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Aulanius
201 abonnés
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3,0
Publiée le 29 février 2024
Alors, je me rappelle qu'à l'époque je l'avais plutôt bien aimé donc je me suis décidé à le revoir. Après coup, je suis un peu moins convaincu. Du côtés des bons points, on a l'esthétique qui est absolument incroyable, tout comme l'ambiance propre à elle même et super originale. La jeune actrice convient parfaitement pour le rôle et nous gratifie d'une très bonne prestation. L'histoire n'est pas spécialement folle mais par contre, elle est bien amenée et il faut le souligner. Maintenant, du côté des déceptions. Nicole Kidman qui n'est pas du tout à la hauteur et pas convaincante pour un sous. Ensuite, il faut avouer qu'on s'ennuie un petit peu car il ne se passe pas grand chose, notamment sur les trente premières minutes ou il ne se passe quasiment rien. Et puis, il faut dire également que ça manque cruellement d'une bonne bande son digne de ce nom. C'est quand même un élément à ne pas négliger. En soit, j'en ressors un peu déçu mais "Stoker" n'est pas mauvais en soit. Je suis peut-être trop sévère mais je pense que je suis honnête. 12/20.
Pour aimer "Stoker", il faut accepter que la forme - inventive jusqu'à l'outrance, constamment surprenante - puisse primer sur le fond - un scénario méta-hitchcockien et trop faussement compliqué pour son bien de Wentworth Miller - d'un film. Si l'on accepte de jouer le jeu avec Park Chan Wook, ex réalisateur passionnant dont l'heure de gloire semble bien passée, et qui loue ses services de brillant esthète du malaise et de l'excès à l'occident, alors "Stoker" peut se révéler fascinant, voire roboratif tant les thèmes traités sont riches (troubles de l'adolescence, transmission du mal dans les gènes, ivresse de la manipulation, sans parler évidemment de la famille, lieu de toutes les perversions)... Par delà la beauté de l'image (Park Chan Wook a amené avec lui son équipe. ..) et l'élégance absolue de la mise en scène, le succès artistique de "Stoker" repose largement sur l'interprétation fascinante de Mia Wasikowska et surtout de Matthew Goode, impeccable en un Uncle Charlie qui fera honneur à Joseph Cotten. On n'en dira pas autant de Nicole Kidman, à jamais défigurée par la chirurgie esthétique, et lourdement caricaturale, tirant le film vers la vulgarité à chacune de ses apparitions !
L'univers visuelle de Park Chan Wook calé sur un scénario américain, ça donne une fusion étrange mais pas contre nature entre le cinéma d'Hitchcock, voir de De Palma, et celui de Lynch pour la bizarrerie. Si l'intrigue de base rappelle celle de « L'ombre d'un doute », le film s'en éloigne grâce à un climat singulier et pervers, magnifié par un traitement esthétique sublime dans lequel évoluent des personnages aux liens familiaux troubles (qui manipule qui ? Qui influence qui ?). Wook ne cède pas à la mode du twist ridicule et reste sur le terrain de la psychologie, teinté d'une légère touche d'ironie. C'est tout à son honneur.
Le scénario recycle des choses déjà vues malgré tout un suspense suinte tout le long du film même si au final on n'est jamais vraiment surpris. Pour la réalisation c'est un peu pareil, beaucoup d'effets de styles qui donnent une couleur particulière au film mais pas une véritable singularité. Le point singulier se trouve plutôt dans la personnalité de Mia Wasikowska que j'avais déjà remarqué dans Alice aux pays des merveilles et qui confirme ici sa forte présence à la manière d'une Mia Farrow à une certaine époque, à suivre.
Pour sa 1ère expérience aux Etats-Unis, on peut dire que Park Chan-Wook s’en sort brillamment. Accompagné seulement de son fidèle directeur photo et d’un interprète, il dirige à merveille cette équipe technique américaine ainsi que tout le casting. Le choix du scénario n’est pas surprenant par contre j’ai été épaté d’en découvrir l’auteur. Chapeau bas à Wentworth Miller pour avoir écrit cette histoire inspirée par Bram Stoker. On est entre le thriller et le drame familial sur un rythme Hitchcokien qui nous rendrait presque nostalgique. On est loin de ses films noirs ultra violents mais on peut reconnaitre sa patte de metteur en scène dès les 1ères minutes avec ces décors et ces costumes très stylisés, ces sublimes mouvements de caméra et ce ton pas très gai. Un père récemment décédé, son frère inconnu (excellent Matthew Goode) qui débarque dans la famille en deuil et c’est tout un profond mystère qui se met en place pendant près d’une heure avant qu’un 1er rebondissement ne vienne lancer une grande montée en puissance d’une demi-heure soutenue par l’excellente musique de Clint Mansell. Inutile d’en dire plus, si vous appréciez le travail de cet énorme réalisateur Sud-Coréen, vous ne serez pas déçu…
Dans Stoker, on peu reconnaître directement la patte du réalisateur Park Chan Wook. Ses inspirations sont restées les mêmes et le cachet qu'il arrive a donner dans ses précédentes oeuvre reste présent. De plus les acteurs qui entourent le film (Wasikowska, Kidman et Goode) sont très bon et très appliqués. Cependant, le scénario malgré son classicisme assumé reste à de trop nombreuses reprises incohérent et donc pas assez étoffé. Le résultat final en est pas mauvais mais le gout d'inachevé est présent ...
Stoker, de Park Chan-wook, est l'archétype parfait du film sérieux, à la réalisation soignée, proche du cinéma indépendant et que l'on ne voit que trop peu de nos jours en salles. Quasi similaire au Beau-Père scénaristiquement, il rassemble néanmoins des acteurs bien plus qualifiés, entre une Mia Wasikowska absente et froide, un Matthew Goode dont les frontières avec Matthew McConaughey s'avèrent minces ou une Nicole Kidman autrement plus parfaite dans le rôle de la veuve qui sourit à toute opportunité. Un trio qui se complaît à jouer au jeu du chat et de la souris, où manipulation et fantasme flirtent avec meurtres et complots. Un bain de fraîcheur dans une ère trop capitaliste.
Un film esthétiquement parfait, Park Chan-Wook est décidément un virtuose de la caméra et arrive encore à nous livrer un film visuellement éblouissant. Le casting est très convainquant avec un Matthew Goode flippant et mystérieux. Pourtant les longueurs sont palpables et le scénario assez prévisible sur le fond. De plus quand on connait un peu sa filmographie, on dirait que Park Chan wook s'est retenu afin de ne pas choquer une Amérique trop puritaine. Un film glacial et stylisé qui se regarde largement mais laisse un gout d'inachevé.
tres bisarre ce film, meme le generique de fin defile a l'envers ... quelque longeur, mais on veut savoir la suite. on reste perplex sur la scene final. special, je ne serai dit si jai aime ou pas.
Un thriller en huit-clos, glauque et inquiétant, interprété par des acteurs envoûtants. Le réalisateur de "Old Boy" n'a rien perdu de ce qui faisait son talent : filmer la violence telle une oeuvre d'art ! On frôle la perfection esthétique, au détriment du suspense qui lui, en pâtit.
Après Kim Jee Woon avec "Le dernier rempart", c'est au tour de Park Chan Wook de céder à l'appel des sirènes hollywoodienne en réalisant "Stoker". Si le résultat final s'avère fort sympathique, on se trouve à mille lieues des chefs d'oeuvre précédents comme "Old Boy", "JSA", "Je suis un cyborg" ou encore "Sympathy for Mr Vengeance". Si la réalisation demeure ici sans faille (on a le droit à de magnifiques effets visuels), le scénario peu inspiré constitue indubitablement le point faible de ce long métrage. Il n'est malheureusement pas le seul puisque l'on pourrai également reprocher à "Stoker" son atmosphère assez plate dans laquelle l'intensité ne se fait sentir qu'à de trop rares moments (comme la scène du piano à quatre mains par exemple). Pour un tel thriller, c'est un comble. En revanche, rien à redire sur les acteurs qui rivalisent de talent. On retiendra tout de même qu'avec une telle matière, le réalisateur coréen, avec le talent qu'on lui connait, aurait pû faire nettement mieux mais la qualité reste présente.
Stoker avait deux particularités : c’était la première réalisation de Park Chan-Wook en dehors de sa Corée du Sud natale et c’était le premier scénario de Wentworth Miller, star de Prison Break. Rien de tel pour attiser la curiosité.
Sous ses dehors de thriller d’épouvante ultra-sanglant et plutôt commun, Stoker est un film plutôt intéressant, grâce à une mise en scène glaciale, proche d’un Steven Soderbergh 2010’s, qui permet au film de surprendre plusieurs fois malgré des rebondissements attendus, un scénario qui parvient, malgré quelques écueils, à être plutôt original. En effet, Stoker parvient à être un film plutôt efficace, grâce à des performances d’acteurs plutôt bonnes, comme Mia Wasikowska (vraiment étonnante), Matthew Goode évidemment, sur qui le film repose presqu’entièrement et le supporting cast, Jacki Weaver, Lucas Till et même la petite scène de Ralph Brown, parfait en sheriff campagnard. La musique, dont Emily Wells signe deux titres, dont Become the Color, un titre excellent, est vraiment parfaitement dans le ton du film. Il est alors dommage que le début et la fin du film soient aussi loupés (surtout cette fin qui désintègre totalement les questionnements que se fait le spectateur sur le personnage d’India).
Stoker est un bon film, un très bon film même, mais qui pêche par manque d’originalité et choix scénaristiques plutôt maladroits. Et surtout parce qu’il sous-utilise Jacki Weaver, ce qui est un crime.
« Stoker » fait partie de ces films qui misent une grosse part de leurs effets sur l’ambiance et s’ils n’arrivent pas à créer cette ambiance ils sombrent assez vite dans le nanar. Fort heureusement ce film réussit à créer une ambiance tout en ambiguïté et en raffinement esthétique. Dès le début du film on voit un trio de personnages dont on pressent qu’ils sont loin d’être normaux. Le film va alors, nous balader pendant une heure autour du personnage de l’oncle Charlie dont les motifs restent mystérieux, tantôt séducteur avec la mère tantôt très, très amical avec la fille, il nous semble toujours dangereux sans qu’on sache ce qu’il cherche auprès de ces femmes. La fille et la mère elles aussi sont dans une ambiguïté permanente sans qu’on arrive à savoir si c’est par méfiance ou par nature. L’aspect très esthétique des personnages et des décors, presque affecté, renforce ce malaise à saisir les enjeux de cette cohabitation. Le seul bémol est qu’arrivé au moment de la révélation, les faits nous semblent un peu fades et on n’est pris a regret pas un sentiment de tout ça pour ça. L’interprétation des trois acteurs est vraiment très aboutie et est pour beaucoup dans la réussite de ce jeu de manipulation. Un film à l’ambiance et au jeu d’acteur très bons, mais dont le scénario sans être mauvais, loin de là, se révèle sur la longueur un peu faible. À voir néanmoins pour l’ambiance très hitchcokienne.