Adaptation de Mary Higgins Clark, une des plus fameuses du lot avec la présence de Kristin Scott Thomas qui lui apporte un peu plus de notoriété. Reste qu’on est sur un polar très classique, et qui a pris un coup de vieux certain.
Le casting est assez relevé, avec donc la présence en tête d’affiche de Kristin Scott Thomas. Pas foncièrement au meilleur de sa forme, elle reste honorable mais vraiment sans plus, peinant à sortir d’une sorte de léthargie assez pénible parfois. Si elle s’en sort c’est beaucoup plus grâce à son charme et à un charisme évident. Le meilleur revient dans ce film plus aux seconds rôles, avec un policier français bien choisi, et une femme de ménage millionnaire qui apporte un peu de relief et de vie à un métrage assez mou. La disparition de Francesca Annis renforce d’ailleurs ce sentiment dans la seconde partie du film.
En effet le film, et c’est un problème que j’ai relevé dans d’autres adaptations de l’auteur, est mou. Lent à se mettre en place, pas très fameux niveau enquête, dénouement assez fade, le film distille une enquête pas avare de certains mystères et d’une certaine tension, certes, mais c’est d’un académisme qui malheureusement finit par ennuyer plus d’une fois. Il faudra s’accrocher pour tenir jusqu’au bout si l’on n’est pas déjà un peu sensible au genre.
Visuellement j’ai trouvé l’esthétique assez efficace, avec des décors pour certains curieux, et une photographie recherchée. Pour ma part c’est vraiment le point qui vient donner un peu d’allure à un film dont on notera quand même qu’il a pris un certain coup de vieux. Michel Andrieux s’est occupé de la réalisation avec un professionnalisme indéniable, mais le film reste un téléfilm, on le sent bien malgré tout. La bande son est sobre mais acceptable.
En conclusion ce film n’est pas un grand film, mais ça se laisse voir pour un amateur du genre. Je n’ai pas franchement était transporté, mais c’est clairement une des meilleures adaptations dans cette série de films issus des ouvrages de Clark. 2.5.