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Creepy_Chinchilla
19 critiques
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4,0
Publiée le 1 février 2017
Je crois qu’avec Park Chan-Wook, la première chose que l’on discerne avant l’intelligence de la réalisation est simplement l’esthétique. J’ai envie de parler de la beauté des images avant d’évoquer le scénario. La première séquence du film tient du haïku : poétique et fragmentée avec ces arrêts sur image. Les fondus sont sublimes, je pense particulièrement au gros plan sur la chevelure de Nicole Kidman et ses camaïeux de roux, qui se métamorphosent en champs. A chaque séquence sa métaphore spoiler: (notamment celle de l’Araignée qui se réitère) et ses mises en scènes imagées. L’un des plans qui me reste en tête est celui d’India allongée sur le lit avec ses boites de chaussures en caracole. spoiler: Aussi, la scène du piano à quatre mains est autant cliché que mémorable.
Le film se déroule sous le prisme du regard d’India. A ce propos, si le jeu de regards peut sembler inexpressif, il y a vraiment quelque chose d’hypnotique dans ces derniers. Une pensée particulière à ceux de Matthew Goode, que je découvre à peine et dont l’interprétation est louable. Bien qu’il s’agisse de sa première production américaine, Stoker a des airs de famille avec Old Boy et Mademoiselle. Mia Wasskowska en a presque un charme asiatique. A propos de ressemblance, les Stoker semblent à la croisée des mondes de la Famille Adams et des Bates. La famille Adams pour l’allure et ce côté presque surnaturel qui plane sur certaines scènes. spoiler: Celle qui illustre le mieux mon propos est certainement l’étrange attitude d’India sur l’aire de jeux : la manière dont elle est filmée promulgue l’impression qu’elle lévite jusqu’au dernier plan où apparait le tourniquet.
La famille Bates car l’influence d’Hitchcock est ici un leitmotiv :spoiler: tout d’abord, la construction psychologique du personnage central qui observe une dissension entre son innocence et son véritable instinct. Puis, il y a les thématiques : l’inceste, la figure de la mère froide et instable, la folie meurtrière. Et bien sûr, on retrouve l’ultime référence à Psycho : la scène de la douche.
spoiler: Sinon, j’ai beaucoup aimé que les derniers plans fassent écho aux premiers.
Stoker est un thriller malsain et sophistiqué, prévisible en terme d’intrigue mais surprenant de par sa réalisation.
Pour moi ce genre de film on peut d intérêt il n apporte rien de nouveau et celui la s avéré vite ennuyeux il Nes t passe pas grand chose et les dialogues sont peu intéressant. Le trio d acteur ne me convainc pas plus que cela et leur comportement ne font rien non plus pour emballer le film. Le scénario étant pauvre et sans surprise on devine les choses le travail de mise en scéne n est pas plus aboutit que cela. Sauf certains plans au ralentis sont plutôt jolies... Pour le reste je reste sur ma fin et le finale est d un banale..... Un tout petit thriller.
Bien mais pas transcendant. Ce premier film américain de Wook est lent à démarrer et comporte une fin prévisible. Toutefois, il distille une ambiance malsaine, fait preuve d'une esthétique hyper léchée et dispose d'un casting 3 étoiles, ce qui n'est donc pas si mal.
Un thriller très particulier abordant des thèmes assez dérangeant, le tout baignant dans une sorte de vision artistique mondaine. Racontant l'histoire d'une famille franchement bizarre, le tout sur fond de meurtres, internements, histoires cachées, et secrets familiaux, le film nous présente des personnages froids et dérangeants. Les acteurs font d'ailleurs un très bon travail là-dessus. Quant à la réalisation elle est franchement bonne, jamais too much, et fait le travail. Peut-être que le rendu global peut paraître un peu cliché, pas très intéressant (tout ça pour ça), mais l'histoire est malgré tout sympathique, et propose un thriller qui sort quelques peu des codes habituels.
IMMENSE film !!! Par le réalisateur de Old Boy, fallait s'attendre à quelque chose de tordu et de d'intelligent mais il dépasse mes attentes. Un thriller impitoyable, avec mille et une petites choses à découvrir et redécouvrir, de superbes musiques, un super rythme, une idée ENFIN originale, des acteurs tous plus envoûtants les uns que les autres... pour moi, un des meilleurs films de ces dix dernières années.
"Stoker" est un très bon Park Chan Wook. Les acteurs sont parfaits, la mise en scène est superbe, le visuel est très beau, le scénario est très original et on ne décroche pas du film. Enfin, la musique est superbe et les relations entre les personnages sont très bien conçues et nous perturbent vraiment.
j'ai trouvé ce film très mauvais, ça oscille entre le thriller psychologique et le pseudo-fantastique, si bien que l'on ne sait pas trop ce que l'on regarde, ne parlons pas de Nicole Kidman qui est juste là pour l'affiche, son rôle est nul, quant à la jeune actrice qui est le personnage principal, elle surfe entre l'ingénue frêle, innocente et quelqu'un de très antipathique; tous ses gros plans, ces retours en arrière, les scènes filmées façon hyper-réaliste cela n'apporte rien à un scénario mince à la base; je retiendrais juste une scène, pour moi la plus importante, lorsque les deux personnages principaux jouent du piano à quatre mains sur une musique du génial Philip Glass (qui na pas écrit la musique du film alors qu'il l'aurait demandé, parait-il)
il faut s'accrocher pour comprendre l'histoire du film et le message de l'auteur, tout est un peu emmêlé et la pelote ne se reconstitue pas vraiment même à la fin.
On peut ne pas aimer le genre, cependant ce film est bien réalisé, ciselé même, plein de tension et parfois effrayant. Délicieusement joué par deux personnages terrifiant de froideur, d'insensibilité et de désir devorant. Le scénario est original mais manque toutefois de fond. Difficile à décrire, il faut le voir pour le ressentir !
C'est presque réjouissant de voir que le cinéma américain peut également produire des ratages aussi lamentables que cette infecte nullité prétentieuse et ringarde. Un navet absolu dont l'actrice principale, dénuée du moindre charme, illustre bien le manque d'intérêt total
Le film peut s'apprécier pour ses bonnes idées de mise en scène et sa qualité visuelle. Néanmoins les personnages gâchent l'ensemble de l'histoire de par leur chemin abstrait, malsain, étrange, désagréable. Le montage s'autorise des libertés en alternant plusieurs séquences en même temps et ce plusieurs fois, mais je n'ai pas été conquis, ni par ce culot assez rare, ni par le résultat peu enthousiasmant. Il semblait pourtant y avoir tous les ingrédients au niveau de l'écriture pour en faire un film plus surprenant que ça. Décevant et anecdotique.
Attention, ce film est un hallucinant navet. Stocker se veut inquiétant, original et angoissant, il est tout le contraire. Outre l'ennui insoutenable que l'on doit supporter durant tout le visionnage, on assiste crispé à une caricature, voire à une parodie d'un film à suspense. Mention spéciale à Matthew Goode, qui joue comme un pied du début à la fin... Il tente de jouer pateaudement le psychopate beau gosse inquiétant, son interprétation, qui se resume à une mimique (yeux plissés et petit sourire en coin), se rapproche plus d'un crétin péteux. Et ne cherchez pas d'histoire, il n'y en a pas, tout est ridicule du début à la fin. Quand je pense que certains osent comparer ce naveton à un des fameux films d'Hitchcock, les bras m'en tombent. J'ai souhaité le noter pour que d'autres, séduits par les étranges bonnes critiques, ne tombent dans le même panneau que moi.
Stoker est un véritable thriller psychologique à mon sens faisant référence au Hitchcock par sa mise en scène . Il relève d'une intrique assez complexe ,un univers malsain mais tellement addictif . Ce qu'il faut arriver à comprendre c'est que India cette jeune fille d'apparence si innocente a des pulsions et que jusqu'alors avait réussi à se contrôlé grâce à que son père qui l'emmenait chasser et tuer des oiseaux pour justement noyé cette part sombre en elle . Mais alors son oncle arrive ,il fait renaître ses fameuses pulsions meurtrière dont lui même aussi est atteint . C'en suit alors un jeu sensuel , malsain entre ses deux protagonistes .
Ce film est d'une lenteur absolue, on sent bien ce malaise, cette perversité, mais on arrive pas à ce passionner pour ces personnages, et il ne se passe quasi rien avant le dernier tiers du film. Déçu.