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Eselce
1 427 abonnés
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2,5
Publiée le 16 février 2017
A la mort de son père, India voit son oncle débarquer dans sa maison. Ce dernier semble connaître beaucoup de choses sur elle alors qu'ils ne se sont jamais vus. Le démarrage est très long ! Il faut attendre près de 40 minutes avant d'avoir un vague intérêt pour les personnages. Les quelques scènes suivantes offrent une certaine intensité sans que la mise en scène ne soit toujours remarquable. Mais les personnages montent légèrement en charisme à mesure que la pellicule se déroule. Et la performance de Nicole Kidman dans le final est une première !
Old Boy, c'était intense, décadent, violent, visuellement puissant... Mais avec ce Stoker, on jurerait que Park Chan-Wook ne s'est concentré que sur ce dernier point : un visuel très travaillé. Peut-être même trop. Les transitions entre les plans sont remarquables (l’œuf qui devient un œil), les scènes qui interagissent en écho sont intelligentes (les lampes qui balancent dans l'une forcent la lumière de l'autre à se balancer de même, les personnages vont pour ouvrir une porte et finalement c'est tel autre qui en ouvre une, les clapets des congélateurs, étuis et piano qui se répondent...) et la fin qui explique les images du début est une bonne idée (pas nouvelle, mais soignée). En revanche, si l'on sort de ce cadre formel des plus peaufinés, on ne sait pas bien par quel défaut commencer. Débutons donc avec le rythme, ce qui est le plus simple à définir puisqu'il ne se passe quasiment rien : malgré les 1h30 de film, on s'ennuie ferme. Il faut attendre trois quarts d'heure pour que l'action (un bien grand mot) ne daigne démarrer, ne consistant qu'en une petite scène de strangulation filmée à cent mètres (on ne voit rien, pour une fois qu'il se passait quelque chose...) et un coup de fusil à la fin (dont le sang projeté au mur n'est même pas au bon endroit, au passage). Ensuite, le fond de l'histoire qui pompe allègrement sur le complexe d'Oedipe est d'une finesse de bulldozer : la gamine qui n'aime pas sa mère mais passe ses après-midi avec papounet allongés dans l'herbe, mais papounet meurt, ce n'est pas grave puisqu'arrive tonton (alias Captain Sexy, avec les gros plans de ses yeux et sourires narquois qui vous feraient acheter n'importe quelle boîte de céréales), qui lui enfile des talons hauts comme une Cendrillon (sur un discours gênant : "tu seras une femme, la mienne pourquoi pas, comme j'ai attendu tes 18 ans c'est légal"... Berk). On a d'ailleurs l'impression que ce retournement de situation de la gamine qui se fait courtiser par "papa mais pas tout à fait" nous rappelle un film... Ah oui : Old Boy. Tiens tiens, on ne se renouvelle pas. Le casting étoilé ne sauvera pas le film (Mia Wasikowska s'ennuie, Nicole Kidman peine à convaincre et Matthew Goode est filmé comme un Ken de Barbie ce qui le décrédibilise totalement). Le format visuel est soigné (parfois jusqu'à en être boursoufflé), mais l'intrigue est à la limite d'une caricature oedipienne qui se double d'une mollesse absolue : on s'ennuie.
L'histoire mystérieuse est plutôt bien trouvée et ménage une progression intéressante vers un dénouement surprenant. Avec une forme tellement sophistiquée et recherchée qu'on finit par en voir toutes les coutures, le réalisateur coréen se perd en mièvreries et bizarreries gratuites, et parfois ridicules. À vouloir courir tous les lièvres à la fois, de l'épouvante au film d'amour, et même, ne doutant de rien, à l'hommage au vieil Hitchcock, Park se perd dans les sables de son orgueil. À part ça, image magnifique et superbe Nicole Kidman, ce qui n'est pas rien!
Pour aimer "Stoker", il faut accepter que la forme - inventive jusqu'à l'outrance, constamment surprenante - puisse primer sur le fond - un scénario méta-hitchcockien et trop faussement compliqué pour son bien de Wentworth Miller - d'un film. Si l'on accepte de jouer le jeu avec Park Chan Wook, ex réalisateur passionnant dont l'heure de gloire semble bien passée, et qui loue ses services de brillant esthète du malaise et de l'excès à l'occident, alors "Stoker" peut se révéler fascinant, voire roboratif tant les thèmes traités sont riches (troubles de l'adolescence, transmission du mal dans les gènes, ivresse de la manipulation, sans parler évidemment de la famille, lieu de toutes les perversions)... Par delà la beauté de l'image (Park Chan Wook a amené avec lui son équipe. ..) et l'élégance absolue de la mise en scène, le succès artistique de "Stoker" repose largement sur l'interprétation fascinante de Mia Wasikowska et surtout de Matthew Goode, impeccable en un Uncle Charlie qui fera honneur à Joseph Cotten. On n'en dira pas autant de Nicole Kidman, à jamais défigurée par la chirurgie esthétique, et lourdement caricaturale, tirant le film vers la vulgarité à chacune de ses apparitions !
L'univers visuelle de Park Chan Wook calé sur un scénario américain, ça donne une fusion étrange mais pas contre nature entre le cinéma d'Hitchcock, voir de De Palma, et celui de Lynch pour la bizarrerie. Si l'intrigue de base rappelle celle de « L'ombre d'un doute », le film s'en éloigne grâce à un climat singulier et pervers, magnifié par un traitement esthétique sublime dans lequel évoluent des personnages aux liens familiaux troubles (qui manipule qui ? Qui influence qui ?). Wook ne cède pas à la mode du twist ridicule et reste sur le terrain de la psychologie, teinté d'une légère touche d'ironie. C'est tout à son honneur.
Excellente réalisation de Park Chan-Wook avec ce Thriller qui se révèle sulfureux , envoûtant et dérangeant ! Porté par un épatant trio ce film , où plane le spectre d'Alfred Hitchcock , possède un certain pouvoir de fascination !
Le scénario recycle des choses déjà vues malgré tout un suspense suinte tout le long du film même si au final on n'est jamais vraiment surpris. Pour la réalisation c'est un peu pareil, beaucoup d'effets de styles qui donnent une couleur particulière au film mais pas une véritable singularité. Le point singulier se trouve plutôt dans la personnalité de Mia Wasikowska que j'avais déjà remarqué dans Alice aux pays des merveilles et qui confirme ici sa forte présence à la manière d'une Mia Farrow à une certaine époque, à suivre.
Pour sa 1ère expérience aux Etats-Unis, on peut dire que Park Chan-Wook s’en sort brillamment. Accompagné seulement de son fidèle directeur photo et d’un interprète, il dirige à merveille cette équipe technique américaine ainsi que tout le casting. Le choix du scénario n’est pas surprenant par contre j’ai été épaté d’en découvrir l’auteur. Chapeau bas à Wentworth Miller pour avoir écrit cette histoire inspirée par Bram Stoker. On est entre le thriller et le drame familial sur un rythme Hitchcokien qui nous rendrait presque nostalgique. On est loin de ses films noirs ultra violents mais on peut reconnaitre sa patte de metteur en scène dès les 1ères minutes avec ces décors et ces costumes très stylisés, ces sublimes mouvements de caméra et ce ton pas très gai. Un père récemment décédé, son frère inconnu (excellent Matthew Goode) qui débarque dans la famille en deuil et c’est tout un profond mystère qui se met en place pendant près d’une heure avant qu’un 1er rebondissement ne vienne lancer une grande montée en puissance d’une demi-heure soutenue par l’excellente musique de Clint Mansell. Inutile d’en dire plus, si vous appréciez le travail de cet énorme réalisateur Sud-Coréen, vous ne serez pas déçu…
Dans Stoker, on peu reconnaître directement la patte du réalisateur Park Chan Wook. Ses inspirations sont restées les mêmes et le cachet qu'il arrive a donner dans ses précédentes oeuvre reste présent. De plus les acteurs qui entourent le film (Wasikowska, Kidman et Goode) sont très bon et très appliqués. Cependant, le scénario malgré son classicisme assumé reste à de trop nombreuses reprises incohérent et donc pas assez étoffé. Le résultat final en est pas mauvais mais le gout d'inachevé est présent ...
Stoker, de Park Chan-wook, est l'archétype parfait du film sérieux, à la réalisation soignée, proche du cinéma indépendant et que l'on ne voit que trop peu de nos jours en salles. Quasi similaire au Beau-Père scénaristiquement, il rassemble néanmoins des acteurs bien plus qualifiés, entre une Mia Wasikowska absente et froide, un Matthew Goode dont les frontières avec Matthew McConaughey s'avèrent minces ou une Nicole Kidman autrement plus parfaite dans le rôle de la veuve qui sourit à toute opportunité. Un trio qui se complaît à jouer au jeu du chat et de la souris, où manipulation et fantasme flirtent avec meurtres et complots. Un bain de fraîcheur dans une ère trop capitaliste.
Pris par le début, mais déçu par une fin trop brutale. Stoker m'avait pas forcément intéressé au départ, mais le film restera assez mitigé : le début est poussif, mais peu à peu on rentre dans un jeu séduisant, pervers et choquant. Ca avance, les scènes sont très bien réalisées, mais la fin, je l'ai trouvé beaucoup trop longue. Vers la fin, où nous radote des dialogues brefs mais finalement sans fin. Une histoire très bizarre, dont l'atmosphère est très bien retranscris. Si la fin, et surtout la deuxième partie était plus avancée et travaillée, ainsi qu'harmonieuse, j'aurai mis une note un peu plus élevée.
Ce film est d'une lenteur absolue, on sent bien ce malaise, cette perversité, mais on arrive pas à ce passionner pour ces personnages, et il ne se passe quasi rien avant le dernier tiers du film. Déçu.
Un film esthétiquement parfait, Park Chan-Wook est décidément un virtuose de la caméra et arrive encore à nous livrer un film visuellement éblouissant. Le casting est très convainquant avec un Matthew Goode flippant et mystérieux. Pourtant les longueurs sont palpables et le scénario assez prévisible sur le fond. De plus quand on connait un peu sa filmographie, on dirait que Park Chan wook s'est retenu afin de ne pas choquer une Amérique trop puritaine. Un film glacial et stylisé qui se regarde largement mais laisse un gout d'inachevé.
tres bisarre ce film, meme le generique de fin defile a l'envers ... quelque longeur, mais on veut savoir la suite. on reste perplex sur la scene final. special, je ne serai dit si jai aime ou pas.