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tomPSGcinema
751 abonnés
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2,5
Publiée le 9 septembre 2010
Quelques séquences de frousse bien réussi viennent rythmée ce film d'horreur asiatique de Jong-hun Jung, qui est plutôt sympa à suivre, même si l'ensemble ne peut prétendre à faire partie des cadors du genre, car son histoire est somme toute assez limité. Précisons tout de même la bonne performance de l'actrice principale, une partition musicale bien réussi et une fin assez surprenante, ce qui fait que l'on passe tout de même un gentil moment de cinéma. A voir donc par curiosité et pour les fans du genre.
1sur5 C'est un segment de la série des "4 Horror Tales", films horrifiques coréens, ou tout se déroule dans les souvenirs d'une patiente d'hôpital psychiatrique. Au menu, une malédiction, thème usé mais dans ici dans une variante assez pittoresque ; en effet celle-ci surviendrait tous les 4 ans, le 29 février. En réalité cette date maudite s'avère rapidement être l'alibi des turpitudes d'un psychopathe bénin. Acteurs de second rôles au rabais (palme d'or à l'amie de l'heroine), trame puérile, effets sonores et ''de peur'' grossiers, très cheap avec des mouvements de caméra ''narratifs'' basique genre champ/contrechamp mouvants... Le film cumule toutes les bourdes les plus ordinaires d'un certain cinéma sans prétention artistique ni identitaire. 29 February est un ersatz des classiques asiatiques du genre que ses boursouflures stylistiques de série B rendrait presque sympathique par intermittence si le film n'était pas aussi gangréné par l'insignifiance et miné par l'ennui. On sait dès le départ ce qui nous attend : dès lors, il s'agit de s'immerger aurprès de héros qui vont faire semblant pendant une heure et demie de ne pas être au courant ou bien de manquer fâcheusement d'esprit de synthèse. Le démarrage est laborieux, le film peinant à décoller du pénible état des lieux du désarroi de cette pauvre petite chose forcément fragile et sensible que constitue l'héroine juvénile et virginale aux prises avec le Mal. L'intrigue gagne un peu en fond et en forme en mi-parcours grâce à quelques épreuves concrètes et une ou deux visions trash discount. Mais rien n'y fait et le spectateur a cette impression tenace d'assister à l'aboutissement d'une commande mal démoulée. A croire que les coréens ont racheté l'intrigue d'un épisode des Contes de la Crypte phase déclinante et qu'ils se seraient efforcés de la faire tenir sur une durée trois fois longue que l'initiale. Reste pour les plus magnanimes à se complaire d'un kitsch un peu trop fâné. Ceux-là se diront sûrement que 29 February n'est jamais si bon qu'avec ses touches d'humours discrètes, la part la plus subtile du film, bien qu'elle ne manifeste une quelconque inventivité notoire. Enfin, reconnaissons à 29 February que sa tentative, dans la dernière ligne droite, de virer au slasher ésotérique était louable. Dommage qu'elle demeure si timide et ne soit pas plus stimulante que le reste.