout cas le film à le mérite de s'égarer sauvagement, c'est osé, provocant, subversif parfois, le sang (menstruel?) et les corps exaltés, c'est trop cru pour les âmes sensibles, en tout cas les 2 acteurs m'ont bluffé...c'est ce que j'appele se donner corps et âmes pour un rôle... c'est d'un realisme cru...bravo pour la perf... sacré film...ou plutôt c'est le contraire de sacré...c'est un film profane...une errance hors des sentier battu
Merci à Benoit Jacquot dont c'est seulement le 2eme film que je visionne (mieux vaut tard que jamais) après le superbe "Les Adieux à la Reine"(2012) à voir aussi absolument
Comme dans chacun de ses films, nous retrouvons Isild Le Besco nue. Comme souvent, elle joue-bien- dans un film d'époque avec le réalisateur Benoît Jacquot. Au fond du bois est une œuvre troublante, parfois lente, étrange, dérangeante.. Le fait principal à noter est la révélation du jeune acteur argentin qui incarne un rôle très difficile à jouer.
J'ai trouvé ce film extrêmement malsain... Viol sur viol puis je t'embrasse... C'est le réalisateur qui est ambigu et qui nous perd dans une cauchemar ; non pas un film sur les dédales de la passion. De plus, la magie qui intervient dès le début ôte tout charme au film. A mon sens, il aurait été plus intéressant qu'elle s'enfuit avec lui pour on ne sait quelle raison et que le jeu amoureux fait aussi de violence s'installe après. Choquant, à vomir.