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    Pépé le Moko
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    70 critiques spectateurs

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    Fabios Om
    Fabios Om

    54 abonnés 1 269 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mars 2021
    interprétation des acteurs plutôt bon une histoire policière pendant laquelle il se passe pas beaucoup de choses intéressante l'histoire en elle-même est plutôt bonne même si elle met en vedette un criminel ça nous intéresse on a du mal à être captivé malgré tout et les dialogues laisse parfois à désirer sinon le reste est plutôt pas mal le film nous divertit c'est là le but d'un film quelle que soit sa durée et nationalité Jean Gabin n'est-il pas un peu trop jeune pour jouer le rôle qui doit tenir dans ce film ? on voit que c'est un très vieux film quand il s'agit des scènes de bagarre où maintenant à notre époque on a fait largement mieux et donc ça se voit tout de suite lorsqu'un coup ou une gifle et porter pour de faux et passe largement à côté de la personne concerné mais il faut remettre les choses dans son contexte ce n'était pas la même époque et c'était déjà très bien pour cette époque-là point le film n'est pas un grand film mets-nous diverti et on passe plutôt un bon moment.
    Yves G.
    Yves G.

    1 508 abonnés 3 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mai 2020
    La police est aux trousses de Pépé le Moko (Jean Gabin). Reclus dans l'inextricable entrelacs des rues de la casbah d'Alger, protégé par ses lieutenants, il y est inexpugnable. La police ne pourra l'arrêter qu'en l'en faisant sortir. Quand l'inspecteur Slimane découvre que Pépé s'est entiché d'une belle parisienne de passage, Gaby Gould (Mireille Balin, qui fut à la ville la maîtresse de Gabin), il pense avoir trouvé le moyen de l'attirer hors de la casbah et de l'appréhender.

    "Pépé le Moko" est un film mythique. Deux ans plus tôt, avec "La Bandera" du même Julien Duvivier, Gabin était devenu une star. Dirigé par Jean Renoir ou Marcel Carné, spécialisé dans les rôles de dur au cœur tendre, il allait enchaîner les films d'anthologie - "La Grande Illusion", "Le Quai des brumes", "La Bête humaine", "Le jour se lève" - avant que la Seconde guerre mondiale et son engagement dans les Forces françaises libres n'interrompent temporairement sa carrière.

    Mais "Pépé le Moko" ne vaut pas seulement par son interprète principal. C'est aussi un film emblématique du "cinéma colonial", un genre à part entière qui fit florès dans les années trente et qui donnait à voir aux spectateurs métropolitains une France coloniale fantasmée et manichéenne avec son lot de beaux légionnaires, de fiers chefs de guerre et de vénéneuses moukères.

    "Pépé le Moko" ne s'embarrasse pas d'authenticité qui a été entièrement tourné en studio. Adaptant un médiocre polar, Julien Duvivier n'y fait pas oeuvre d'anthropologue. Si le film est marquant, c'est moins par ce qu'il montre de la vie en Algérie française dans les années trente que par son atmosphère de film noir : héros désenchanté à la virilité blessée, rédemption impossible, destin tragique…

    Plus de quatre vingt ans ont passé et "Pépé le Moko" a bien vieilli. Le racisme inconscient qu'il charrie met aujourd'hui mal à l'aise. Certes les dialogues de Henri Jeanson sont brillants ; mais le jeu outré des seconds couteaux ne passe plus. Et les langueurs du scénario font trouver le temps bien long.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 209 abonnés 4 193 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mai 2024
    Quand ils entament le tournage de "Pépé le Moko" en 1936, Julien Duvivier et Jean Gabin se connaissent bien, venant de tourner coup sur coup quatre films dont "La Bandera" (1935) et "La belle équipe" (1936) qui marquent clairement le début de la célébrité pour Jean-Alexis de Moncorgé devenu l'icône glamour du Front Populaire naissant. Produit par Paris Films, la société nouvellement créée par les deux jeunes producteurs que sont alors Robert et Raymond Hakim, "Pépé le Moko" est une relecture d'un roman policier d'Henri La Barthe, alias "Ashelbé" paru en 1931. Julien Duvivier qui écrit le scénario et les dialogues avec Henri Jeanson et Jacques Constant a sans aucun doute été fortement impressionné par les films de gangsters hollywoodiens que sont "Scarface" (1935) d'Howard Hawks ou plus encore "L'ennemi public" (1931) de William A. Wellman.
    En effet, Jean Gabin qui porte déjà en lui toute la mythologie prolétaire n'est pas sans rappeler James Cagney, la dimension romantique en sus. L'Exposition Coloniale de Paris n'est pas si loin (1931) et s'annonce déjà celle de 1937. L'ouverture somptueuse nous présente donc un fleuron de policiers qui dans le commissariat central d'Alger, dissertent sur Pépé le Moko, ennemi public insaisissable réfugié dans la Casbah. Une description en voix-off, brosse le portrait pittoresque du fameux quartier populaire d' « Alger la blanche » où chercher une aiguille dans une botte de foin serait sans doute plus simple que de tenter d'y dénicher le malfrat jouant à cache-cache avec la police depuis presque deux ans.
    Travaillant avec son équipe technique habituelle, composée de Jules Krüger et Marc Frossard à la photographie et de Jacques Krauss pour les décors, Duvivier filme l'ensemble du film en studio (Saint-Maurice), hormis quelques vues d'ensemble du port de Marseille. Il s'agira donc d'un Alger fantasmé qui cadre parfaitement avec la dimension parfois onirique du film. Tous les codes du film de gangsters sont bien présents et ses figures marquantes magnifiquement dépeintes allant de la brute épaisse (Gabriel Gabrio) à la femme fatale (Mireille Balin) en passant par les délectables traîtres (Fernand Charpin et Marcel Dalio), le receleur madré (Saturnin Fabre), le flic retors (Lucas Gridoux) ou l'amoureuse éplorée (Line Noro). Mais c'est l'univers mental de Pépé le Moko qui en toile de fond guide la mise en scène de Duvivier.
    spoiler: Confiné dans un endroit trop étroit pour lui, le chef de gang pressent que la mort est au bout du chemin.
    En dépit d'un air bravache qu'il s'applique à conserver, tout finit par l'ennuyer y compris le jeu du chat et de la souris avec la police locale qui réjouit pourtant tous ses complices et les habitants, contribuant chaque jour à écrire davantage sa légende. C'est le désespoir envahissant peu à peu son héros qui fascine Duvivier. Ainsi très souvent Pépé le Moko semble absent où plutôt ailleurs comme lors de sa rencontre avec la belle parisienne (Mireille Balin) avec laquelle il évoque les quartiers populaires dont ils sont tous les deux issus.
    S'il s'inscrit dans la filiation des films de gangsters évoqués plus haut, "Pépé le Moko" est aussi précurseur des films noirs à venir du début des années 1940 à Hollywood. Les Billy Wilder, Robert Siodmak, John Huston ou Otto Preminger comme Julien Duvivier dans "Pépé le Moko" utiliseront les gros plans, les ombres portées et les angles insolites typiques de l'expressionnisme allemand popularisé par Murnau et Lang pour densifier leur propos et diffuser l’angoisse. Jean Gabin bien sûr est la figure idéale pour traduire la douleur intérieure de cet homme revenu de tout qui en vérité n'est déjà plus là. Un chef d'œuvre de plus pour l'acteur qui en comptera près d'une dizaine en cette décennie sacrée où il régnait en maître sur le cinéma français. Presque impossible en vérité d'établir une hiérarchie au sein des films tournés alors avec Jean Renoir, Julien Duvivier, Marcel Carné et Jean Grémillon.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    70 abonnés 782 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mars 2020
    Le film probablement le plus connu de Duvivier date d'avant-guerre avec des musiques qui ont parfois mal vieillies. Dommage car il est marqueur d'une époque et prélude l'ambiance de Casablanca. Il ne faut pas juger la position colonialiste avec les yeux d'aujourd'hui, mais plutôt essayer de se remettre dans l'ambiance de cette époque. Il est intéressant de se rappeler que la casbah restera un bastion jusqu'à la bataille d'Alger vingt ans plus tard. Sans longueur, c'est un film alerte, dominé par la présence imposante de Gabin, en truand flamboyant, romantique, rien à voir avec le solitaire Samourai, mais un chef de bande sans barrière qui sait qu'il mourra un jour de mort violente. Et qui tombera dans les filets spoiler: de beaux yeux d'une parisienne comme lui, au terme d'une irrésistible confrontation avec quelques gens de la bonne société prêts à s'encanailler dans des lieux de perdition "exotiques".


    Il y a autour de Pépé une foison de personnages secondaires croqués avec talent. DVD mars 20
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    286 abonnés 2 895 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2020
    Grandes gueules à l’œuvre et regards de braise pour une histoire oscillant du policier classique à la romance tragique. Ce Pépé le Moko peut compter sur un casting parmi les meilleurs de l'époque, Gabin cannibalisant l'image à son profit. Duvivier parvient quand même à rétablir un certain équilibre, au gré d'un scénario qui tient plus par les développements psychologiques des personnages que par la complexité de l'intrigue, du genre assez sommaire. Les dialogues fusent autant que les balles, et le film déroule sur un rythme soutenu sans jamais ennuyer.
    karpathakis y
    karpathakis y

    25 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 octobre 2019
    Quel merveille que ce Pépé le Moko, un vrai voyage. Quand je pense que Mireille Balin a été la petite amie de Gabin
    dans la vie...J'ai lu dans une critique que la Casbah avait été reconstituée en studio, quel travail, on s'y croirait vraiment.
    Des années que je n'avais revu ce film et c'est toujours un plaisir de le faire, on ne s'y ennuie pas une seconde. Amour
    et voyous, un melange qui explose dans une fin grandiose !
    Roub E.
    Roub E.

    999 abonnés 5 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2019
    Un super film policier et surtout un drame avec un grand Jean Gabin. Côté mise en scène et la technique c’est superbe alors que le film a 80 ans. Ce qui est problématique c’est l’utilisation d’acteurs aux intonations franchouillardes pour jouer les habitants de la casbah d’Alger. C’est surtout choquant pour l’inspecteur Slimane ou le rôle de la gitane ou ce qu’on pourrait qualifier de « Blackface »est grossier. En dehors de cela c’est excellent et le final est magnifique.
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 janvier 2019
    Si « Pépé Le Moko » offre une comparaison immédiate avec « La Bandera » à cause de la géographie « coloniale », celle ci tourne court, car à part Gabin dans le rôle principal du mauvais garçon, et une tragédie amoureuse, mais très différentes, les autres points communs sont inexistants. Banale histoire d’amour dont la fin est d’une logique implacable. L’audace de la relation de la « La bandera » semble oubliée, la magnifique berbère (Annabella) étant remplacée par une gitane (Line Noro), au physique plus quelconque. Quant au rusé inspecteur maghrébin, Slimane, il est interprété par un français, Lucas Gridoux (parfait au demeurant). Loin des grandes envolées lyriques, ce film assez concentrationnaire (les séquences se passent très majoritairement dans la casbah et surtout dans des pièces), enchâsse (au vu des bijoux je me laisse aller) une relation amoureuse à trois dont au moins une des protagonistes restera dans l’ambigüité de l’appât de ses atours. Mais lesquels ? Julien Duvivier et Henri La Barthe, l’auteur du roman, développe un scénario qui fait la part belle à la ville, à commencer par une remarquable mise en place, presque documentaire. Par la suite, le film est truffé de scènes de qualité, parfois drôles, parfois désespérées, avec les dialogues de Jeanson qui font mouche. C’est le premier véritable film noir du cinéma français, avec sa galerie de personnages, à commencer par le grand père, mais aussi la brute au grand cœur, le joueur de bilboquet, le môme, les compagnes et les indics. Il renferme plusieurs séquences remarquables, en particulier, pour les plus marquantes, l’assassinat au son d’un piano mécanique et, vers la fin, Mireille Balin et la sirène du bateau qui offrent un plan d’une beauté désespérante. En regardant par moments du côté du « Scarface » d’Howard Hawks, le film évite la violence de « Public Enemy » de William A. Wellman. Le réalisateur, comme dans « La belle équipe » réalisé un an plus tôt, fait preuve de maîtrise dans sa direction d’acteur, même si la toute dernière scène ne fonctionne pas (Jean Gabin comme Line Noro). Un grand film, mais son manque d’audace dans le triangle amoureux et quelques (rares) ratés, empêchent « Pépé le Moko » de se hisser au rang de chef d’œuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 juin 2018
    Quel beau film découvert dernièrement en l'empruntant à la bibliothèque...
    Malgré une misogynie assumée dès le début du film qui m'a dérangé, je dois avouer que ce film à bien des qualités.
    Un Jean Gabin absolument excellent dans son jeu, l'actrice Mireille Ballin est juste éblouissante, le plan sur elle à la fin du film quand elle est dans le bateau rend bien justice à sa beauté.
    Les dialogues sont percutants, est remarquable aussi le personnage de Slimane et la relation très intéressante qu'il développe avec Pépé.
    Scène très réussie du meurtre vengeur de l'indic d'Alger Regis notamment.
    Ce film à très probablement bien mérité le surnom de scarface français.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 201 abonnés 5 224 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2018
    Un malfaiteur trahi par l’amour.
    On écoute avec plaisir les dialogues élégants et fleuris. Le romantisme est tout aussi charmant grâce à l’exotisme et au mystère de la ville.
    Un Gabin torturé comme dans cette scène où il court fou dans la ville et en même temps charmeur comme un parisien élégant et distingué.
    mazou31
    mazou31

    99 abonnés 1 288 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mars 2018
    Chef-d’œuvre impérissable, ce film tragique est d’une extraordinaire simplicité, dans l’histoire du jeu entre le truand et le policier, dans l’histoire d’amour, épurée, dans la peinture du “milieu�, dans les excellents dialogues d’Henri Jeanson et enfin dans le montage. Et tout cela concourt à une film intemporel, admirable dans son classicisme et la performance de la mise en scène, – jamais la casbah a été aussi bien filmée, inoubliable par l’interprétation des acteurs, Jean Gabin tenant ici un de ses plus grands rôles. Un des très grands films de Duvivier, un des plus beaux films d’avant-guerre.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    202 abonnés 2 525 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 janvier 2018
    Pépé le moko est un film pas mal.
    L'histoire est sympathique et tient bien sur l'ensemble du film.
    Les décors d'Alger sont très beaux et permettent une vraie plongée dans l'intrigue.
    Jean Gabin est très bon. Son personnage est très émouvant et attachant. Ses partenaires à l'écran m'ont paru bon.
    Après, ce n'est sans doute le film le plus mémorable de la filmographie de Jean Gabin (d'autres m'auront davantage marqué)
    soulman
    soulman

    93 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 octobre 2016
    Un classique indémodable où l'on retrouve toute une époque colonialiste, avec ses tics de langage détestables ("les nègres"), sa caricature du milieu autochtone (l'inspecteur Slimane est rusé mais lâche) et du milieu mondain parisien en voyage, mais aussi une casbah de carton-pâte plus vraie que nature, des truands magnifiques, des grandes gueules, une femme fatale digne du meilleur cinéma américain, bref un univers envoutant où Gabin, Charpin, Gabrio, Saturnin Fabre sont inoubliables tout comme les superbes Mireille Balin et Line Noro.
    Et, cerise sur le gâteau, Fréhel pousse la chansonnette, comme toujours, étonnante de vérité.
    pierrre s.
    pierrre s.

    446 abonnés 3 314 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2016
    Il a beau avoir presque 80 ans, le film de Duvivier est toujours aussi bon. On ne peut pas dire qu'il n'a pas vieilli, mais il conserve un vrai charme. Notamment dans la reconstitution, dans l'ambiance et bien sur dans les dialogues, finement écris et souvent drôles.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    125 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 décembre 2015
    Film resté dans les mémoires, il a un intérêt plus historique que réellement lié à son scénario. Un témoin fascinant ce ce que devait être Alger à cette époque, mais sans réel caractère et où les acteurs jouent finalement assez mal. Un film qui hérite du succès de l'histoire qu'il a choisie, indéniablement exotique pour les spectateurs parisiens d'avant la Seconde Guerre mondiale.
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