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    Fix ME
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    2,9
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    11 critiques spectateurs

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    Acidus
    Acidus

    716 abonnés 3 707 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 mai 2014
    "Fix Me" est un documentaire mettant en scène la thérapie de son réalisateur pour soigner ses migraines. On s'apperçoit vite que le concept est trop léger pour en faire un film digne de ce nom et trouve rapidement ses limites. Le long métrage pâtit de cette absence d'une ligne directrice et s'éparpille dans plusieurs sens. Il en résulte que si certains passages sont intéressants, d'autres le sont beaucoup moins et deviennent même soporifiques (les scènes chez le psy entre autres). Heureusement, le contexte palestinien donne de la saveur au doc en nous faisant partager quelques tranches de la vie et du quotidien de ses habitants. Le pari était risqué mais il n'est malheureusement pas gagné.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 décembre 2012
    j'ai adoré ce film. Drôle, triste et parfois hors de la réalité. Un pur moment de plaisir !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 décembre 2010
    Premier long-métrage du cinéaste Palestinien Raed ANDONI, Fix Me est un documentaire introspectif oscillant brillamment entre gravité et dérision.
    Son sujet ? la migraine incessante du réalisateur, sorte de métaphore de l’occupation Israélienne et de l’impact d’une situation de tension sur l’individu. Ce mal de tête empêche Raed d’exprimer sa créativité et (donc) de travailler. Il décide alors d’entamer une psychothérapie et de la filmer de la manière la plus juste possible, au travers d’une vitre sans tain. Les séances alternent avec les déplacements de Raed qui rend visite à ses proches et déambule sur les routes au rythme des check point et des feux rouges de Ramallah. Fix Me nous montre le conflit Israélo-Palestinien du côté des individus, la façon dont ils vivent cette occupation qui menace d’envahir également les esprits et les corps. Raed ANDONI a grandi avec le conflit politique, il s’est engagé pour la cause palestinienne ce qui lui a valu un séjour en prison à l’âge de dix-huit ans. La Palestine fait partie de son identité mais Raed refuse d’être réduit à cela, il revendique le droit de faire autre chose qu’un film qui se voudrait être un «pont entre deux culture », il refuse d’être vu comme le porte-parole de la Palestine et veut s’affranchir des étiquettes, ne pas être mis dans une case. C’est d’ailleurs réussi, le film est inclassable, ni totalement documentaire ni vraiment fictionnel. Les séquences de thérapie nous font découvrir l’intériorité du personnage/réalisateur : ses doutes, ses quêtes, ses questions existentielles. Fix Me questionne la notion de liberté en temps de guerre : la liberté individuelle a-t-elle une place lorsque l’on lutte pour la liberté / celle d’un peuple ? Plus universellement, il s’interroge sur la place de l’homme dans la société. Raed ANDONI revendique la liberté d’être en tant qu’individu, il se sent d’ailleurs « différent », comme s’il avait adopté le « point de vue du chameau » qui a pris de la hauteur sur son environnement. Ses idées se heurtent parfois de façon assez dure à la réalité comme lorsque, face à l’électricien atteint du cancer qui travaille pour lui, il prône le droit à la faiblesse et met en doute l’efficacité de sa façon de lutter contre la maladie. Les personnes avec qui il dialogue apportent leur vécu, leurs idées et permettent de créer le débat, de ne pas s’enfermer dans la seule vision du cinéaste. Ils sont source d’autodérision (dans le cercle familial surtout) mais aussi matière à réflexion. En effet, le jeune neveu, Ramez, très militant, représente en quelque sorte ce que Raed a pu être à son âge, imprégné d’idéaux, d’utopies et d’une envie de changer le monde. Mais le cinéaste tempère cela en lui demandant de ne pas laisser la politique prendre le pas sur sa vie, de ne pas laisser l’occupation envahir totalement son esprit. Par le biais d’autres personnages comme l’électricien ou l’ancien compagnon de cellule de Raed, nous découvrons ce qu’a vécu la génération du cinéaste : arrestations, prison, torture, négation de la liberté de circuler… Ces expériences douloureuses ont indéniablement marqué l’esprit et le corps de ces hommes et de ces femmes.
    Fix Me est un film porteur d’une grande sensibilité où la beauté des cadres et la musique font oublier les quelques longueurs. L’humour se fait subtil, ironique et même burlesque comme lorsque l’on voit tomber un pan du mur de séparation après le passage de la voiture. Raed ANDONI, sur la base d’une simple migraine, réussit à faire transparaitre de nombreux thèmes allant de l’identité à la création et à les traiter avec une liberté de ton remarquable.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 novembre 2010
    Fix Me ne devrait pas être rangé dans une case. Son réalisateur Raed Andoni non plus d'ailleurs : c'est lui qui le demande instamment dès le début du film. Documentaire introspectif, le long métrage amène un questionnement nouveau sur le conflit israelo-palestinien, en le montrant du côté de l'individu. Et au fond, de ce conflit, globalement on n'apprend pas grand chose en soi (et c'est volontaire). En 1 heure et 38 minutes malheureusement un peu longuettes au bout d'un moment, on est pourtant happé par les réflexions singulières amenées par la psychothérapie qu'entame et filme le réalisateur.
    Andoni ouvre des portes de réflexion, surtout dans une société tiraillée entre le besoin de se grouper pour trouver un terrain d'entente. Il se laisse guider, sans chercher à donner un fil conducteur à son film. On le sait d'ailleurs d'emblée : on n'aura pas plus de réponses en arrivant qu'en partant.
    Et si l'on finit par décrocher parfois, se demander au fond si filmer n'importe quelle thérapie n'aurait pas donné les mêmes effets au spectateur, on sort au final en se grattant la tête et avec l'impression de sortir moins bête qu'en entrant.
    Un objet pas vraiment identifié, à mi-chemin entre Woody Allen et Peter Mettler... ah non, pardon, ça c'est une case !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 novembre 2010
    Mon film Préféré de l'année!!! Bravo et Merci!!!!
    Émouvant, fin, intelligent, drôle, si proche et en même temps universel.
    très très beau. Et j'apprend que c'est Julie Gayet qui l'a produit... Vais regarder ce qu'elle a produit d'autre.
    à voir Absolument...
    Cinephille
    Cinephille

    155 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2010
    Tout part des migraines tenaces de Raed Andoni le réalisateur. Et au final on a un très très chouette film qui fait du cas de Raed l'occasion de réfléchir à des questions aussi essentielles que "quelle est notre place dans notre famille, dans notre groupe social, dans notre pays..." "comment peut-on devenir un individu épanoui tout en faisant les tas de compromis que demande la vie sociale", j'en passe et pas des moindres. C'est fait de façon très subtile, rien n'est jamais lourd. On se rend bien compte qu'il est impossible de vivre en Israel sans être en permanence concerné par la politique et la violence, mais le film parle aussi de la vie possible dans un contexte aussi difficile. La fin est particulièrement belle, tant dans le dialogue magnifique entre Raed et son ancien copain Bassem que dans la possibilité pour Raed d'entendre les moqueries de sa famille avec le sourire.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 novembre 2010
    Alléluia, on voit enfin des palestiniens "normaux" sans pierres à jeter dans la main, proches de nous et de nos voisins, avec de nombreux graves problèmes en plus, mais comme si nous soudain avions les leurs, et plus comme si ils étaient des extra-terrestres incompréhensibles à rejeter, comme des cocktails molotov, loin de nous. En effet, si chaque palestinien avait une ceinture de dynamites autour des reins on en verrait le feu depuis le haut de la tour Eiffel. Le réalisateur est un intellectuel en un "pays non pays" en guerre, où la culture n'est donc pas le sujet numéro un. Il est pro palestinien, contre le colonialisme sioniste, mais ne veut s'intégrer dans aucune démagogie glorificatrice palestinienne, aucune martyrologie traçant son destin en ligne droite. Ce choix de non choix, celui de la quête de sa propre liberté intérieure, est une gageure dans un territoire assiégé. Il en a mal au crâne, thème filaire du film. Quelle solution? Aucune. Ne pas se ronger les sangs. Très bien. On aurait pu tous le lui dire. Reste à le faire. Ça ne fera pas de lui un héros, juste "la vie qui continue...", comme pour tout le monde, mais sous le soleil de Palestine ce lien semble si ténu qu'il en revêt une saveur particulière, une mélancolie propre qui berce la sienne. Ça ne fait pas un chef'd'oeuvre du cinéma, mais inutile d'insister dessus, on s'en fout. Ce qu'il dit, il fallait le dire, c'est une goutte d'eau dans un océan de reportages à la TF1. Et on peut la saisir au vol, la boire avec les yeux les oreilles dans une salle de cinéma. Merci l'artiste. C'est la preuve qu'on peut se regarder le nombril et en accoucher d'une petite perle, avis aux français et leurs histoires de trentenaires tourmentés par l'amour et le cul !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 novembre 2010
    Très touchante recherche avec humour du sens individuel de la vie d'un homme dans une communauté et l'influence sur son projet personnel de l'endroit où il est né et demeure. Réalité et ironie, douleur et humour vont de paire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 novembre 2010
    il faut voir ce beau film !! en une phrase: un film qui parle de soi, un film qui parle des autres....
    bref, un film qui fait du bien (il y en a peu finalement...)
    willyzacc
    willyzacc

    78 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 octobre 2010
    Je n'ai pas vraiment compris le but de cette œuvre, elle m'a juste paru longue et répétitive avec de long dialogues. Je n'ai pas été touché par l'humour non plus. L'affiche est trompeuse.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 novembre 2010
    Un film comme on en voit trop rarement! Raed Andoni, par le biais de sa migraine chronique soulève tout un tas de questions qui dépassent le contexte socio politique dans lequel il vit. Un film universel qui interroge sur la place de l'individu dans la société, le droit à l'identité propre, et encore un passage sur la créativité et l'ennui absolument saisissant! Les dialogues entre Raed et son ancien codétenu, sa famille, l'électricien, apportent avec une touche d'humour et d'autodérision un espace de réflexion sur le conflit, l'importance qu'on attache à une cause, l'ennui, la force, ou encore les étiquettes qu'on se colle. On en sort plein d'espoir, plus humain et avec une envie furieuse de dire merci à ce Raed Andoni. En plus de ça l'image est magnifique et la bande son (composée par Erik Rug) parfaite! Donc un film à voir et à revoir sans hésitation!
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