Derniers Avis : Des saumons dans le désert - Page 6

Un sujet intéressant, des acteurs attachants mais un ensemble d'une mollesse soporifique.

Une histoire originale brillamment adaptée d'un roman à succès.
Ce film rappelle l'hégémonie coloniale, toujours présente, de l'empire Britannique. Œcuménisme avancé dans un pays hermétique, sur fond de romance, sacrilèges !

Ce qui aurait du être une métaphore digne de contredire Goethe lui-même quand il disait que "les hommes du désert font le vœu de ne pas manger de poisson" se termine finalement en queue de poisson (!) pour laisser place à une simple mais tout de même touchante, petite comédie romantique loin du message originel du roman dont le film s'inspire... Mais heureusement ponctuée d'un humour British salvateur. Halltröm nous avait habitué à bien plus de profondeur et à de bien plus grands sentiments... On lui pardonnera tout de même grâce au casting impeccable qu'il nous offre ;-)

Scénario juste super original tiré d’un livre, c’est vraiment très bien joué de la part du trio d’acteurs : Ewan McGregor, Emilie Blunt et Kristin Scott Thomas. Ce n’est pas le film de l’année, ni le scénario vraiment passionnant mais comme c’est bien joué ça se laisse assez bien regarder même si on se doute étrangement de comment ça va finir !

Le scénario du film est totalement désintéressant , on s'endors face à la faiblesse de cette comédie dramatique , qui avance, sans que le public soit captivé. Un mélange de romantisme , autour d'un projet professionnel , c'est complexe , c'est latent , on prend pas goût à ce film. Ewan McGregor a beau jouer un rôle très présent , le film ne marche pas ... On tombe dans un ennui profondément inquiétant , surtout pour un film anglais , qui a toujours quelques magiques séquences dans la tête. Et là non. Un film vraiment mauvais .

Quoique l'idée en elle-même ne soit pas des plus accrocheuses, l'on est tout de suite captivé par une Emily Blunt toujours au sommet de sa forme et par un McGregor dont la performance étonne par sa simplicité. Le film d'ailleurs est bien le reflet de ses deux protagonistes : simple et frais, sans dorures superfétatoires. Le scénario parvient à retranscrire autant que possible l'esprit du livre et en souffre parfois. Certains passages étirent un peu trop le récit et en font ressentir la longueur et ce malgré le jeu rafraîchissant des acteurs. En somme, le film reste porté par un humour britannique savamment distillé et ponctué de quelques répliques poussant à réfléchir, nous laissant avec cette sensation agréable que l'on a lorsque l'on vient de finir sa tasse de thé.

Comédie sirupeuse qui se laisse regarder sans prise de tête. L'histoire est bien mièvre mais quand on apprécie Ewan McGrégor on se laisse à rêver à l'arrivée des saumons dans le désert.

Pas mal, scenario simple. J'ai eu du mal à rentrer dedans au début mais au final il est pas mal du tout même si certains moment sont quand même improbables, c'est un film léger qui se laisse à voir.

Magnifique ! Le jeu des acteurs, l'évolution des personnages, les paysages... et l'humour british !

Étrange comédie romantique relativement dépaysante et originale sur le fond (l'histoire vaut son pesant de sardines), mais terriblement plate et froide sur la forme (quand elle ne frise pas le ridicule avec cette attaque à la canne à pêche...) où les acteurs semblent un peu s'ennuyer. Pas un mauvais film, mais une atmosphère trop a l'image du protagoniste principal, un anglais distant qui peine à montrer ses émotions. Avec un peu plus de chaleur humaine on avait un petit film sympa. On restera sur notre fin avec un petit film regardable, sans plus.

Ce qui aurait pu être une belle réflexion philosophique ou géopolitique s’est révélé n’être (presque) qu’une simple comédie romantique à l’anglaise. Le réalisateur du sympathique Le Chocolat (et de 2-3 immondices depuis) réunit Ewan McGregor et Emily Blunt pour cette fable intemporelle mais insipide adaptation du best-seller épistolaire de Paul Torday.

Je me suis quand même posé la question pendant une bonne première moitié du film (tandis que je tentais de combler mon ennui pendant la seconde moitié). Je trouvais extrêmement inapproprié de faire un film entier sur le caprice d’un type blindé de thunes qui veut des saumons dans son désert alors que la moitié de la planète n’a pas d’eau potable ou salubre à volonté.

Puis nous apprenons au cours d’un dialogue très profond entre le Cheikh et Ewan que tout ça, ce n’était pas seulement pour la pêche. Aaaah ok, très subtil… Euh c’était pour quoi alors ? Ne vous fiez pas à la bande-annonce, le problème étant qu’il n’y a absolument rien dans le film pour conférer un minimum de profondeur au message, et notamment sur le plan géopolitique où il était pourtant attendu au tournant. Pourquoi avoir absolument voulu l’engluer de sentiments naissants et d’histoires d’amour à peu près aussi originales et imprévisibles qu’un Marc Levy ?

Caster Ewan McGregor pour un personnage censé être de 20 ans son cadet, really ? Ewan est un de mes acteurs préférés mais il y a anguille sous roche avec ce choix que je soupçonne de n’être que commercial. Quel dommage, après avoir été brillant dans Big Fish, il ne brille ici, bien que touchant, que par son manque de personnalité.
Emily Blunt a été meilleure, dans des rôles plus “piquants” : ici l’on a juste envie de la secouer comme un prunier et de lui filer 2-3 baffes pour la réveiller.

Heureusement, le tout est relevé par un très charismatique Amr Waked, acteur égyptien connu et déjà aperçu dans Contagion, ainsi qu’un peu d’humour bienvenu de la part du personnage de Kristin Scott Thomas tournant en dérision les politiques anglais.

La scène du “sauvetage” sur le rocher ? Les retrouvailles ? Les saumon jaillissant joyeusement de l’eau dans un ralenti illuminé de mille reflets ? Ah non hein, je dis NON. Ca suffit maintenant. Lasse Hallström, je te prierais de cesser de me gâcher mes acteurs préférés et de commencer à faire des films potables, à l’inverse de l’eau dans laquelle nagent tes saumons.

Il y a quelque chose de terriblement académique dans le cinéma de lasse hallstrom, tout est linéaire même parfois les sentiments....L'amitié se transforme en amour, aussi surement que les saumons iront frayer dans le fleuve....Si cet académisme n'est pas rédhibitoire, on admet que la vie des gens puisse être romancée et donner des histoires où priment les sentiments....Pour moi cela fonctionne, même si j'ai trouvé cet opus hallstromien un peu prévisible et évident....Les clins d'oeil à la politique anglaise contiennent il est vrai un humour british en la circonstance, et les paysages yéménites (ne me dites pas que cela a été tourné au maroc) ne peuvent laisser insensible....Quant aux acteurs ils savent leur partitions et nous propose (Emily Blunt par son charme sérieux, mc gregor par sa naiveté amoureuse) une palette de sentiments qui au fil du film emporte le spectateur dans cette histoire de saumons où en définitive c'est l'amour qui triomphe....Pouvait il en être autrement avec Lase Hallstrrom ?

Déçue par ce film une histoire d'amour vue et revue l'histoire est complètement prévisible avec un humour à la british raté. Le bon jeu des acteurs rattrape la mise mais ce n'est pas suffisant. Ce n'est pas le genre de film qui 'marque'.

Une pêche qui aurait pu être bien meilleure si le réalisateur n'avait pas autant chargé la barque avec un trop-plein de mélo (le petit ami de l'héroïne parti faire la guerre en Afghanistan spoiler: que l'on croit mort mais qui débarque en plein Yemen la retrouver alors qu'elle s'est amourachée du scientifique
) au détriment de l'humour. Le film est néanmoins sauvé par la splendeur des paysages et par la qualité du jeu des deux acteurs principaux Ewan Mc Gregor et Emily Blunt qui parviennent à nous faire croire à l'incroyable.

Je me souviens encore du choc que fut pour moi en 1985 "Ma vie de chien", un film que je ne me lasse pas de revoir et qui fait tristement mesurer ce que Lasse Hallström est devenu : un réalisateur international, un apatride du cinéma main-stream. Sujets édifiants, gros budgets, casting poids lourd. Et des films de moins en personnels. D’accord, le gars connaît son boulot (il fut à ses débuts aussi chef-opérateur, monteur et même scénariste – avant qu’Hollywood ne loue pour lui ses meilleurs auteurs). D’accord, c’est lui qui a mis dans le même film, Johnny Depp et Leonardo Di Caprio (Gilbert Grape) – merci, gratitude éternelle – et c’est lui qui a transformé en inoubliable ( ?) chocolatière notre Juliette Binoche nationale. Mais film après film, il s’est installé dans un cinéma convenu, sans aspérité, un académisme assez désespérant. Sa dernière livraison est à ce titre une vraie surprise. Sans doute dopé par son scénariste et l’adaptation intelligente qu’il propose du bouquin d’origine (en fait un roman épistolaire), Hallström trousse un récit incroyablement alerte et déploie comme jamais une mise-en-scène nerveuse et élégante. Non seulement, on finit par croire à cette histoire improbable de saumons dans le désert, mais on se régale des compositions savoureuses des acteurs, Erwan McGregor (très loin de ses rôles habituels de beau gosse) et Kristin Scott Thomas (dans un numéro absolument brillantissime). Face à eux, Emily Blunt s’impose avec sa beauté singulière, son étonnante gravité, comme l’héroïne idéale d'une comédie sentimentale. Dommage que dans la toute fin, Lasse Hallström se sente obligé de sortir sa panoplie de réalisateur tâcheron : gros plans éloquents, ralentis et musique ad-hoc.Dommage.