Quand Park Chan-Wook signe un thriller à Hollywood, il nous rassure des les premières minutes du film en conservant son style tout en l'enrichissant de cette expérience américaine. On est tout de suite capté par une mise en scène de très haute qualité puis on est envoûté par le récit à la fois rempli de mystères et d'ambiguë. Le trio en t^te du casting est juste remarquable. Un style graphique d’une incroyable beauté. Certes ca n'a pas la puissance d'un "Old Boy" mais le résultat reste bon.
Le style glacial et travaillé de Stoker, accompagné d'un jeu d'acteurs brillant, fascine! Un vague malaise s'installe dès les premières minutes et perdure jusqu'aux dernières; on a là une oeuvre immorale qui s'épargne la peine de s'embourber dans le pourquoi du comment du mal, dotée d'une esthétique et d'une mise en scène intenses qui transcendent un scénario presque classique (bien qu'on y retrouve certains des thèmes controversés qui semblent tenir à coeur au réalisateur) se démarquant grandement de l'intrigue entremêlée et complexe (mais si parfaitement maitrisée) d'un Old Boy. Stoker, loin de provoquer la désapprobation du spectateur vis à vis de ses personnages viciés, provoque l'admiration béate et éhontée de celui-ci pour ces icônes auréolées de surnaturel ! Une bien belle chronique familiale en somme, délicieuse à regarder et à écouter (avec une superbe BO de Clint Mansell) et un bel hommage (?) à l'auteur de Dracula. Félicitations, une fois de plus, à Park Chan-Wook !
Tout comme Kim Jee-Woon ( Bittersweet Life , J'ai rencontré le Diable ) Park Chan Wook ( Old Boy , Sympathy for Mr Vengeance ) décide de réaliser un film en Amérique , on y retrouve son style , sobre et efficace , photographie soignée , des plans vraiment beaux et une bande son excellente . Le scénario est vraiment bon et nous réserve de bon petit rebondissements , mais on a l'impression que le scénario est tout de même pas assez approfondie , que c'est vite expédié , ça semble un peu court (1h40) , mais c'est loin d’être mauvais pour autant . Les acteurs sont excellent et collent parfaitement au personnages . L'ambiance que dégage le film est a la fois perverse , glauque et immoral , c'est très bien maitrisé du début a la fin , bref Park Chan Wook réussit son entré au USA avec son Stoker .
Le meilleur de Stoker tient dans cette stase gothique, permanence de la maison que l’on découvre au gré des scènes, des cadres dans le cadre, une économie du récit qui en décuple la noirceur plastique. En résulte des personnages dépossédés, décharnés, et un film de fantômes d’une beauté inédite.
L'histoire est pas transcendante,mais Park Chan-wook met un tel genie dans sa facon de filmer,avec des plans esthetiquement sublime et des personnages tout aussi bizarre les uns que les autres Et en y accentuant tout les bruits environnant plus fort comme pour nous poser cette ambiance Lourde Ce Stoker ne revolutionne rien mais ce que l'on retient de ce film est surtout son Realsateur au sommet de son art Merci !!! (La zik de fin est terrible : Emily wells become the colors
Stoker a un air de film d'Hitchcock, il va sans dire ! L'intrigue nous pousse à vouloir connaître les faits, la réalité, ce qu'il en est vraiment et surtout quel va être l'avenir de ces protagonistes. Bien filmé avec 3 acteurs dignes de ce nom, on peut s'y attarder bien que néanmoins, il ne soit pas parfait pour autant. A voir au moins une fois, notamment parce que c'est un Park Chan-wook !
Certes, le tout n’est pas complètement abouti, mais on prend un plaisir franchement coupable à goûter cette fable amorale, perverse et jouissive, sur la libération progressive des instincts enfouis.
Park Chan-Wook nous offre un thriller intimiste familial déstabilisant. Un fil à démêler pendant 1h40 où à chaque réponse apportée, une nouvelle question apparaît, et ce jusqu'au dénouement final.
Avec des personnages travaillés, avec chacun leurs propres histoires et démons, on est propulsé dans ces drames familiaux.
Une construction propre, fluide et brute, tout pour un bon moment psychologique aux multiples rebondissements. Intrigant, parfois malaisant et malsain, Stoker nous procure pléthore d'émotions pour un moment unique !
Première expérience américaine de Park Chan-Wook en 2013, soit 3 ans avant son immense chef d’œuvre « Mademoiselle », ce « Stoker » est venimeux, laissant s’installer une menace rampante assez glaçante. Pas la plus grande création de l’auteur mais sa mise en scène est toujours très intéressante et réserve encore ici quelques beaux éclats. Vampirisant la demeure familiale (le titre n’est pas anodin), l’ombre contagieuse du Mal distille lentement son poison par son irrésistible séduction. Mia Wasikowska livre une grande prestation, éclipsant presque celles de ses partenaires. L’art de sublimer un scénario un peu prévisible par un grand réalisateur.
On assiste à l'arrivé d'un oncle inconnu et tout bascule pour India et nous voyons comment cela termine. Tout ceci accompagné d'une très bonne réalisation ainsi qu'une mise en scène géniale. Je recommande ce film.
A la suite de la mort de leur mari/père, une femme et sa fille qui vient tout juste d'atteindre ses 18 ans, reçoivent la visite du frère du défunt, homme dont elles ignorent tout et qui serait revenu d'Europe. S'ensuit une série d'événements et de comportements étranges. Si l'esthétisme du film est remarquable et si la comparaison avec l'univers d'Hitchcock est facile, il manque quelque chose à Stocker pour pouvoir prétendre être du calibre de films tels que ceux d'Hitchcock. La forme semble en effet l'emporter sur le fond et on a un peu le sentiment que les personnages ont été négligés dans le travail d'écriture. Car il s'agirait bien d'un problème d'écriture plus que d'interprétation: les acteurs sont convaincants même si le jeu de Nicole Kidman paraît légèrement fade par rapport aux deux autres acteurs principaux. La manifestation de la psychopathie/sociopathie des personnages a quelque chose de faux. Il m'est très difficile de dire ce qui m'a laissée sur ma faim à ce sujet-là mais la froideur générale du ton et de l'atmosphère fait que j'ai eu mal à être complètement immergée dans le film. Restent une belle photographie, un bon jeu d'acteurs et une magnifique musique de Clint Mansell qui participe pour beaucoup à la qualité formelle du film.
Un bon film dans son ensemble. Le film est porté par un très bon trio d'acteurs. La mise en scène est efficace. La fin est relativement spéciale mais c'est une réussite. Je recommande.