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Un visiteur
4,0
Publiée le 9 mai 2013
Première demi heure assez longue, mais qui pour la suite ne manque pas d'intérêt. Ce film nous met dans une intrigue complètement décalée aux tendances sexuellement incestueuses... Cela peut nous rendre quelque peu mal à l'aise. Pendant tout le film on ressent une certaine lourdeur qui finit par disparaître à la fin du film avec un profond soupir voir une remarque du genre: "Eh beh !" "Piouhh" lol Heureusement cela n'est pas la trame de fond du film, le réalisateur nous donne beaucoup plus à réfléchir avec une mise en scène signée Park Chan-wook. Je n'en dis pas plus avant de dévoiler le côté artistique de ce film. Conseil: N'allez pas voir ce film avec votre famille ou votre petit/e ami/e lol.
Un film au plaisir malsain. Tandis qu'un jeu pervers s'offre à nous, nous sommes comme des voyeurs, empreint à cette même frénésie. Mêlant références cinéphile et mise en scène épatante, Park Chan-Wook nous livre une danse visuelle des plus étonnantes, à notre plus grand plaisir.
Un film long comme un jour sans pain pendant un bon 2/3 de sa durée, avec de plus un scénario assez tordu et passablement difficile à comprendre. Vers la fin, les choses s'éclaircissent un peu et on a droit à un peu plus d'action, mais l'ensemble reste assez tarabiscoté. Quelques scènes un peu violentes, ainsi qu'une scène (pudique) de caresses intimes de l'héroïne sous la douche justifient peut-être la restriction d'âge (12 ans), mais il y a des films bien plus violents et suggestifs que celui-là. Moi, je passerais quand même mon chemin...
Envoutante et vénéneuse, la caméra de Park Chan-Wook caresse les corps et les décors à un rythme langoureux. De longs silences étiolent l'ambiance se mêlant à une musique entêtante dont la présence renforcent cette atmosphère étouffante. La jeune Mia Wasikowska porte le film sur ses (frêles ?) épaules et est assurément la grande réussite du film, ses regards, ses silences, ses moues boudeuses nourrissent le film. En revanche, le personnage de l'oncle qui se veut fascinant et charismatique en est le point faible. La révélation de sa simple folie au détriment d'une approche plus fantastique fait perdre de sa substance au film. Qui s'appelle "Stoker" faut-il le rappeler et qui fait référence au père littéraire de "Dracula". Pourtant point de suceurs de sang ici. Attention spoiler #la seule trace de vampirisme se trouve dans l'hérédité meurtrière entre 2 membres de la même famille.# Hérédité qui trouvera son paroxysme dans un final cauchemardesque et enchanteur. 3,5/5
Un vrai ovni cinématographique. Un pavé dans la mare. Des plans et des travelings vertigineux, des ambiances uniques, une bande-son épique (Philip Glass, Mansel...). Bref, du sang neuf dans ce cinéma poussiéreux et formaté ! A voir de toute urgence.
J'avais très peur de m'ennuyer durant ce film. J'ai été bien plus que surpris, car j'ai vraiment passé un très bon moment de cinéma. Les acteurs sont excellents. La réalisation également.
Un bon jeu d'acteurs, en particulier de la jeune Mia Wasikowska, permet de faire passer la pillule d'un scénario classique et d'une réalisation trop maniérée.
En préambule je dirais que "old boy" est LE chef d’œuvre de Park Chan Wook,il serait donc vain de le comparer à ses films ultérieurs. "Stoker" est un film qui révèle ses ressort dramatiques en prenant son temps, fort d'une mise en scène intelligente et racée,pas étonnant vu le talent de son réalisateur. Là ou le bât blesse,c'est que les ostensibles intentions de cette débauche artistique est de provoquer une fascination du spectateur pour le film, mais cela ne fonctionne que très partiellement;la faute à un scénario ( écrit par l'acteur de... Prison break...ouais sérieux) qui nous fait attendre un twist qui ne casse pas des briques,spoiler: à une fin des plus foireusesspoiler: ,et à une Nicole Kidman sous exploitée donc le personnage bénéficie d'un background quasi inexistant. Une vraie déception,sauvé par la prestation inquiétante-séduisante de Matthew Goode, et par les quelques fulgurances de mise en scène de son réalisateur à qui le passage chez l'oncle sam ne réussi pas du tout, à l'instar de beaucoup de ses collègues asiatiques (qui a dit John Woo). Hollywood le tueur de talent a encore frappé,un film de commande qi sera vite oublié.
Park-chan-worch signe une belle réussite cinématographique malgrés des critiques d'un public sans grand attachement d'un autre style cinématographique! Les acteurs sont plutôt bien choisis! Petit clein d'oeil a la perfection d'acteur de l'oncle. La lenteur des scéne en fait l'intrigue, le genre épouvante-horreur est un peu mal choisie a mon goût, le style est plutôt trés mystérieux qui ressemblerait a un thriller! Beaux travail a voir sans hésiter!
un bon thriller, glacial et envoutant par son ambiance et son esthétisme soigné. Les personnages sont barrés et les acteurs magnifient cet aspect décalé. Le scénario est remarquable et on ne peut que louer ce cinéma "différent". Quelques bonnes scènes trash mais pas de violence inutile. Du bon cinéma même si le film a du mal a démarrer et qu'il pâtit d'une certaine lenteur. A voir sans tarder...
Park Chan-Wook aux Etats-Unis... En général, un brillant auteur asiatique qui s’expatrie en terre américaine, ça donne rarement des spectacles qui me plaisent. Bon, là, première satisfaction : maître Park ne s’est pas dévoyé en franchissant le Pacifique. Pour ce qui est de la réalisation, j’oserais même dire qu’il s’est bonifié. Le rythme est, je trouve, davantage maîtrisé que dans ses réalisations coréennes et, surtout, le montage est sublimement nerveux et aussi remarquablement inventif. Et j’insiste là-dessus, parce que l’histoire narrée aurait pu grandement se prêter à l’embourbement et pourtant ce « Stoker » se défait vraiment de ces contraintes avec maestria. Bref, « que de compliments jusqu’à présent, et pourtant il n’est pas allé au-delà de trois étoiles l’ami batracien… » : voilà ce que vous vous dites sûrement à cette étape de mon propos. C’est vrai : mon plaisir face à ce "Stoker" a eu ses limites. Et justement, c’est au niveau de l’histoire que le bas blesse. Non pas qu’elle soit indigente : au contraire. Insidieuse et sulfureuse, la tournure de cette intrigue avait tout pour me plaire. J’étais aux anges durant toute la première heure. Mais c’est peut-être justement parce qu’elle est montée trop haut que j’ai mal vécu la descente opérée par la seconde moitié. Contrairement à "Old Boy", ce "Stoker" laisse un petit peu son sujet lui glisser entre les pattes et le final sombre – malheureusement je trouve – dans quelque chose de très basique qui casse toute la subtilité mise en place précédemment. Alors, au final, ça reste un spectacle qui m’a plu, et que je conseille aux amoureux de ce cinéma de la transgression, mais qui m’a quand même tellement laissé sur ma faim que je ne peux m’empêcher de nourrir une certaine déception. Arh ! C’est dur parfois d’être exigeant…