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Un visiteur
4,0
Publiée le 21 octobre 2017
Franchement dans son genre il est vraiment pas mal du tout! Protagonistes convaincants, bon petit scénario . à voir en Espagnol ,beaucoup mieux qu'on le comprenne ou pas ,perso ,je suis une profane! Une vague connaissance de la langue Latine, le Français en est une, évidemment , ça aide ... pas besoin d'être bilingue pour aimer c'est à voir en Vo!
Malveillance, baptisé ainsi plutôt qu'une traduction de l'espagnol "Pendant que tu dors" pour des raisons sûrement commerciales, n'a en fait rien d'un film d'horreur, à part une scène étrangement gore, ni d'un véritable thriller. On devine rapidement que derrière ce gardien d'immeuble, ce monsieur tout-le-monde et son côté bienveillant, se cache une zone d'ombre, celui de vouloir en finir avec la vie et parallèlement sa volonté de pourrir celle qu'il désire, et qu'il jalouse : une jolie jeune femme, avenante et bien dans ses baskets. Le film est certes intéressant mais il est surtout dérangeant, car ce psychopathe est le personnage principal, à qui l'on peut facilement avoir une forme d'empathie, sans qu'il y ait pourtant quoi que ce soit de charismatique chez lui (Luis Tosar est impeccable dans ce rôle taciturne). Rapports peu approfondis (notamment avec la petite fille ou avec sa mère en fin de vie), une sensation bizarre de malaise et de rester sur sa faim.
Le scénario est original, il y a eu une recherche, on peut pas le nier, mais cela s'arrête là. Pourquoi je ne mettrais pas plus de 2,5 : détruire une personne gratuitement. ok. ( ses excuses sont pas recevables, hein ).
Gardien d'immeuble, en voilà un chouette métier auquel on ne pense jamais ! Être logé, rendre des petits services aux habitants avec une gentillesse absolue, disposer des clés de tous les appartements, s'introduire chez les gens pour faire plein de trucs louches... Si vous êtes un type avec une case en moins, c'est LA profession parfaite et, ça, César l'a bien compris, surtout qu'il a jeté son dévolu sur la jolie résidente du 5A, Clara...
Jaume Balagueró pose donc sa caméra embarquée parkinsonienne et épuisante de la saga "REC" en revenant à une forme de mise en scène plus classique qui lui a tant réussi par le passé. Néanmoins, le bonhomme continue sur sa lancée quasiment obsessionnelle de nous faire passer l'envie de signer un bail dans un immeuble en Espagne. Cette fois, pas d'infectés démoniaques ("REC") ou d'habitants dingos ("À Louer"), seulement un concierge dont la particularité est de trouver son bonheur dans les malheurs des autres. Bien évidemment, la grande idée de "Malveillance" est de choisir de se concentrer sur le point de vue de cet étrange personnage créant une sorte d'empathie complètement tordue entre lui et le spectateur. Le film développe ainsi un ton très particulier qui ne cesse d'osciller entre la comédie noire et l'horreur au fur et à mesure que les "vilains tours" chez les locataires laissent place aux pires ignominies. La remarquable trouvaille de l'exposition en nous faisant déduire un viol d'intimité d'une personne dans tout ce qu'il a de pire pose d'emblée le caractère pervers et les agissements sans limites de César. La suite nous délivrera une partition sans failles où l'esprit calculateur du personnage pour les plans machiavéliques sera mis à mal par des éléments externes (le propriétaire, la petite fille très roublarde, le petit ami,...) et autres imprévus (l'accident sous le matelas, quelle séquence, haha !) gravitant autour de son but ultime, Clara, pour notre plus grand plaisir.
Car, oui, entre les ténèbres et le rire, "Malveillance" trouve cet espèce de merveilleux équilibre de malaise voyeur en plaçant le regard du spectateur dans celui de son psychopathe presque contre son gré et en le rendant ainsi incapable de décrocher son attention jusqu'aux dernières minutes d'une efficacité redoutable. Un très bon cru de l'ami Balagueró à découvrir absolument.
Thriller édifiant et une fin..... Excellente! Le meilleur film d angoisse espagnol que j ai jamais vu Le concierge de l immeuble nous tient en haleine tout le long du film
Je vais un peu me démarquer des autres critiques négatives de ce film en ajoutant un point que je n'ai pas lu : ce film est profondément malsain. Ceci n'est pas un film d'horreur. C'est un film horrible. On peut discuter de ses lenteurs ou de son manque de tension, mais pour ma part j'étais vissé au fauteuil pris d'effroi ou de terreurs, m'identifiant au criminel, provoquant un malaise de m'intéresser à son sort. Ce n'est en cela pas un navet : c'est une des premières fois que je parviens à m'intéresser au profil d'un criminel narcissique sadique. Ce film nous rappelle les bons "thrillers domestiques" des années 80/90 comme "Jeune fille partagerait un appartement", "Fenêtre sur Pacifique", "Les nuits avec mon ennemi". Mais ces films au moins laissait le tueur dans l'ombre, nous obligeant à étudier le profil psychologique des victimes, provoquant souvent des crispations par leur réactions complètement débiles (dans la droite ligne des scream queens, je cours dans les couloirs, j'assomme mon assassin Au contraire ce film sur-expose le criminel dès le début, et par sa galerie de personnages sinon caricaturaux, sinon superficiels, il rend l'identification quasi-impossible aux victimes, et nous oblige à nous identifier au personnage central du criminel. De cette empathie incongrue naît une complaisance malsaine à imaginer la meilleure issue de survie pour lui, et on se blâme de trouver un intérêt à la psychologie de ce psychopathe.
Un thriller psychologique, sombre et pervers, où un concierge machiavélique s'amuse à persécuter les locataires de l'immeuble où il travaille, et en particulier une jeune femme a qui il va littéralement pourrir la vie. Malgré ce pitch alléchant et un personnage principal plutôt crédible, le film est vraiment banal et ne décolle jamais vraiment, l'intrigue tourne en rond et le malaise ressenti lors de la découvre des activités douteuses de César s’estompe rapidement pour virer à l'ennui. Les ficelles de l'intrigue elles-même ne sont pas très solides car dans sa volonté de nous mettre en position de voyeur et donc de complice, J.Balagueró en montre et en dit beaucoup trop ce qui nous amène à un final sans surprises puisqu'il est déjà prévisible dès la moitié du métrage. Dommage car la thématique et la sobriété glaciale du film étaient assez accrocheuses.
Après une tripoté de films d'horreur (dont "REC" est le plus célèbre), le réalisateur espagnol Jaume Balaguero s'attaque cette fois-ci au thriller. Ce genre n'est pas si éloigné que cela de son style habituel puisque l'on retrouve, dans "Malveillance", de nombreuses scènes de tension et d'angoisse. Le film se compose en effet d'une bonne dose de suspens nous tenant en haleine d'un bout à l'autre. L'acteur Luis Tosar est excellent dans le rôle du concierge psychopathe; un rôle tordu faisant la part belle à sa psychologie désaxée. Malgré quelques répétitions et quelques incohérences, l'intrigue est plutôt bien ficelée. Une curiosité.
Malveillance : Un thriller vicieux et dérangeant avec une ambiance et un suspense qui aurait fait frémir Hitchcock et c’est un film qu’il aurait adoré réalisé, j’en suis sur. Et vraiment, ce film fait froids dans le dos et j’en suis sur qu’il y a des cas, des histoires vraies de ce genre la. Car Stephen King a dis : des gens entres chez vous, comme ça, ils regarder votre intimité, ils prennent souvent une douche, chez vous… et il repart comme si de rien était… : assez flippant n’est pas. Et la, c’est un gardien d’immeuble efficace et très courtois le jour car ils rendent services aux autres. Mais la nuit, il devint voyeur et psychopathe et rentre chez les gens, et plus particulièrement une femme. Donc voila, scénario des plus angoissants avec une tension palpable qui grince comme un violon. Il y a des moments, c’est très tendus. Et la psychologie du détraqué a la recherche du bonheur est profonde et très soignée, c’est comme si on était dans sa tête. Et on sent son monde qui prend fort ou bien tout le contraire. Ensuite, coté réalisation, on a le droit au gars de la série Rec, l’espagnole et il est vraiment excellent et sait soignée son ambiance et sa mise en scène, très bon travail. Et pour finir, les acteurs sont juste fabuleux, surtout l’acteur principale qui est juste bluffant et charismatique, il a la gueule de l’emploi. Donc voila, cela faisait longtemps que je chercher un thriller de ce genre et je l’ai enfin trouvé.
Le cinéma espagnol est l'un des derniers bastions d'un cinéma de genre de qualité et ce "Malveillance" en est la nouvelle démonstration. Formellement brillant, il bénéficie d'un scénario implaccable, tortueux, dérangeant, particulièrement retors et diablement efficace. Le film n'est jamais ennuyeux alors qu'il ne compte que peu de scènes de tension mais son montage nerveux, sa mécanique redoutable spoiler: et un dernier tiers tétanisant vous cloue littéralement sur le fauteuil durant tous le long. Les acteurs sont incroyables et le scénario diabolique va faire faire des cauchemars durant des jours. Maîtrisé de bout en bout par un J. Balaguero inspiré qui multiplie les bonnes idées de mise en scène et qui dirige à la perfection un L. Tosar magistral, c'est un nouveau coup de maître pour le cinéaste qui parvient, au milieu d'une nuée de films de genre pathétiques, peu inspirés et qui se ressemblent tous, à instiller une vraie terreur à partir de rien et surtout à interroger le spectateur sur ses angoisses, son regard à l'image et il brosse le portrait terrifiant d'une horreur à visage humain, terriblement humain. D'autres critiques sur
Magnifique, belle intrigue qui vous happe au passage (on attend le probable remake americain, je predis Edward Norton dans le role du concierge et Jennifer Aniston comme actrice principale).
J'attendais beaucoup de ce film et il m'a beaucoup déçu. L'idée de départ est plutôt bonne et, si elle avait été mieux exploitée, ce film aurait pu devenir un classique du genre. La tension monte crescendo mais reste au final assez plate. Tout ou presque est prévisible en raison des phrases que le gardien se dit à lui-même. Au final, ça reste très peu rythmé, le film et les personnages n'évoluent pas suffisamment pour nous faire flipper. En plus, les histoires parallèles du film lui font perdre soit du rythme (les scènes avec les flics par exemple) ou toute crédibilité (le chantage de la gamine sur le gardien). Bref, à éviter (préférez plutôt le film français "Harry un ami qui vous veut du bien")