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    Captive
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    52 critiques spectateurs

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    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    139 abonnés 834 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 octobre 2013
    Le moins qu'on puisse dire avec Mendoza c'est qu'il ne brille pas par la finesse de son propos. Le film avance par empilement de moments hétérogènes, ne trouvant jamais de liant, de d'incarnation. On passe de "Oh les beaux dauphins" à "Oh les gardes côtes maladroits ils vont tout faire capoter" puis 'Oh les vilaines sangsues" puis "Oh le bon repas dans l'hôpital qu'est-ce qu'on avait faim", pus "aidons cette jeune femme à accoucher pendant que les tirs redoublent d'intensité dehors"... Bref tout est rythmé par des anecdotes assez pauvres (comment se laver quand on est otage et entouré de ses ravisseurs) et d'une musique lourde et minimaliste... Quant à Isabelle Huppert, elle fait à quelques hurlements près la même tête que dans White Material... Après l'Afrique, les Philippines, on a enfin notre Tintin au féminin. Car c'est bien de son personnage aux trois mimiques qu'elle est captive...
    steely_dan_76
    steely_dan_76

    15 abonnés 341 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 septembre 2013
    Une réalisation inégale avec de beaux moments et d'autres presque risibles (la petite colère d'Isabelle Huppert après le viol). Plus agaçant pour un athée convaincu, le manque de parti pris par le réalisateur.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 732 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 octobre 2020
    J'apprécie pleinement les efforts dévoués de la distribution et de l'équipe lors du tournage dans des conditions aussi difficiles. Cependant le produit final se sentait peu maniable et surchargé. On aurait dit qu'ils ne voulaient pas qu'un plan se retrouve sur le plancher de coupe du monteur du film. Le sujet est assez lourd et les sens n'ont pas besoin d'être agressés par la caméra excessivement tremblante et les explosions très bruyantes. Je sais que Mendoza recherchait probablement plus de réalisme pour nous plonger dans l'expérience des otages mais je pense que ces effets visuels et sonores vertigineux auraient dû être régis en tenant davantage compte du confort du public...
    rogerwaters
    rogerwaters

    146 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2015
    Gros échec à sa sortie, Captive n’a pas profité de la présence d’Isabelle Huppert pour attirer un large public. Il faut dire que le fait divers relaté ici n’est pas vraiment connu dans nos contrées et que le cas particulier de cette île de Mindanao qui se situe au sud des Philippines où l’on trouve des factions islamistes indépendantistes est plutôt ignoré. Pourtant, le cinéaste n’insiste pas trop sur la dimension polémique et politique en se concentrant surtout sur le vécu des otages du groupe islamiste Abu Sayyaf. Le choix d’Isabelle Huppert est plutôt malin puisque cela facilite l’identification du spectateur occidental. Ainsi lorsque le personnage ne comprend pas vraiment ce qui lui arrive, nous sommes également plongés dans cette incertitude. Peu à peu, le réalisateur construit son raisonnement en prenant garde de ne pas trop stigmatiser certains groupes. Il insiste tout de même sur les dysfonctionnements au sein du gouvernement philippin qui n’a pas su gérer la situation, et il montre l’extrémisme des islamistes. Toutefois, il prend soin de rester à échelle humaine et de montrer les raisons de chaque camp. Peut-être le film reste-t-il trop en retrait d’ailleurs, limitant son pouvoir de persuasion ? En tout cas, il impressionne souvent par le réalisme de ses séquences, notamment lors des scènes de combat où il retranscrit la confusion totale qui règne dans de tels moments. Le résultat est un film tendu, qui scandalise parfois et qui a le mérite de nous renseigner sur une partie du monde rarement au cœur de l’actualité.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 octobre 2012
    Un synopsis pourtant bien. Un film très mouvementé, très long, et très... Choquant. Brillante Mendoza réussit bien à nous montrer les conditions de vie d'otages. Mais quoi d'autre, de très longues scènes de combat, des bruits de fusillade insupportables, des plans quelquefois sans grand intérêt, un film certes, intéressant, mais néanmoins pas très... Brillant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 24 septembre 2012
    Le cinéma philippin étant ce qu'il est, les films de Mendoza s'adressent majoritairement à un certain public occidental, européen de surcroît, qui a la particularité de s'enflammer fréquemment pour tout cinéaste un tant soit peu talentueux originaire d'un pays lointain. C'est le cas de Mendoza, dont ce « Captive » semble être pensé pour satisfaire ce public occidental : un mélange de cinéma auteuriste asiatique, une vague réflexion sur les conflits religieux et le rôle de l'armée aux Philippines et la présence d'Isabelle Huppert au générique (une certaine idée du cinéma intello).

    « Captive » ne se résume cependant pas qu'à ça et semble partagé entre trois autres aspirations. Tout d'abord, on ignore si Mendoza a vu le dernier film de Mathieu Kassovitz, « L'Ordre et la Morale », mais les deux films sont proches, retraçant chacun une prise d'otage dans la jungle finissant en drame à cause d'un gouvernement et d'une armée incapables de réagir de la bonne manière. Mendoza se montre moins manichéen que Kassovitz dans « L'Ordre et la Morale »: le gouvernement philippin est tout autant visé que les rebelles musulmans. Le problème se trouve dans l'incapacité de Mendoza de creuser son sujet au-delà de son simple récit factuel : « Captive » est un exposé de collégien là où le film de Kasso polémiquait avec une certaine intelligence. En réalité, Mendoza ne pouvait pas en faire autant, son film ne s'adressant pas à ses compatriotes mais à des étrangers forcément moins informés sur l'actualité philippine, d'où une certaine superficialité.

    La deuxième voie suivie par Mendoza dans « Captive » se retrouvait également chez Kassovitz : derrière l'aspect auteuriste, se cache la frustration hollywoodienne. Il y a ici un réel plaisir du cinéaste à filmer des fusillades, des assauts et des explosions. Malheureusement, dans sa volonté d'être « réaliste », de coller aux faits et de les recréer par la magie du cinéma, Mendoza a la mauvaise idée, de plus en plus courante, de filmer à l'épaule comme un parkinsonien très mal en point : recadrages incessants et coups de zoom intempestifs ne font une fois de plus que nous rappeler de l'artifice du dispositif ; on a déjà vu des films de « found footage » qui bougeaient moins, ou alors plus intelligemment.

    Troisième chemin emprunté par Mendoza : l'auto-célébration. Le film, dont on imagine très bien les conditions désagréables de tournage, est aussi un documentaire sur le travail de son auteur, fou furieux prêt à braver les éléments pour finir son oeuvre. En cela, « Captive » rappelle les meilleurs films de Werner Herzog (« Aguirre » et « Fitzcarraldo » en tête, jungle oblige) : folie des grandeurs et mégalomanie sont au rendez-vous. Le talent un peu moins : si les deux réalisateurs cherchent à montrer des images spectaculaires, Herzog le fait avec poésie tandis que Mendoza en est incapable, empêtré qu'il est dans sa double obsession schizophrène de réalisme documentaire et de fantasme hollywoodien.

    « Captive » a également le défaut d'accumuler les poncifs du film de prise d'otages (combats, fusillades, exécutions, torture, syndrôme de Stockholm...), mais ce sont deux autres fulgurances visuelles qui s'avèrent être les pires moments du film. Il y a tout d'abord une scène d'accouchement, dont la justification peut difficilement s'expliquer autrement que par la volonté de Mendoza de pouvoir dire qu'il en a vraiment filmé un (toujours l'obsession de montrer du réel, du vrai). Et il y a aussi une scène onirique, la seule du film d'ailleurs, où Isabelle Huppert suit dans la forêt un oiseau mythologique, moment assez gênant de kitscherie numérique, répondant sur le papier à une certaine demande du public occidental en mal d'exotisme : c'est une scène de rêve, sans enjeu narratif, grosse tâche fluo sur un tableau prétendument « réaliste », non seulement pas très belle mais de surcroît absolument déplacée dans le cadre du film. « Captive » est la preuve flagrante qu'en matière de cinéma non plus, on ne peut pas toujours avoir le beurre et l'argent du beurre, rester soi-même et plaire aux producteurs et spectateurs européens.
    ardeo
    ardeo

    9 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 novembre 2014
    Vraiment beaucoup d'amateurisme dans ce film aux intentions louables mais qui ne donne jamais l'impression d'être "dans le juste" ! Même Isabelle Huppert joue mal ; c'est tout dire !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 septembre 2012
    Realiste.. Ce film qui pourrait presque en devenir un documentaire à sa facon d etre parfois filmé est trés réussi. Les acteurs n ont pas été ménagés. Chacun se fera ensuite son
    avis sur la religion, mon avis est fait depuis longtemps...
    Grandet C.
    Grandet C.

    102 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2014
    Histoire d'un groupe d'occidentaux enlevé par des terroristes philippins en 2001, "Captive" est intéressant à plusieurs niveaux: il privilégie la psychologie des personnages et leurs moments de solitude plutot que l'action, il n'élude ni le sordide, ni les motivations des ravisseurs. Une scène m'a beaucoup plu, celle ou Isabelle Huppert cherche un endroit pour pisser dans la jungle et découvre l'envol d'un magnifique oiseau. Quelques longueurs, mais un film original ou notre Isabelle nationale est encore lumineuse, mais ne tire pas la couverture à elle.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 octobre 2012
    D'un ennui déconcertant ... Je me suis ennuie du début à la fin ! Je me demandais quand tout cela allai enfin finir. Rien ne nous tient en alerte, un scénario vraiment mal tisser, aucun élément qui va surprendre, aucune musique flippante, vraiment ennuyant. Et comme toujours dans ce genre de film, des arabes,
    musulman, qui viol et maltraite ! De quoi encore ternir l'image de l'Islam !
    Henrick H.
    Henrick H.

    4 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 septembre 2014
    Deux longues heures dans la jungle auprès d'un groupe de captifs sans que le réalisateur ne centre son propos sur aucun personnage en particulier, comme pouvait le laisser penser le titre. Sur la durée totale du film, la moitié est consacrée à des fusillades et Mendoza tente donc d'en faire un banal et sans intérêt film d'action. Isabelle Huppert se contentant de pousser des cris d'orfraies pendant les trois quart du film. Aucune empathie pour les personnages malgré leur captivité. Bref, un ratage total.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 mars 2013
    Dans le fouillis de la jungle et des sentiments, guidée par le jeu magnifique d'Isabelle Huppert, je dis chapeau, c'est un condensé terrible d'humanité profonde où chacun révèle sa personnalité, dans le terrible de l'action, et où la fraternité prend le pas sur la cruauté.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 11 avril 2013
    Les acteurs jouent très drôles de kidnappeurs qui, en fait, sont hyper sympa avec leurs rigolent même , ce film est vraiment bof.
    Max W
    Max W

    5 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 septembre 2012
    Film un poil anesthesié, qui ne se veut ni trop violent dans les scenes de guerre ni trop dur dans le traitements des otage, mais on se laisse guider durant 2 h par le fil de la capture.
    RITA VRATASKI
    RITA VRATASKI

    1 abonné 19 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 novembre 2017
    Un docu-fiction éprouvant qui vous plonge dans les abysses du fanatisme religieux, avec Isabelle Huppert en mode Ingrid Betancourt.
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