Derniers Avis : Les Temps modernes - Page 24

La plupart des films de Chaplin, qu’ils soient courts ou longs, sont géniaux. Les Temps Modernes est une œuvre cinématographique culte. Chaplin réalise avec Les Temps Modernes un de ses meilleurs films. On ne s’ennuie pas une seconde devant ce film culte. Que ce soit dans une usine, en prison ou bien dans un restaurant, Charles Chaplin arrive à nous divertir. Extraordinaire.

Je m’attendais à voir un chef d’œuvre critiquant le travail à la chaîne et la société de consommation, d’après les critiques ce n’est que ça, et bien non. Certes cela compose une partie du film, le début, mais ensuite on part dans une aventure somme toute classique chez Chaplin. Du coup le côté chef d’œuvre est à revoir car d’autres films de Chaplin sont de meilleur acabit, le Kid notamment. Cela est probablement du au fait que le cinéma un peu parlé est une demi mesure et sujet à controverse. En gros mieux vaut un film parlé de bout en bout plutôt que quelques sons et paroles inutiles, et en ce cas mieux valait un énième film muet, ce qu’il est pour sa majorité.
En fait de travail à la chaîne cela ne dure que 15 minutes à tout casser, ça dénonce, c’est bien, mais on file vite dans la société, les pauvres, la misère, l’abandon d’enfants et les rêves (encore). L’histoire et la trame en deviennent donc très classiques, la mise en scène est plus brouillonne vu que l’on part d’une entreprise pour se retrouver dans un port, puis en maison, puis en rêve, puis dans un cabaret… Cependant le rythme se tient avec tout ça, quelques longueurs non handicapantes, un Chaplin toujours bon, un humour caustique, une très bonne musique avec un classique en ce qui concerne la chanson de Charlot dans le cabaret (même si j’aimerais comprendre ce qu’il dit), et une bonne impression générale.

Critique de la societé industrialisée américaine qui s'allie à un film dont l'humou est vraiment marrant.C'est prodigieux, on ne s'ennuie pas, on rit tout le temps, un grand film du cinéma.Tout le génie de Chaplin.

Un film plein d’humanité, porté par le talent éclectique de Charlie Chaplin. Même si l’enchaînement des différentes scènes parait caricatural, Charlie Chaplin réussit un film simple, particulièrement amusant, intemporel tant le sujet est d’actualité et illuminé par la présence de Paulette Goddard.

Un chef d'œuvre de plus dans la filmographie du prodigieux Chaplin ! Un film hilarant, burlesque à souhait. Des scènes d'une extrême drôlerie (la scène de la machine à faire manger, la scène quand quand Charlot pète les plombs à l'usine, la légendaire scène où Charlot chante, au bar où il est embauché, du charabia... et bien d'autres). C'est un film qu'on peut qualifier de parfait à tout point de vue. La fin, qui n'en est pas une, montre Charlot et la gamine s'en aller par un chemin, ce qui laisse au spectateur toutes les hypothèses possibles de la suite. Un film à voir et à revoir, sans modération !

Un chef d'oeuvre made in Chaplin. Ce dernier critique admirablement la société américaine du début du siècle. Un film à voir, à revoir, et à re-revoir. La seule déception? En voyant le générique de fin, lorsqu'on s'apperçoie que c'est déjà fini.

Une perle de l'éveil du cinémas, Chaplin nous prouve qu'il était un précursseur et on ne peut que le regretter. Sa vision auto critique de l'évolution de la société humaine est excellente.
Une pure merveille.

excellent de bout en bout,
quel regal,que du bonheur!

Les temps modernes est un des immenses monuments des temps modernes. Une autocritique d’un monde en mouvement, une satire de la spirale du profit et de la macroéconomie contemporaine qui entraîne l’humanité dans ses abysses. Charlie Chaplin réalise un film indescriptible, un vrai incontournable de la culture générale, un chef d’œuvre où chaque prise de vue est une œuvre d’art, où chaque instant de mutisme cinématographique est lourd de sous-entendus. Le film est triste, joyeux, vivant, enjoué ; courez le revoir.

"Les temps modernes" est, sans doute, l’un des films les plus connus de Charlie Chaplin (avec "Le Kid" et "Le Dictateur"). Les cinéphiles, et même les profanes, ont en tête les scènes où Charlot est pris dans les mécanismes des machines de l’usine où il travaille ainsi que la fameuse "non-sense song" (adaptée de la chanson française "Je cherche après Titine") qui permet, pour la première fois, de voir le personnage parler et qui est devenue un classique. J’attendais, forcément beaucoup du film, surtout après la petite déception des "Lumières de la ville". Malheureusement, si "Les temps modernes" est meilleur que son prédécesseur, il n’en porte pas moins les mêmes stigmates qui l’empêchent d’être au niveau des trois premiers films mettant en scène le vagabond. Tout d’abord, on retrouve ce manque de structure de l’intrigue, ce qui est d’autant plus criant quand on pense (naïvement) que le film va se dérouler exclusivement dans l’usine et, ainsi, se prévaloir de la cohérence formelle qui manquait aux "Lumières de la ville". C’est, donc, avec une certaine surprise qu’on découvre que Charlot quitte rapidement son emploi pour se frotter à la dure réalité de la société américaine industrialisée. Il est, d’ailleurs, un peu injuste de reprocher aujourd’hui au film de ne pas se dérouler exclusivement dans l’usine dans la mesure où cette déception est imputable à l’image restée dans l’inconscient collectif. On est même presque content que Charlot sorte de cette usine tant les gags proposés jusque-là souffrent d’une mécanique, certes justifiées par le propos (Chaplin entendant dénoncer les conditions de travail déshumanisantes engendrées par l’industrialisation) mais un peu trop rigide et répétitives (les interventions sur la chaîne de production, l’invention pour nourrir les ouvriers…). On espère que ce défaut cessera avec un Charlot libéré du joug du travail… mais on constate rapidement que, à trop vouloir dénoncer, l’intrigue s’éparpille dans de multiples sous-intrigues et autres amorces scénaristiques spoiler: (Charlot qui fait un burn-out, Charlot pris pour un meneur de manifestation communistes, Charlot en prison, Charlot qui empêche une évasion…)
. A croire que le personnage n’a plus grand-chose de nouveau à dire et qu’il n’entend plus faire l’effort des gags visuels millimétrés qui ont fait son succès… On retrouve même cette expérimentation formelle (plus aboutie ici) avec des dialogues parlés en début de film (attribuées au directeur de l’usine) qui apparaissent inutiles dès lors que le film reste dans une logique de pantomime. Ce sera, d’ailleurs, le dernier acte de résistance de Chaplin au cinéma parlant… qu’il adoptera enfin, 4 ans après, avec "Le Dictateur". Je m’attendais, donc, à ressentir une déception similaire à celle des "Lumières de la ville"… quand un miracle s’est produit avec l’arrivée de l’étincelante Paulette Goddard ! L’actrice irradie le film de sa présence et donne un sérieux coup de fouet à l’intrigue qui ronronnait jusque-là. Ce n’est pas que le film soit, alors plus structuré mais son énergie fait oublier ce défaut et transcende le personnage de Charlot qui semble s’être trouvé, enfin, une partenaire féminine à sa hauteur ! Il est, d’ailleurs, intéressant de constater à quel point il reprend la vigueur qui semblait l’avoir quitté, avec des gags visuels bien plus travaillés (le ballet en patins à roulettes dans le grand magasin, le service au restaurant…) et un baroud d’honneur resté dans les annales avec la fameuse chanson finale. A ce titre, même s’il est forcément émouvant de voir Charlot chanter pour la première fois, il me semble difficile, pour un public contemporain, d’être totalement subjugué par cette séquence, qui devait être très drôle à l’époque (le charabia de Chaplin, jusque-là muet, sur un air connu a forcément fait son effet) mais qui fait plus morceau d’Histoire aujourd’hui que grosse poilade. Cette séquence s’inscrit, cependant, parfaitement dans la logique du film, qui est une sorte d’adieu de Chaplin à son personnage tel qu’il l’a conçu spoiler: (la dernière image du film est, à ce titre magnifique)
. Il le retrouvera, certes, une dernière fois, dans son chef d’œuvre, "Le Dictateur", mais en version parlé et avec, en face de lui, l’extraordinaire personnage d’Hynkel qui lui pique un peu la vedette… ce qui explique, d’ailleurs que ce film ne soit pas forcément considéré comme un "film de Charlot".

Un beau film de Charlie Chaplin. C’est un beau film avec évidemment un bon casting puisqu’il y a Chaplin. Comme on pourrait le dire, c’est grand film mais il commence à être un peu vieux et à cause de cela je le trouve moyen.

C'est la 1ere fois que je voyais le film au cinéma. Je l'avais déjà vu en K7 et dvd quatre ou cinq fois, mais là dans la salle de cinéma j'ai eu l'impression de le découvrir pour la 1ere fois. c'est vraiment super. A chaque fois que je vois la film, je rigole au tant. C'est un film indémodable, toujours aussi drôle. Si vous ne l'avez toujours pas vu courez vite changer ça.

LE film. Tout y est. Et en plus, c'est drôle.

tout simplement un chef d'oeuvre, MAGNIFIQUE, GRANDIOSE , et qui n'a pas vieilli

Un film culte... Très drôle et sincère : un véritable coup de maître.