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Un visiteur
4,0
Publiée le 16 mai 2013
Le premier essai hollywoodien de Park Chan Wook était particulièrement attendu. L'auteur / réalisateur qui a connu une reconnaissance mondiale avec sa trilogie de la vengeance (et un prix bien mérité à Cannes pour Old Boy) et son rayonnemment international n'est pas prêt d'en finir avec Stoker, tant celui-ci s'impose comme une belle réussite. Accompagné d'acteurs talentueux tout à fait formidable, le réalisateur Coréen livre un film habilement construit. Le scénario - un temps présent sur la black list des meilleurs scénarios américains difficile à produire - reprend les thèmes favoris du metteur en scène. Stoker est un long métrage sensuel, à la lisière de l'érotisme, qui traite du passage à l'âge adulte et de la contamination de la violence. En véritable esthète, Park Chan Wook voit Stoker comme un véritable exercice de style et chaque plan révèle une idée, son montage joue sur les métaphores et comparaisons et si le final n'étonnera personne, il est la conclusion logique d'un film attachant, beau à se damner et brillant.
Un film techniquement maîtrisé: les décors et le montage sont très réussis, notamment. Néanmoins, à mes yeux, l'histoire, dont les prémisses me semblaient prometteurs, tourne à l'eau de boudin et s'achève dans le caniveau. spoiler: Je réprouve tout particulièrement l'idée selon laquelle la folie meurtrière est héréditaire, ou "dans les gènes" comme on l'entend trop souvent. L'héroïne se retrouve in fine privée de son libre arbitre, et réduite à n'être plus que, selon le bon vouloir du scénariste, l'alter ego de son oncle meurtrier ou le bras vengeur de son père assassiné.
Et je ne parle même pas du mauvais goût de certaines scènes, comme par exemple le moment où, comme cadeau pour ses 18 ans et pour marquer son passage à l'âge adulte (sic), l'héroïne chausse sa première paire de talons hauts.
Ce serait drôle si ce n'était pas aussi dangereux.
Park Chan-Wook nous signe un thriller aux limites du fantastique et de l'horreur ... Remarquable tant dans sa réalisation que dans le jeu envoûtant et subtil de Mia Wasikowska, Matthew Good et Nicole Kidman . Le film par ses méandres nous emmène jusqu'à son dénouement final . avec justesse, finesse ... Du grand art !
C'est quand même incroyable d'observer la capacité de Park Chan-Wook a proposer autant d'idées novatrices de mise en scène, même quand il s'agit d'histoires sans le moindre sens. Quelle virtuosité, quelle malice et quel génie...c'est formidable!
Ce film ne présentait aucun intérêt particulier pour moi au vue des bande-annonces ou simplement des synopsis et de l'affiche. Matthew et Nicole sont certes des pointures surtout la miss mais l'intrigue un peu barrée et apparemment relativement et volontairement plate ne ressemblait en rien à ce que je recherchais ET POURTANT! Sans faire sauter des braguettes à tire l'arigot ce film reste un très bon divertissement et malgrès quelques lenteurs saura tenir le public en haleine tout au long de ses 1h40. La jeune Mia qui était avant cette scéance une parfaite inconnue a mes yeux révèle un talent et une maîtrise de son jeu qui somme toute ne sont pas négligeables et laisse présager du meilleur pour l'avenir de cette petite starlette du grand écran.
Un suspense Hitchcockien froid et onirique, remarquablement bien interprété, mais qui déçoit beaucoup au niveau du récit, tant l'histoire ressemble à un copié collé de "L'ombre d'un doute" du maitre du suspense nommé ci dessus !
Si "Stoker" paraît au premier abord assez banale, c'est par son speech. Pourtant, c'est dans ces conditions que le réalisateur coréen Park Chan-wook, réussit à innover tant dans le style du film, que dans la manière de mettre en place sa mise en scène si particulière. Notamment des scènes plus que d'autres, où le choix des plans et du cadrage, révèlent une toute nouvelle approche de la caméra. Ajoutez à cela, un duo impeccable (Mia Wasikowska et Matthew Goode) et une Nicole Kidman qui convainc à nouveau! A suivre.
"Stoker" est un film esthétiquement superbe : tout est beau et réussi, sur ce plan là, du début à la fin du film. Les plans sont beaux, les acteurs sont bons, les décors et les séquences sont cousus de dentelle. Un film beau, et en ce sens pleinement réussi. Le seul bémol, et il est de taille, est l'histoire du film : "Stoker" est présenté comme une film d'épouvante / drame / horreur... sauf que non ! C'est un film sublime, mais avec une histoire insuffisante (peu import d'ailleurs la catégorie dans laquelle ranger ce film). Vraiment dommage car tout était là... sauf le scénario !
"Stoker" de Chan-wook Park est un véritable joyau cinématographique. Jouant avec les transitions de plusieurs scènes ou avec les effets d'optiques, Chan-wook Park mélange romance, thriller et horreur avec perfection. Pour être honnête, cet hommage hitchcockien est une perle rare qu'il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie pour affirmer connaître le cinéma !
Il y a si peu et tellement de choses à dire à propos de ce film. De ce chef d'oeuvre pardon. Je vais être extrêmement concis car je pense qu'il y a finalement peu à dire tant cette oeuvre somptueuse suffit à elle-même. Park Chan-Wook nous a ici orchestré un hommage vibrant aux thrillers psychologiques. Une délicieuse ambiance Hitchcockienne se mélange à la patte du réalisateur Sud-Coréen qui signe ici sa première réalisation occidentale. Le casting est tout simplement parfait : La très charmante et ténébreuse Mia Wasikowska signe sa plus belle performance tandis que Matthew Goode confirme qu'il est bien plus qu'un acteur lambda. Terrifiant et très charismatique, il campe un personnage extrêmement fascinant. Enfin, Nicole Kidman livre un très bon jeu d'actrice en femme vieillissante, solitaire et aigrie. La mise en scène est grisante (caméras fabuleuses d'inventivité, montage riche et élégant ...). Scénaristiquement parlant, c'est aussi une petite perle aux teintes psychologiques farouches, aux rebondissements incroyablement bien gérés et au dénouement dantesque. "Stoker" est au cinéma ce que Picasso est au cubisme. Plongez sans hésitation dans les tourments ténébreux de Stoker, la nouvelle pièce maîtresse d'un réalisateur déjà culte. 18.5/20
Cela faisait déjà un petit moment que j’avais « Stoker » sous la main (depuis environ deux mois après sa sortie), mais jusqu’à présent je l’avais laissé de côté, n’ayant jamais pris le temps de le regarder. C’est maintenant chose faite. A première vue, ce film avait tous les atouts pour me séduire. Un thriller psychologique agrémenté d’une relation ambigüe entre trois personnages. Le tout faisait penser à un film Hitchcockien. Et ma première réaction lors du visionnage de « Stocker » ce fut la stupéfaction. J’ai bien cru à un moment donné, que jamais je n’arriverai à passer la phase de mise en place de l’intrigue. J’ai trouvé ça d’une lenteur quasi léthargique. Bon, qu’est-ce qui ne m’a pas plus dans ce film? L’histoire en elle-même avait un sacré potentiel. Mais ce qui m’a foutu les boules, c’est la façon dont elle est traitée. Entre deux ou trois scènes chocs et bien foutues, il faut le dire, il ne se produit finalement pas grand-chose. En clair, on attend que le gros truc arrive, mais il n’arrive jamais. Je n’ai pas aimé non plus les personnage. Celui d’India m’a énervé au plus haut point. C’est l’une des rares fois où je ressens autant d’aversion pour un personnage de cinoche. Celui de l’oncle qui a priori déboule de nulle part n’a pas beaucoup de saveur, certes on voit bien qu’il est fêlé du bocal, mais n’est pas imposant ou effrayant pour un sou. Quant à celui de Nicole Kidman, à quoi sert-il réellement? A créer une relation mère-fille conflictuelle? Non. On a juste l’impression qu’elle est là, parce la présence d’une jolie femme était nécessaire. Et ça me fait quand même un peu caguer de dire ça, parce que Nicole Kidman je l’aime bien. En clair, « Stoker », c’est deux ou trois scènes percutantes entourées de vide. En revanche, il n’y a absolument rien à redire quant à l’esthétique du film. Que ce soit au niveau de la réalisation, des décors ou de la photographie, c’est du très haut niveau. C’est le sentiment de déception qui m’anime car « Stoker » avait tout ce qu’il fallait pour être un bon, voire un très bon film. Mais il ne l’est pas. On ne cessera jamais de le regretter.
Stocker : Film saisissant de par sa complexité d’interprétation. Une histoire assez floue, la mort d'un père et l'arrivée d'un oncle inconnu, voilà en gros résumé l'intrigue du film. On passe toute la première moitié du film à se demander où ça va nous conduire, vers quoi on va arriver, etc. Beaucoup de mystères, sur cet oncle sortie de nulle part, sur cette fille étrange. Et c'est petit à petit qu'on découvre, entraperçois des détails, des éléments qui éclairent un peu tout ça et l'histoire commence à prendre forme. C'est proche du génie dans la manière dont les choses sont amenées, racontées, et dire que c'est un scénario de Wentworth "Scofield" Miller, ça m'a beaucoup surpris. La réalisation de Park Chan-Wook est sublime et rend l'intrigue très accrocheuse. Bien qu'on oublie très vite Nicole Kidman, Matthew Goode est absolument parfait, froid, sérieux et énigmatique. Mia Wasikowska est très convaincante dans ce rôle de jeune fille perdue et mystérieuse. La force du film est due en grande partie à toutes les interprétations que l'on peut faire de cette histoire, je n'en dirais pas plus pour éviter de gâcher la surprise mais c'est vraiment intéressant et très bien travaillé. Un très bon thriller à voir et à revoir surement afin de bien comprendre ;)