Derniers Avis : Malveillance - Page 25

D'emblée, on peut saluer le réalisateur qui ose sortir des sentiers battus avec ce thriller psychologique de qualité. La mise en place m'a paru un tantinet longue et j'aurai aimé plus de surprises sur la fin et au niveau des motivations du psychopathe. Maintenant, il est vrai que le réalisme et la simplicité de la situation font froid dans le dos et on ne décroche pas jusqu'au final avec des bonnes séquences d'angoisses.

L'idée de départ est intéressante mais rapidement l'intrigue perd de son intérêt. Au final un bon film de série B.

Un concierge en apparence bienveillant pourrit l'existence de ses locataires, dont une jeune femme qu'il va s’arnacher à faire vivre un enfer. Jaume Balguero, après un REC assez moyen, revient dans le même immeuble pour nous conter un histoire moins horrifique dans sa forme mais plus prenant avec ce concierge qui loin d'être psychopathe se complait à persécuter ses semblables; la grande qualité de ce film qui se distingue de ceux des américains, c'est que l'on adopte le point de vue de ce personnage et non de ses victimes et ainsi on assiste impuissant, à ses forfaits assez répugnants surtout vis à vis d'une locataire bien sous tout rapport. Ici, à la différence des thrillers américains point de justice; nous avons droit à une fin cruel et immorale qui donne une saveur particulièrement amère. Certes ce n'est pas un film d'horreur mais la puissance et la noirceur qui s'en dégagent peut aisément le faire concourir dans cette catégorie.

Un très bon thriller, angoissant par moment, qui évite les clichés et la surenchère gore à la sauce Saw. Difficile de prédire ce que va faire ce concierge, jusqu'où est-il capable d'aller, d'où un réel suspense. Luis Toscar est remarquable dans ce rôle et un réalisateur à surveiller.

Luis Tosar est tout simplement excellent, il brille dans sont rôle de sociopathe froid et d'un aspect rébarbatif. Le film nous tient en haleine du début à la fin. Balaguero maitrise à merveille l'angoisse et le suspense. Le film est fluide sans cliché et sans équivoque. Tout simplement brillantissime. A voir et revoir. Un des meilleurs film de 2011.

Le sourire éclatant de Marta Etura face au regard noir et inquiétant de Luis Tosar. Excellents tous les deux ! Le film de Jaume Balagueró, noir et parfaitement cynique, met un peu de temps à démarrer mais nous entraîne progressivement dans une spirale infernale, plus psychologiquement angoissante que physiquement violente. Plus encore que le scénario lui même, les dialogues sont d’une violence et d’une cruauté inouïe. En particulier lors du dernier face à face entre la « dame aux chiens » et le gardien. Moment parfaitement odieux, mais qui démontre malheureusement une vérité crue, dure, et cruelle qui peut se passer près de chacun d’entre nous. http://cinealain.over-blog.com/article-malveillance-92296867.html

Après [Rec] et [Rec]2 (pas vu), on attendait Jaume Balaguero au tournant. Il nous revient avec un thriller beaucoup plus calme. L’action se déroule encore dans un immeuble mais la comparaison s’arrête là. Point d’horreur, de gore ni de monstre cette fois-ci. Un peu de sang tout de même et juste la monstruosité du personnage principal. Celui-ci est joué de façon très inquiétante par Luis Tosar (Cellule 211, Même la pluie), mais bizarrement on s’attache à lui et on a du mal à le détester et à le juger. Et pourtant il est d’une perversité totale ! La mise en scène subtile et sobre mais terriblement efficace de Balaguero et le scénario de Alberto Marini (scénariste des deux [Rec]) font progressivement monter le suspens...
La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-malveillance-95215974.html

Que de longueur dans ce film, on n'en regarderait presque sa montre ! La fin permet de se reveiller et d'apprecier un morceau de ce long métrage...

"Malveillance" est un thriller espagnol trépident et plein de suspense. Jaume Balagueró, l'un des réalisateurs de la saga gore et innovante "Rec", s'attelle à un registre bien différent mais néanmoins correctement maîtrisé. Il est vrai qu'on retrouve le soin d'un suspense lourd et aiguisé ainsi qu'un décor similaire d'immeuble en plein Barcelone, sauf que le danger n'est pas un virus transformant les gens en bêtes féroces mais plutôt le concierge qui semble être aux petits soins des différents habitants, mais qui, malade et incontrôlable, trouve un plaisir jouissif à jouer avec le malheur des autres. Son objectif : les voir malheureux et arracher le sourire de leur visage. La jeune Clara, une femme dynamique et souriante, devient sa cible principale. Le scénario se focalise sur le personnage du "méchant", et on observe son quotidien au rythme d'un montage enfilant les jours de deux semaines. Ce regard sur ce personnage inquiétant est effrayant car on constate les démarches qu'il met en oeuvre pour nuire aux autres. Tout le suspense se créer à partir de là, non pas à partir de la victime qui réalise progressivement que quelque chose ne va pas dans l'appartement mais justement auprès du tordu qui prend un malin plaisir pour aller toujours plus loin, parfois sans mesurer le danger mis en oeuvre, apparaissant toujours comme le concierge discret et serviable pour les autres habitants. Le réalisateur nous met donc dans une situation délicate car quand le danger s'approche, on souhaite qu'il ne se fasse pas prendre... C'est ambigu mais le suspense est très bien mesuré. Luis Tosar propose une interprétation dérangeante qui aurait pu être plus accentuée, mais cette centralisation sur le personnage donne des raisons et des motifs implicites à cet état maladif et complexe, ce qui apporte un côté psychologique en plus, ne servant pas des scènes gratuites, dont une répondant bien au gore des "Rec", bien que plus réaliste. L'histoire se tient et aurait pu à maintes reprises rentrer dans un extrême soigneusement évité.

On pouvait s'attendre à frissonner, à avoir peur, à être tendu durant tout le film... Au lieu de ça, Malveillance nous propose un personnages aux idées et aux actes complètement glauques. Sans horreur, sans violence démesurée, sans voyeurisme. Simplement un choix de vie tout à fait malsain.
Ce qui n'est pour autant pas déplaisant en soi. Simplement, le film met un peu de temps à se lancer. Toute la première partie se répète un peu, à tel point qu'on se demande si on va avoir le droit à plus.
Heureusement, toute la fin du film est bien plus intéressante et haletante. Dommage qu'on ait attendu aussi longtemps.

Un bon film, voila ce que j'ai pensé en sortant de la salle. Le scenario est un peu dans l'esprit du film "La Locataire" mais en mieux.
L'histoire est vraiment "malsaine", c'est vraiment dans le machiavélisme.
Le personnage qu’interprète à merveille Luis Tosar est vraiment inquiétant, il trouve un spoiler: sens à sa vie dans le malheur des autres
.
La fin que Jaume Balagueró propose est surprenante spoiler: puisque le "méchant" est en fait le gagnant de l'histoire (ce que peu de film propose)
et reste cruelle dans l'esprit du personnage principal campé par Tosar.
Seul hic spoiler: le rapport entre le personnage joué par Tosar et sa mère, on sent bien qu'il y a un lien entre l'état de la mère et le fils notamment mais Balaguero ne pousse pas plus...

Film très lent et très lourd. Pendant tout la durée du film, je n ai fait que souffler... J ai perdu mon sourire en entrant dans la salle et j en ressort avec une migraine monstrueuse.

"Malveillance" donne à coup sûr l'envie de s'enfermer chez soi à triple tours dès le retour du ciné !
Ce film est époustouflant de suspens, de malaise, d'angoisse... Le personnage central, César interprété par le remarquable Luis Tosar (et quel personnage !) nous glace les sangs ! La mise en scène dans la progression très chronologique de la cruauté et des méfaits du diabolique concierge est remarquable ! On s'accroche à cette histoire baignée dans un banal quotidien avec des yeux épouvantés et sans en perdre une miette... La réflexion de ce psychopathe, à la fois, à travers ses pensées et à travers le discours pervers qu'il tient à sa mère permet de situer complètement l'étendue de ses problèmes en éclairant le spectateur et en... le terrorisant par la même occasion !!!
Du grand cinéma !

Étonnant, efficace, sobre, simple, malaise crescendo, mauvaise graine, torture morale ... Remake américain possible ! Scénario original. Un "Rec" version vivant ... Et ils habitent tous le même immeuble ;))

15 / 20 Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre en allant voir ce Thriller...mais je m'y suis quand même aventuré et le résultat est bon (en sortant de la salle , je ne savais absolument pas quoi en penser) , même si je ne suis pas fan et que pour moi , c'est à voir qu'une seule fois , ou deux maximum. Luis Tosar nous offre une prestation digne d'un bon acteur , captivant et prenant , il séduira à coups sur le public. Un psychopathe , à la fois touchant et angoissant qui fait tenir l'oeuvre en place tout le long. On suit d'abord quatre jours de suite où celui ci pénètre dans la chambre d'une ravissante Jeune fille (Marta Etura) pour lui faire ce que bon lui semble , il est discret et n'a aucunes limites jusqu'au jour où il se fait repéré...il n'épagne évidemment pas ceux qui lui paraissent trop fouineurs... ; On rencontre , sur le chemins , quelques personnages touchants , Mlle Véronica par exemple , qui , par ses quelques larmes , m'aura fait mouillé les yeux , ou encore la mère de césar qui , par ses quelques apparitions se révèle attachante et même un personnage amusant , la petite fille , qui demande de drôle de récompences... ; Une ambiance noire , on regrettera peux être trop de scènes répétitives dans la première partie , mais frenchement , j'ai été surpris pour une production espagnole , qui est quand même assez captivante et assez stressante. Le final n'est pas très surprenant mais je l'ai trouvé beau... ; Malveillance est un Thriller envoûtant et surtout , réussi , qui peut être comme moi , vous surprendra et vous ravira par son côté sadique.

Une révélation , Je ne connaissais pas Jaume Balaquero , mais là , il réalise un bon film.