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    Mahmoud Darwich
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    Peter Franckson
    Peter Franckson

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    4,0
    Publiée le 10 janvier 2018
    Le film débute à Amman (Jordanie) où l’écrivain palestinien Mahmoud Darwich explique qu’il cache ce qu’il écrit quand il travaille. On le voit ensuite au sommet du mont Nébo (817 m), à l’extrême ouest de la Jordanie, lieu symbolique où mourut Moïse (à 120 ans) et d’où il observa le pays de Canaan et le cours du Jourdain. Comme le prophète, le poète connut l’exil à la création de l’état d’Israël (15 mai 1948, suite à la fin du mandat britannique sur la Palestine), sa famille (alors qu’il avait 6 ans) quitte la Galilée, leur village (Al-Birwah) étant rayé de la carte par le nouvel état, pour le Liban tout proche. La famille y reste 1 an avant de retourner en Galilée à Deir Al-Asad où il passe son adolescence. Il part ensuite pour Haïfa où son 1er recueil de poésie est publié à l’âge de 18 ans (1960). Il est emprisonné à Saint-Jean d’Acre à cause de ses poèmes, notamment celui intitulé « Inscris, je suis arabe ». En 1971, il obtient une bourse d’études à Moscou. Au bout d’un an, il part au Caire puis à Beyrouth. La guerre civile y éclate 2 ans après son arrivée. Le film se termine en mai 1997 à Paris où il reçoit le titre de commandeur des arts et lettres. Auparavant, en mai 1996, il a obtenu un visa qui lui permet de séjourner 5 jours dans sa famille en Israël. Traduit en 20 langues, il est publié en France, notamment par Actes Sud. Il décède en 2008 à 67 ans. Après la projection, le comédien Martin Buraud a lu quelques poèmes de Mahmoud Darwich, extraits de « La trace du papillon – journal poétique (été 2006- été 2007 ») (2009) et « La terre nous est étroite et autres poèmes » (2000) : « La prison » (1966), « Le jardin endormi » (1977), « La maison assassinée », « Si nous le voulons », « Le deuxième olivier », « 1, 2, 3 ». Un moment d’émotion qui complète le documentaire à vocation plus biographique et historique que littéraire.
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