Pas la moyenne, car je n'aime pas les films qui s'annoncent comme un remake de "L'ombre d'un doute" d'Hitchcock, alors que le scénario en est si éloigné. Ensuite, la fin m'a paru grotesque, et le côté gore franchement dispensable. Par contre, la prise de vue est une merveille, et le jeu des acteurs irréprochable, même si le choix de "l'oncle" ne m'a pas paru judicieux. En deux mots, bien réalisé mais bâti sur du sable.
L’ambiance est bien foutue, de l’inquiétante musique, une intrigue d’introduction pour l’obscur Charlie Stoker qui s’immisce dans la famille après la mort subite de son frère, laissant une épouse et une fille dans la peine et la mélancolie, le trouble commence à s’installer par cet inconnu si familier révélant au fur à mesure ses sombres secrets. La motivation perfide de l’homme est stoppé nette, malgré cela, le retournement de situation final nous rappelle à nous méfier des apparences, très intelligent film, un choc pour un symbole de vigilance.
Ça fait du bien de revoir Park Chan Wook, mais là, en réalisant son premier film hollywoodien, j'avais quelques craintes. Mais elles ont très vite été dissipées grâce au talent de ce réalisateur hors normes : une bande son tout d'abord signée Clint Mansell de toute beauté, des plans magnifiques, un montage magnifique... Il faut ajouter au cela la prestation phénoménale du trio d'acteurs et on obtient un film dérangeant et oppressant. On regrettera néanmoins si l'on est difficile un scénario un petit peu délaissé au profit de l'esthétisme pur. Mais attention, cette histoire de famille a largement de quoi nous tenir en haleine !
C'est aussi fascinant et dérangeant de par sa réalisation stylisée et son atmosphère que c'est ennuyeux et creux de par son scénario et ses acteurs fadasses. Une famille Addams sous Xanax!
J’y suis allé sans réelle conviction parce qu’il y a depuis bien longtemps que je n’attends plus grand-chose de Park Chan Wook auteur d’un seul film génial (Old Boy) et d’un autre qu’on va qualifier de sympathique (J.S.A). Si je me suis souvent montré virulent envers lui, je vais ici changer de discours. Je ne peux en effet pas cette fois lui faire de reproches sur les maladresses du script vu que c’est Wentworth « Michael Scofield » Miller qui en est l’auteur. De plus, il faut avouer que sans lui, Stoker ne serait rien d’autre qu’un film pour vidéo club. C’est sa réalisation léchée et pleine de gimmicks qui sert ici de cache misère et parviens à masquer la pauvreté d’une intrigue à la résolution si flemmarde que j’ai eu envie de crier au scandale dans la salle. Park reproduit ici ce qu’il sait faire de mieux. Il crée une atmosphère où violence, tabous, érotisme et même fantastique s’entrechoquent. Sinon niveau casting, je ne connaissais pas Matthew Goode et je l’aime bien. Il a une bonne bouille. Reste cependant une question non résolue : QU’EST-CE QUE JUDITH GODRECHE VIENS FOUTRE ICI ?
Le premier essai hollywoodien de Park Chan Wook était particulièrement attendu. L'auteur / réalisateur qui a connu une reconnaissance mondiale avec sa trilogie de la vengeance (et un prix bien mérité à Cannes pour Old Boy) et son rayonnemment international n'est pas prêt d'en finir avec Stoker, tant celui-ci s'impose comme une belle réussite. Accompagné d'acteurs talentueux tout à fait formidable, le réalisateur Coréen livre un film habilement construit. Le scénario - un temps présent sur la black list des meilleurs scénarios américains difficile à produire - reprend les thèmes favoris du metteur en scène. Stoker est un long métrage sensuel, à la lisière de l'érotisme, qui traite du passage à l'âge adulte et de la contamination de la violence. En véritable esthète, Park Chan Wook voit Stoker comme un véritable exercice de style et chaque plan révèle une idée, son montage joue sur les métaphores et comparaisons et si le final n'étonnera personne, il est la conclusion logique d'un film attachant, beau à se damner et brillant.
Un film techniquement maîtrisé: les décors et le montage sont très réussis, notamment. Néanmoins, à mes yeux, l'histoire, dont les prémisses me semblaient prometteurs, tourne à l'eau de boudin et s'achève dans le caniveau. spoiler: Je réprouve tout particulièrement l'idée selon laquelle la folie meurtrière est héréditaire, ou "dans les gènes" comme on l'entend trop souvent. L'héroïne se retrouve in fine privée de son libre arbitre, et réduite à n'être plus que, selon le bon vouloir du scénariste, l'alter ego de son oncle meurtrier ou le bras vengeur de son père assassiné.
Et je ne parle même pas du mauvais goût de certaines scènes, comme par exemple le moment où, comme cadeau pour ses 18 ans et pour marquer son passage à l'âge adulte (sic), l'héroïne chausse sa première paire de talons hauts.
Ce serait drôle si ce n'était pas aussi dangereux.
C'est quand même incroyable d'observer la capacité de Park Chan-Wook a proposer autant d'idées novatrices de mise en scène, même quand il s'agit d'histoires sans le moindre sens. Quelle virtuosité, quelle malice et quel génie...c'est formidable!
Je sais vraiment pas quoi penser de ce film, il a le mérite d'offrir quelque chose d'original maintenant le déroulement de l'histoire bien que captivant et décevant sur divers points. Les acteurs ne sont bons mais le film en général est juste vraiment spécial.
Ce film ne présentait aucun intérêt particulier pour moi au vue des bande-annonces ou simplement des synopsis et de l'affiche. Matthew et Nicole sont certes des pointures surtout la miss mais l'intrigue un peu barrée et apparemment relativement et volontairement plate ne ressemblait en rien à ce que je recherchais ET POURTANT! Sans faire sauter des braguettes à tire l'arigot ce film reste un très bon divertissement et malgrès quelques lenteurs saura tenir le public en haleine tout au long de ses 1h40. La jeune Mia qui était avant cette scéance une parfaite inconnue a mes yeux révèle un talent et une maîtrise de son jeu qui somme toute ne sont pas négligeables et laisse présager du meilleur pour l'avenir de cette petite starlette du grand écran.
Un suspense Hitchcockien froid et onirique, remarquablement bien interprété, mais qui déçoit beaucoup au niveau du récit, tant l'histoire ressemble à un copié collé de "L'ombre d'un doute" du maitre du suspense nommé ci dessus !
Si "Stoker" paraît au premier abord assez banale, c'est par son speech. Pourtant, c'est dans ces conditions que le réalisateur coréen Park Chan-wook, réussit à innover tant dans le style du film, que dans la manière de mettre en place sa mise en scène si particulière. Notamment des scènes plus que d'autres, où le choix des plans et du cadrage, révèlent une toute nouvelle approche de la caméra. Ajoutez à cela, un duo impeccable (Mia Wasikowska et Matthew Goode) et une Nicole Kidman qui convainc à nouveau! A suivre.
"Stoker" est un film esthétiquement superbe : tout est beau et réussi, sur ce plan là, du début à la fin du film. Les plans sont beaux, les acteurs sont bons, les décors et les séquences sont cousus de dentelle. Un film beau, et en ce sens pleinement réussi. Le seul bémol, et il est de taille, est l'histoire du film : "Stoker" est présenté comme une film d'épouvante / drame / horreur... sauf que non ! C'est un film sublime, mais avec une histoire insuffisante (peu import d'ailleurs la catégorie dans laquelle ranger ce film). Vraiment dommage car tout était là... sauf le scénario !