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    Captive
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    Thierry M
    Thierry M

    166 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 septembre 2012
    Film poignant , tres difficille a supporter parfois. I. Huppert est formidable. Dommage q'u il y a de trop longues scenes.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 24 septembre 2012
    Le cinéma philippin étant ce qu'il est, les films de Mendoza s'adressent majoritairement à un certain public occidental, européen de surcroît, qui a la particularité de s'enflammer fréquemment pour tout cinéaste un tant soit peu talentueux originaire d'un pays lointain. C'est le cas de Mendoza, dont ce « Captive » semble être pensé pour satisfaire ce public occidental : un mélange de cinéma auteuriste asiatique, une vague réflexion sur les conflits religieux et le rôle de l'armée aux Philippines et la présence d'Isabelle Huppert au générique (une certaine idée du cinéma intello).

    « Captive » ne se résume cependant pas qu'à ça et semble partagé entre trois autres aspirations. Tout d'abord, on ignore si Mendoza a vu le dernier film de Mathieu Kassovitz, « L'Ordre et la Morale », mais les deux films sont proches, retraçant chacun une prise d'otage dans la jungle finissant en drame à cause d'un gouvernement et d'une armée incapables de réagir de la bonne manière. Mendoza se montre moins manichéen que Kassovitz dans « L'Ordre et la Morale »: le gouvernement philippin est tout autant visé que les rebelles musulmans. Le problème se trouve dans l'incapacité de Mendoza de creuser son sujet au-delà de son simple récit factuel : « Captive » est un exposé de collégien là où le film de Kasso polémiquait avec une certaine intelligence. En réalité, Mendoza ne pouvait pas en faire autant, son film ne s'adressant pas à ses compatriotes mais à des étrangers forcément moins informés sur l'actualité philippine, d'où une certaine superficialité.

    La deuxième voie suivie par Mendoza dans « Captive » se retrouvait également chez Kassovitz : derrière l'aspect auteuriste, se cache la frustration hollywoodienne. Il y a ici un réel plaisir du cinéaste à filmer des fusillades, des assauts et des explosions. Malheureusement, dans sa volonté d'être « réaliste », de coller aux faits et de les recréer par la magie du cinéma, Mendoza a la mauvaise idée, de plus en plus courante, de filmer à l'épaule comme un parkinsonien très mal en point : recadrages incessants et coups de zoom intempestifs ne font une fois de plus que nous rappeler de l'artifice du dispositif ; on a déjà vu des films de « found footage » qui bougeaient moins, ou alors plus intelligemment.

    Troisième chemin emprunté par Mendoza : l'auto-célébration. Le film, dont on imagine très bien les conditions désagréables de tournage, est aussi un documentaire sur le travail de son auteur, fou furieux prêt à braver les éléments pour finir son oeuvre. En cela, « Captive » rappelle les meilleurs films de Werner Herzog (« Aguirre » et « Fitzcarraldo » en tête, jungle oblige) : folie des grandeurs et mégalomanie sont au rendez-vous. Le talent un peu moins : si les deux réalisateurs cherchent à montrer des images spectaculaires, Herzog le fait avec poésie tandis que Mendoza en est incapable, empêtré qu'il est dans sa double obsession schizophrène de réalisme documentaire et de fantasme hollywoodien.

    « Captive » a également le défaut d'accumuler les poncifs du film de prise d'otages (combats, fusillades, exécutions, torture, syndrôme de Stockholm...), mais ce sont deux autres fulgurances visuelles qui s'avèrent être les pires moments du film. Il y a tout d'abord une scène d'accouchement, dont la justification peut difficilement s'expliquer autrement que par la volonté de Mendoza de pouvoir dire qu'il en a vraiment filmé un (toujours l'obsession de montrer du réel, du vrai). Et il y a aussi une scène onirique, la seule du film d'ailleurs, où Isabelle Huppert suit dans la forêt un oiseau mythologique, moment assez gênant de kitscherie numérique, répondant sur le papier à une certaine demande du public occidental en mal d'exotisme : c'est une scène de rêve, sans enjeu narratif, grosse tâche fluo sur un tableau prétendument « réaliste », non seulement pas très belle mais de surcroît absolument déplacée dans le cadre du film. « Captive » est la preuve flagrante qu'en matière de cinéma non plus, on ne peut pas toujours avoir le beurre et l'argent du beurre, rester soi-même et plaire aux producteurs et spectateurs européens.
    Julien D
    Julien D

    1 215 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 septembre 2012
    Mendoza étend son style de mise viscéral et pernicieux dans les tréfonds de la jungle philippine pour nous faire suivre la reconstitution du parcours infernal d’un groupe d’otages prisonniers de guérilleros djihadistes. La véracité du sujet est sensible grâce à la mise en avant des conditions de vie insoutenables des personnages mais perd son crédit du fait du survol évasif des motivations politiques et idéologiques des kidnappeurs. L’ensemble semble davantage filmé comme un film d’action que comme une réelle réflexion sur la situation psychologique des otages dont les dialogues et les interprétations (à l’exception bien sûr d’Isabelle Huppert) sont dérisoires.
    traversay1
    traversay1

    3 658 abonnés 4 882 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 septembre 2012
    Tous les ingrédients d'un film d'action se retrouvent dans Captive, avec un arrière-plan politique et religieux très présent. Le film de Brillante Mendoza fait plus que s'inspirer d'événements réels, datant de 2001, l'enlèvement d'un groupe d'occidentaux par une escouade d'islamistes qui revendiquent l'indépendance d'une île des Philippines. Au point que le film a un côté réaliste très marqué avec ses fusillades incessantes et les cris de terreur des otages qui vont passer plus d'un an à crapahuter dans la jungle dans l'attente d'une hypothétique rançon à régler. Il y a d'un côté le Mendoza qui fustige les dysfonctionnements de la société philippine et de l'autre le cinéaste élégiaque et viscéral qui filme les forêts et les montagnes avec un talent certain. Cela fait beaucoup d'aspects pour une seule oeuvre, qui tente de nous mettre en immersion dans ce groupe de captifs totalement déboussolés. Isabelle Huppert n'est pas l'héroïne du film et l'intelligence du réalisateur, couplé au talent de l'actrice, évitent qu'elle tire la couverture à elle même s'il lui arrive, en deux ou trois occasions, de surjouer. Captive est un nouvel opus déroutant du maître phillipin, dont la longueur excessive et l'éparpillement des thèmes constituent sa faiblesse. Quoique la fascinante forme de l'ensemble, son aspect quasi organique, lui ralliera à coup sûr les suffrages des thuriféraires de son cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 septembre 2012
    Un bon film. Donner de l'argent à Monsieur Mendoza fut une excellente initiative; ce gars-là sait filmer; de belles images, et une ambiance avec ses acteurs. Son style caméra épaulée s'accompagne ici et là de beaux mouvements, en plongées ou autre. On ne suit pas quelques personnages principaux pendant 2H, même si on revoit les deux vieilles dames de Lola dans deux petits rôles. C'est plutôt un film chorale, qui va se resserrer sur notre Huppert nationale en allant vers la fin, mais sans en faire le joyau de l'écrin de la jungle, non. Les terroristes autoproclamés et kidnappeurs sont tout aussi importants. Mendoza pour entrer dans le vif du sujet conte comme à son habitude un petit morceau de tr** du c*l du monde, sens dessus dessous, choc anonyme et cruelle des grands courants mondiaux religieux politiques et sociaux, qui vont agiter ce bout de misère tiers-mondialiste dans un coin des Philippines, entre Coran et Bible, hommes des bois et armée corrompue, affaire d'état et impérialisme étasunien. Oh c'est pas l'Irak ou l'Afghanistan, mais c'est un cloaque tragique quand même. Un film très distancié mais superbement maîtrisé, dont le sujet est finalement la superposition du coup médiatique d'un enlèvement et l'indifférence générale sur une situation délétère. O.K c'est pas du divertissement, mais ça remue les tripes, car c'est vraiment intelligent.
    gemini-hell
    gemini-hell

    27 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 octobre 2012
    Brillante Mendoza n’y va pas par quatre chemins et dès l’ouverture de son film, il nous projette, tout comme les protagonistes de son film, dans l’inconnu en nous mettant dans l’expectative de ce que seront nos minutes, nos jours, nos mois futurs, nous faisant nous interroger sans répit si la vie ne va pas nous échapper d’une minute à l’autre. Rarement une prise d’otages aura été montrée avec autant de rigueur et de vérité. C’est quasiment un reportage auquel nous assistons. La mise en scène répond parfaitement à la démarche artistique de l’auteur et déborde d’efficacité. La violence morale et physique constante qui se dégage de l’œuvre nous tient de bout en bout sur le qui-vive et on se dit que l’équipe du film (acteurs et techniciens) a dû réellement en baver lors du tournage.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 septembre 2012
    C'est long...
    Pauvreté du dialogue, aucune étude sur les motivations des preneurs d'otage, ni sur celle des personnages (personnalité, ressentis...), sans parler de la façon de filmer (caméra à l'épaule et zoom incessants et trop rapides), ni de la scène kitschissime de l'oiseau de paradis, dont on se demande ce qu'elle vient faire là... Un peu comme Isabelle Huppert...
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