Pépé le Moko et l'un des premiers grands rôles jouer par Jean Gabin. Ce film malgré les années reste une très belle œuvre cinématographique. Et quand on voit ce film et la performance d'acteur Jean Gabin on comprend ça très belle carrière par la suite.
si la fin est un peu conventionnelle et s'inscrit dans la tradition du mélo, le reste du film se situe plus dans une veine naturaliste et décrit avec un certain réalisme (sans l'édulcorer ni tomber dans l'exotisme facile)le milieu semi interlope de la casbah d'Alger. la description de ce milieu qui n'existe plus est d'autant plus intéressante et poétique qu'elle date de l'époque et donc n'est pas reformatée par rapport à notre mentalité d'aujourd'hui. Bien sûr on pourrait être choqué par l'utilisation du mot nègre et le personnage du métèque fourbe incarné par Dalio qui peut évoquer certaines idéologies d'avant guerre qui ont amené à la catastrophe. Mais on ne peut suspecter ( sans tomber dans l'anachronisme et le politiquement correct ) le metteur en scène de verser dans ces idéologies dans la mesure ou il est manifestement plus proche affectivement du petit peuple de la casbah qu'il décrit avec une certaine tendresse que des bourgeois venant s'encanailler qu'il ridiculise dans le film.
Un bon film francais qui contient quelques ingrédients des films noirs avec le personnage principal pris au piège, la femme fatale, la casbah oppressante. Seulement, l'ambiance n'est pas très noire, meme quand Régis (Charpin) se fait coincer par la bande à Pépé (Gabin).
Sinon à noter les très bons dialogues signés Henri Jeanson. Et en prime Fréhel qui reprend une de ses chansons.
Un chef d'oeuvre, qui inspira notamment "Casablanca".La reconstitution en studio de la Casbah algérienne crée une atmosphère accablante, très évocatrice qui n'aurait probablement pas été mieux rendu si elle avait été filmée en décors naturels.
Le film consacre Gabin comme héros tragique du réalisme poétique, un rôle qu'il monopoliserait dans presque tout le cinéma français des années 30 l'interprétation globale est d'ailleurs excellente. Le chanteur Fréhel apparaît dans une des scènes du film, entonnant les paroles d'une de ses propres chansons jouées sur un phonographe, "Java au son de l'accordéon".
Voilà un film auquel je n'ai pas réellement accroché. J'en retiens principalement deux scènes :Celle du traître qui joue très bien les pris au piège et qui se sait condamner. Son cri de panique est véritablement déchirant ! Et la scène finale interprêtée par Jean Gabin. Je trouve les scènes de Casbah magnifiques, la caméra sait capter notre attention du début à la fin. Le jeu des acteurs fait parfois surjoué de mon point de vue et le policier m'a beaucoup agacé. J'ai apprécié les tenues mais le scénario ne m'a pas accroché ni les personnages. J'ai regardé pour Jean Gabin, essentiellement
Quel beau film découvert dernièrement en l'empruntant à la bibliothèque... Malgré une misogynie assumée dès le début du film qui m'a dérangé, je dois avouer que ce film à bien des qualités. Un Jean Gabin absolument excellent dans son jeu, l'actrice Mireille Ballin est juste éblouissante, le plan sur elle à la fin du film quand elle est dans le bateau rend bien justice à sa beauté. Les dialogues sont percutants, est remarquable aussi le personnage de Slimane et la relation très intéressante qu'il développe avec Pépé. Scène très réussie du meurtre vengeur de l'indic d'Alger Regis notamment. Ce film à très probablement bien mérité le surnom de scarface français.
Je regrete que pour des films telle l'histoire de pépé le moko dont les faits sont véridiques, les identées des veritables et authentiques personnages ne sont révélées. Il est vrais que dans le contexte politique de l'époque coloniale la chose eu été imponsable et peut étre méme contre nature. Il se trouve que je suis le petit fils du véritable inspecteur Slimane de son vrais nom IRATNI Amar Ben SLIMANE Kabyle natif natif de la ville de Tizi-Ouzou.