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annereporter94
47 abonnés
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4,5
Publiée le 22 janvier 2014
Rarement un film m'aura laissée aussi bouleversée... Et sincèrement, j'ai beaucoup de mal à caractériser ce film... Finalement, je crois que le terme de thriller horrifique correspond le mieux à ce film étonnant. Maintenant, je comprends parfaitement que certains n'aient pas apprécié...
Wook a encore frappé, on s'éloigne un poil du cinéma Coréen habituel, pas d'horreur sur de la musique classique, Stoker propose de l'originalité avec une ambiance glauque british servit par un jeu d'acteur exceptionnel : Kidman (qui est supportable, ca change) Wasikowska (qui avait deja brillé dans "Maps to the stars") et un certain Matthew Good à la présence angoissante. Le film est savoureux, et ce malgré l'abscence d'une musique poignante (dont les asiatiques connaissent le secret et à laquelle je m'attendais).
Un chef d'oeuvre! Sublime l'image et la mise en scene, tout est poetique, l'histoire est celle qu'ell est mais l'interpretation des personnages ainsi que le soin du detail sont plus protagoniste que l'histoire!
Un thriller esthétisé par la réalisation virtuose de Park Chan Wook et l'interprétation excellente de ses acteurs mais qui ne laisse jamais vraiment l'occasion au spectateur de rentrer totalement dans l'histoire. 13/20
Cette manie des cinéastes asiatiques à vouloir s'exporter à tout prix vers les states me fascinera toujours. En effet, Park Chan-Wook a déjà une filmographie impressionnante et n'a plus rien à prouver à personne. Aller faire un tour chez les américains, c'est un peu rabaisser son niveau. Alors certes, le scénario de "Stoker" est un brin léger, mais la maestria du réalisateur, alliée à la belle performance des acteurs, élève ce film à un bon niveau. C'est ce qu'on appelle un "film à ambiance" (d'ailleurs, je ne comprends pas trop, car selon moi un film sans ambiance est forcément raté...), fascinant, dérangeant et envoutant. Presque tout le mérite revient à la réalisation, et le coréen Park Chan-Wook arrive, en s'exportant, à montrer qu'à ce niveau, les asiatiques ont une avance considérable. On peut aussi regretter que le cinéaste se retrouve bridé (sans jeu de mots) et qu'il aurait pu faire, chez lui, quelque chose de beaucoup plus dérangeant. Finalement, à y songer, on a presque frôlé le chef d'oeuvre...
Un film délicieusement pervers qui n'existe qu'en VO (pour une fois !). Je ne suis juste pas vraiment d'accord avec le côté vampirique de cette critique (car ce film n'a absolument rien à voir avec Dracula ou Twilight), mais je parlerais plutôt de perversion et de fantasmes enfouis. Les 3 acteurs principaux sont exquis. Nicole Kidman est sublimement diabolique, envers sa fille interprétée par la troublante Mia Wasikowska (aperçue dans "Jane Eyre"). Elles forment un trio transcendant avec le très charismatique Matthew Goode (que j'avais déjà trouvé bluffant dans "A single man"). Leur cohabitation, suite au décès du mari de Nicole Kidman, va se révéler "surprenante"... L'ambiance est malsaine, glauque et surtout très froide, le tout accompagné d'une image sublime. En lisant l'article ci-dessous, le terme "hitchcockien" m'a sauté aux yeux, car c'est tout à fait ça. A voir impérativement !
Ah, ma bonne dame, mais que va devenir le cinéma coréen si ses meilleurs réalisateurs traversent l'un après l'autre le Pacifique, alléchés par l'odeur du dollar ? Park (Chan-wook) s'en tire mieux que Kim (Jee-woon) parce qu'il a un script légèrement plus potable mais c'est tout juste. A partir d'une idée de départ qui est un évident clin d'oeil à L'ombre d'un doute de Hitchcock, le scénario de Stoker glisse, imperturbable, vers le gothique et l'horreur, dans un climat de plus en plus morbide et malsain. Moui, si l'intention est de nous montrer que le crime fait partie des beaux arts, le film est un ambassadeur convaincant. Avec son fidèle directeur de la photo, le cinéaste use et abuse de figures de style à grands coups de travellings arrière et de gros plans saisissants. Tout ça, pour quoi ? Une assez classique histoire de serial killer pimentée par une très habile perversité dans son déroulé. Si on évite le grand guignol, les acteurs semblent cependant figés et dépassés par la mise en scène, hormis la talentueuse Mia Wasikowska. Malgré ou à cause des arabesques virtuoses de Park, Stoker n'a pas le goût âpre des films tournés par le maître sur ses terres.
Park Chan-Wook comme d’autres réalisateurs asiatiques avant lui (John Woo,– Tsui Hark, Ringo Lam , Ang Lee,…) , est venu tenter sa chance à Hollywood pour une sorte de faux remake de « L’ombre d’un doute » (Hitchcock,1943) sorti de l’esprit torturé de Wentworth Miller, acteur quelconque de série télévisée (« Buffy contre les vampires », « Prison Break ») reconverti à l’écriture de scénarios. L’entreprise s’avère plutôt vaine et Park Chan-Wook n’arrange rien à l’affaire en usant de tous les effets de caméra possibles. Ce procédé assez typique du réalisateur finit par faire ressortir cruellement la vacuité narrative de « Stoker ». Si le film a un mérite, c'est de nous faire mesurer la différence de classe entre un réalisateur de génie et un autre largement surestimé dont le soi-disant chef d’œuvre « Old Boy » (2003) avait été un peu trop vite porté aux nues. Quand on sait où l’on va comme Hitchcock, la simplicité s’impose comme une évidence et le maître du suspense n’avait pas eu besoin en 1943des moyens dont dispose aujourd’hui Park Chan-Wook, pour faire transpirer l’ambiguïté sexuelle de la jeune fille sous le charme de son oncle pervers et faire monter crescendo la tension chez le spectateur . « A l’ombre d’un doute » demeure d'ailleurs l’une des œuvres majeures du réalisateur qui la chérissait tout particulièrement . Park Chan-Wook qui lui n’avait sans doute rien d’intéressant à dire sur le sujet s’est contenté d’offrir une succession d’effets visuels en toc qui n’ont pour résultat que d’embrouiller un propos jamais très clair. L’idée de prolonger la relation entre l’oncle meurtrier et sa nièce était pourtant intéressante mais Park Chan-Wook s’est perdu dans l’image sans doute trop parfaite qu’il a de lui-même en voulant démontrer que comme Hitchcock il a un "style". Il n’a réussi qu‘à faire un film où ses acteurs paraissent désincarnés notamment une Nicole Kidman "botoxée" qui dans un tel contexte parait presque cybernétique. Une occasion ratée qui ramènera peut-être Chan-Wook à plus de modestie. Ne s’attaque pas à Hitchcock qui veut, Gus Van Sant pourtant beaucoup plus déférent avec son « Psycho » (1998) s’y était déjà un peu abîmé.
Pas la moyenne, car je n'aime pas les films qui s'annoncent comme un remake de "L'ombre d'un doute" d'Hitchcock, alors que le scénario en est si éloigné. Ensuite, la fin m'a paru grotesque, et le côté gore franchement dispensable. Par contre, la prise de vue est une merveille, et le jeu des acteurs irréprochable, même si le choix de "l'oncle" ne m'a pas paru judicieux. En deux mots, bien réalisé mais bâti sur du sable.
L’ambiance est bien foutue, de l’inquiétante musique, une intrigue d’introduction pour l’obscur Charlie Stoker qui s’immisce dans la famille après la mort subite de son frère, laissant une épouse et une fille dans la peine et la mélancolie, le trouble commence à s’installer par cet inconnu si familier révélant au fur à mesure ses sombres secrets. La motivation perfide de l’homme est stoppé nette, malgré cela, le retournement de situation final nous rappelle à nous méfier des apparences, très intelligent film, un choc pour un symbole de vigilance.
Ça fait du bien de revoir Park Chan Wook, mais là, en réalisant son premier film hollywoodien, j'avais quelques craintes. Mais elles ont très vite été dissipées grâce au talent de ce réalisateur hors normes : une bande son tout d'abord signée Clint Mansell de toute beauté, des plans magnifiques, un montage magnifique... Il faut ajouter au cela la prestation phénoménale du trio d'acteurs et on obtient un film dérangeant et oppressant. On regrettera néanmoins si l'on est difficile un scénario un petit peu délaissé au profit de l'esthétisme pur. Mais attention, cette histoire de famille a largement de quoi nous tenir en haleine !
C'est aussi fascinant et dérangeant de par sa réalisation stylisée et son atmosphère que c'est ennuyeux et creux de par son scénario et ses acteurs fadasses. Une famille Addams sous Xanax!
J’y suis allé sans réelle conviction parce qu’il y a depuis bien longtemps que je n’attends plus grand-chose de Park Chan Wook auteur d’un seul film génial (Old Boy) et d’un autre qu’on va qualifier de sympathique (J.S.A). Si je me suis souvent montré virulent envers lui, je vais ici changer de discours. Je ne peux en effet pas cette fois lui faire de reproches sur les maladresses du script vu que c’est Wentworth « Michael Scofield » Miller qui en est l’auteur. De plus, il faut avouer que sans lui, Stoker ne serait rien d’autre qu’un film pour vidéo club. C’est sa réalisation léchée et pleine de gimmicks qui sert ici de cache misère et parviens à masquer la pauvreté d’une intrigue à la résolution si flemmarde que j’ai eu envie de crier au scandale dans la salle. Park reproduit ici ce qu’il sait faire de mieux. Il crée une atmosphère où violence, tabous, érotisme et même fantastique s’entrechoquent. Sinon niveau casting, je ne connaissais pas Matthew Goode et je l’aime bien. Il a une bonne bouille. Reste cependant une question non résolue : QU’EST-CE QUE JUDITH GODRECHE VIENS FOUTRE ICI ?