Accumulation de tous les clichés du genre : musique larmoyante pour nous pousser à être triste, classique d'une manipulation du spectateur (qui réussit quand même à être râté tant le choix musical est mauvais), personnages caricaturaux au possible fondée sur une réflexion manichéiste : vilain papa qui est méchant avec le beau gosse!sauf que si la réflexion était une demi-fois plus poussée,il semblerait évident que tout ce que dit le père à son fils glandeur n'est pas dépourvu de sens. Mais évidemment, il est beau,il est mannequin, alors on lui pardonne et forcément,le papa n'est qu'une brute,rien de plus. Je n'évoque pas les dialogues en détails, et les répliques qui sont si convenues qu'on se demande si ce n'est pas fait exprès. Ah si,je ne résiste pas à donner un aperçu : question de zac : « qu'est-ce-que t'entends par normal ? » là on se dit « mmmmh il pourrait s'ensuivre une réflexion intéressante ». La suite : « tu m'as comprise,t'es différent » . alors là,je dis chapeau bas. Et enfin une réplique des plus savoureuse : « pleure pas mon petit bébé aveugle. » On pourrait aussi parler de la première fois en question, pour rire. Sans évoquer la fôret intérieure moche au possible, on se dit que, c'est un événement qui renvoie en partie au titre, qui devrait être quelque chose de fort. La manière de filmer la scène d'amour est des plus ennuyeuse . Pas de passion, de désir, d'explosion des sens. Bisou, bas, haut, bisou, cuisse, bisou. Du déjà vu, revu, rerevu. Un film caricatural et regorgeant de clichés et de niaiseries à dix francs, donc mais, le plus terrible, qui ne s'assume pas comme tel puisque se sentant obligé de finir sur un évènement traaaaaagique. Très prétentieux, en fait. Concentré sur son petit monde, sur ses petits personnages tout bien apprêtes qui semblent se vanter d'avoir tout compris en 1h30,mais qui finalement tournent en rond, sans évoluer d'un poil,contrairement à ce que le film semble vouloir mettre en avant. nombriliste,en fait. tiens,c'est la dernière photo du film,faite par le beau gosse : le nombril de sa girlfriend. après tout,le réalisateur s'est peut-être rendu compte que son film était centré sur lui-même,enfermé dans une histoire des plus simpliste. Bref, il manque tout pour faire un bon film. Par contre, ce qui ne manque pas, ce sont les bougies. Il y en a...partout Perdus dans un cimetière ? Bougies sur la tombe. Escapade dans une piscine ? Bougies autour. Cuisine dans une soirée ? Une tripotée de bougies. Oui mais c'est tellement beau, on peut se permettre d'en faire des tonnes, c'est un si grand amour,après tout. Morale du film : où que tu ailles, pense à prendre des alumettes.