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    La BM du Seigneur
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    2,8
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    ptiraisin .
    ptiraisin .

    1 abonné 22 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 mars 2011
    désolé mais c'est du niveau de cette congrégation: aucune intelligence, connaissance du français "limité", bref sans intérêt.
    cylon86
    cylon86

    2 519 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 février 2011
    Bon certes, il est intéressant de s'immerger dans cette communauté de gens du voyage mais il aurait fallu un scénario plus épais que ça et une mise en scène plus travaillée (filmer les mains des personnages dans un gros plan affreux pendant qu'ils discutent). Il reste les dialogues assez marrants qui révèlent un pan de culture et les "gueules" des personnages mais ça ne suffit pas à faire un bon film.
    Christoblog
    Christoblog

    829 abonnés 1 676 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 février 2011
    Difficile de parler de ce film en toute objectivité. En effet la relation quasi fusionnelle entre le réalisateur et ses acteurs est tellement forte qu'on a du mal à considérer le film comme une oeuvre de fiction. Comme on ne peut pas réellement dire qu'il s'agit d'un documentaire, voilà notre esprit cartésien d'analyste filmique pris en défaut et comme ... dans un no man's land ! Pour mieux se rendre compte de cet aspect du film, je conseille la lecture de cet article, dans lequel on apprend que le réalisateur s'est fait fait tirer dessus à balle réelle lors du tournage d'un court-métrage avec ces mêmes acteurs.

    Du côté des : une atmosphère unique, la découverte d'un univers auto-suffisant inconnu (les Yéniches, leurs valeurs, leur langue, leur mode vie), quelques éclairs intéressants dans la mise en scène, une belle tension dramatique dans la première demi-heure du film.

    Du côté des - : des tics agaçants (les gros plans, les reflets), une juxtaposition de scènes sans rapports entre elles (les sermons), une progression du scénario très irrégulière, des moments quasi incompréhensibles, un aspect décousu (qu'on comprend mieux en connaissant les conditions de tournage).

    Au final un OFNI (Objet Filmique Non Identifié), difficilement appréciable sur la base de concepts classiques et qu'on considérera plutôt comme un témoignage remarquable, en se demandant ce que le réalisateur pourra faire après avoir fait ça. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 février 2011
    Avec un titre pareil on pourrait craindre une pochade à la française, mais heureusement on en est loin! Le film débute comme une immersion quasi-documentaire dans le quotidien d'une famille de gens du voyage, du côté de Beauvais. La vie est rude, les corps tatoués, marqués, la femme soumise, et les hommes en viennent aux mains ou sortent le fusil pour un rien.
    Et pourtant, c'est au sein de ce réel on ne peut plus prosaïque que le miracle affleure; dès l'abord, dans la façon qu'a le cinéaste de capter une lumière magnifique, omniprésente. C'est aussi ce ciel majestueux, qui se reflète dans les flaques d'eau du terrain bitumé ou sur les carrosseries des voitures volées.
    Autant d'indices préfigurant le basculement du film dans la fiction, quand un ange apparaît à Fred et que celui-ci décide de changer de vie, résolution qui sera difficile à tenir...
    Mais c'est en restant fidèle aux mêmes éléments du réel le plus brut que le film s'ouvre au mythe et à la possibilité d'un renouveau pour Fred: de même que la fiction naît d'une matière vive, les "acteurs" rejouant leur propre histoire, le merveilleux n'est pas plaqué de l'extérieur mais relève d'un autre regard porté sur les faits, c'est la même réalité qui se transcende sans pour autant s'annuler, à l'image de ce chien débonnaire, envoyé du Ciel confié à Fred. Déjà, le titre annonçait cette extrême contiguïté entre trivialité et sublime. Le film refusera de trancher, laissant le spectateur en équilibre instable, de même que Fred, qui bien que tenté de retrouver sa vie d'avant n'abandonnera pas ses visions. On pourrait voir là une faiblesse, mais cette indécidabilité maximale - entre vécu et invention artistique, entre réalité lourdement sociale et théophanie - a pour mérite de mettre en évidence le carburant qui alimente l'adhésion à la fiction comme la transfiguration du banal: la croyance, qui seule peut faire décoller du réel.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 février 2011
    O.K c'est tout vu en bien ou mal ce film est un ovni, on est au-delà du documentaire ou de la fiction qui parvient à toucher au vrai, quelque part entre les deux, sur la route, dans une caravane, pas la notre, la leur. Et c'est la forme. Alors on s'en fout un peu. Le fond c'est un homme, qui peut être mais alors tout le monde, et le vide spirituel, le manque de quelque chose, Dieu, la foi. Vide du consommateur devant téléfoot avec son macdo à emporter, ou vide de l'ascète au milieu du désert, un seul et même besoin, qui plante sa graine depuis toujours ou arrive un jour à l'improviste au détour d'un coin quotidien, même pour repartir après. Ça laisse une trace de toute façon même si on veut l'oublier, comme ce film qui est...Oui, spirituel. Concentré de religiosité? Non, d'homme, au-delà de son humanité, car il nous est livré avec tout ce qu'on ne peut imaginer et ce qu'on ne saura jamais. En bloc. Chapeau l(es) 'artiste(s), les bonhommes !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 février 2011
    Rarement vu quelque chose d'aussi radical... Pas tant dans la façon quasi clinique de filmer cette tribu d'ex gens du voyage immobilisés entre une piste d'aéroport et une autoroute près de Beauvais. C'est surtout dans l'intention. Après avoir vécu parmi eux une quinzaine d'années durant, Jean-Charles Hue revient planter sa caméra juste sous leur nez, histoire de montrer ce que peuvent être les borderline de notre civilisation. Bagnoles, pack de bière, propos bredouillés, la moitié du temps incompréhensibles, avec des codes aussi obscurs que les embrouilles qui font irruption à tout moment dans le quotidien de cette communauté : le portrait est dur. Même les femmes chez qui on se prend à guetter un semblant de recul sont à peine plus présentables. La seule prise de position, car il y en a une, c'est ce gros type qui ne cesse de prendre l'éblouissement des phares d'avions qui atterrissent pour des signes de dieu, et qui renvoie à une humanité tournée vers l'espoir. // J-C. Hue a probablement dû leur faire visionnner son film une fois achevé. Est-ce qu'ils ont rigolé en se voyant à l'écran, ou est-ce qu'ils ont réalisé ? Je n'ose même pas y penser. C'est possible d'ailleurs qu'ils aient eu un regard distancié, puisque hors caméra bcp d'entre eux veulent quitter leur caravanne aujourd'hui. Ajoutons qu'iIl a quelques communes qui bricolent à leur intention des bouts de politiques, notamment pour la scolarisation des enfants, tandis que les autres se servent du populisme ambiant pour prendre des arrêtés d'expulsion, et on comprend à quel point la démarche est forte, loin en tout cas de ces vagues et bien commodes considérations ethnologiques sur les "Yéniches" qui ont sévi un peu partout. >(second post après avoir été signalé comme "antisémite" par un membre bien intentionné de allociné)
    Julien D
    Julien D

    1 200 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 septembre 2014
    Après plusieurs documentaires sur la communauté Yéniche, ces gens du voyage originaires d’Europe de l’est installés dans le nord de la France, le réalisateur Jean-Charles Hue a décidé de les engager en tant qu’acteurs pour leur faire jouer leur propre rôle dans une fiction afin de mieux nous immerger dans leur univers bien particulier. Ce long-métrage fauché à la mise en scène des plus primaires a donc l’ambition de nous faire découvrir les coutumes de ce peuple voisin mais inconnu, leur respect des anciens tout comme la violence omniprésente tant au sein de la famille qu'envers la société extérieure, mais surtout la place de la religion chrétienne, puisque son scénario quelque trop capilotracté s'axe autour de l'un d'entre eux qui, après avoir eu une vision divine, décide d'arrêter les vols de voitures, activité qui lui permettait de nourrir sa famille. Son dilemme moral ainsi que la vie au quotidien de ces marginaux, à commencer par leur charabia argotique, sont ainsi traités avec la plus grande sincérité. Mais c’est justement dans cette retranscription artisanale du mode de vie de ses personnages et interprètes que le film trouve aussi sa plus grosse faiblesse : Le jeu déplorable de ses comédiens amateurs. C’est en effet son absence criante de direction d’acteur que cette fable qui se voulait totalement fidèle à la réalité en vient à paraitre parfaitement superficielle.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 31 janvier 2011
    Entre témoignage sociologique et fiction ; 'La BM du seigneur' sait nous bringuebaler entre l'un et l'autre côté sans que l'on n'en soit perturbé. Le témoignage, c'est avant tout, la vie de Frédéric Dorkel qui après s'être persuadé d'avoir assister à une apparition divine décide de se repentir, de changer de chemin et d'acquérir une nouvelle vie, sage et respectueuse ; sans violence, sans vol. Une vie honnête. Mais où et comment trouver d'autres moyens de subsistance lorsque l'on a toute sa vie vécu d'une seule et même manière. La question va se poser et Frédéric tiraillé entre l'appel du seigneur et sa famille ne saura tout à fait y trouver de réponses satisfaisantes... Une bonne mise en scène, talentueuse et appliquée, permet ensuite de s'immerger totalement dans le monde des Yéniches, peuple européen voyageur, relativement violent et peu portée vers la culture ou la musique. Cette immersion est parfaitement réussie a travers différents points ; le langage cru et authentique, les rapports masculins dans la violence et la bêtise, l'absence quasi totalitaire de la femme ( c'est à dire qu'elle n'a qu'un rôle très secondaire ), la rivalité et les trahisons entre les membres.. Un milieu où les concessions et la gentillesse ne sont pas les maitre mots. Pourtant ; il y a aussi cette sorte de fraternité qui ne laisse pas insensible. Finalement, ce film est d'une grande objectivité maintenue à flot par une narration fluide et rarement ennuyeuse. Un bon film, traité avec originalité et maitrise.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 janvier 2011
    Voilà un bien curieux film, qui démarre comme Strip-tease avant d'atteindre une dimension de conte. Entre documentaire et fiction, La BM du seigneur nous invite au cœur d'une communauté yéniche près de Beauvais. Là, règne la loi des hommes et de la famille. Les problèmes se règlent par la parole et par les poings, et la carabine n'est jamais bien loin... Alors qu'on se croit simple spectateur d'une existence qui n'est pas la nôtre, Fred, l'un des protagonistes du film, franchit la porte du simple documentaire, et nous entraîne dans une fiction aux accents mystiques, faite de questionnements et de sens de la vie. La religion, discrètement présente depuis le début, prend ici des allures surnaturelles, représentation qui n'est pas du goût de tout le monde, et isole Fred d'une bonne partie du groupe. La caméra de Jean-Charles Hue réussit à être discrète alors même que l'on voit une image et un cadre travaillés. Il en va de même pour une direction d'acteurs qui n'en est pas une, ceux que l'on voit à l'écran n'étant précisément pas acteurs, alors même qu'ils finissent par interpréter une fiction. Constamment subtil, intrusif mais respectueux, l'art de filmer du réalisateur nous implique davantage qu'on ne l'imagine. La BM du seigneur, c'est une autre manière de voir et de faire le cinéma, une démarche riche et curieuse, fragile et indispensable.
    Fabrice G
    Fabrice G

    118 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 janvier 2011
    Jean-Charles Hue, plasticien et vidéaste, nous invite à passer 1h24 en immersion auprès de Yéniches, communauté de gens du voyage. Le réalisateur s'est immiscé dans la vie de la famille Dorkel pendant 5 semaines et a filmé sans donner d'indication, chopant le quotidien du camp et écrivant en parallèle son scénario. Il en découle un film hybride, un docu-fiction, qui rappelle l'émission culte Strip Tease mais qui dans sa maîtrise du cadre, son esthétisme et son histoire nous ramène toujours au coeur du cinéma. Les héros de La BM du Seigneur se sont Fred, Jo, Moïse et Nina, leurs voisins et amis avec qui ils vivent en totale autarcie loin des gadji. Une population dans laquelle on respecte et on écoute ses aînés, où l'on règle les problèmes avec les poings, où l'honneur ne doit jamais être bafoué. Le film n'idéalise pas la communauté, les hommes sont machos, les femmes sont au second plan à s'occuper des enfants, la violence physique accompagne la violence verbale, mais pour autant la rancune n'a pas sa place. Fred, lui, habitué au vol de bagnoles, de BMW en particulier, a au cours de l'histoire, une vision, celle d'un ange, qui va lui faire remettre en cause sa façon de voir la vie et rappelant la forte religiosité des Yéniches. Rarement un film nous permet de découvrir une population voisine (ils seraient 400 000 environ en France) qui nous est inconnue. Bien que limité dans son champ d'action par un enjeu de représentation d'acteurs qui font attention à l'image qui sera donnée d'eux, Jean-Charles Hue offre un film authentique et brut, un peu déstabilisant mais forcément important.
    Thierry M
    Thierry M

    161 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 janvier 2011
    Quel horreur, ce film, c'est du n'importe quoi, des acteurs bizaroide, en plus filmer d'une façon débile, et des dialogues ou on ne comprend que la moitié. a eviter de toute urgence, sauf si vous avez du temps a perdre.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 janvier 2011
    à mi chemin entre film scénarisé et documentaire ethnologique, il faut vraiment n'avoir rien d'autre à faire pour rester 1h30 devant l'écran : longs plans fixes sur des individus de cette petite communauté, presque tous de la même famille... Triste sort que celui de ces gens, en ce XXI ème siècle, qui pour certains sont des abrutis finis, pour d'autres complètement pris par la religion évangéliste.
    Le genre de film qu'on peut à la limite voir sur Arte le soir tard, et encore ! pas de sous-titrage, on comprend la moitié des dialogues et il y a très peu d'occasions de se marrer, c'est vraiment pathétique !
    Le seul point intéressant : découverte d'un tout autre genre de nomades, pour beaucoup des blonds aux yeux bleus, donc découverte de leur origine yéniche (nomades de l'Est de la France ou de Suisse ou d'Allemagne)... Perplexité assurée : comment peut on en arriver là ??
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 janvier 2011
    C'est cru, c'est troublant, et c'est finalement assez intense. Cette plongée intimiste dans l'univers des gens du voyage, un sujet somme toute assez aride, déjoue tous les repères artistiques ou moraux, et s'installe dans une chronique, faite de violence et de spiritualité (d'où le titre, bien sûr !) mais qui respire vraiment très fort la sincérité. Au final, une démarche très singulière, un réalisateur à la fois sociologue et poète, et un récit qui dévoile des personnages très attachants.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 janvier 2011
    Un film très intéressant sur beaucoup de plan !!! Après la première scène les acteurs sont tous fantastiques. La réalisation et la mise en scène sont vraiment au poil et disparaissent derrière le propos. Ca sent le vrai, c'est intense, c'est beau et c'est fort.

    Le seul point noir n'est pas directement lié à l'objet filmique en temps qu'œuvre mais à l'image et aux clichés qu'il pourrait véhiculer sur le gens du voyages.
    Attention, on est bien en présence d'un famille particulière (les Dorkel) et les voyageurs, le plus souvent, ne sont ni armé ni voleurs...
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